Elections URPS - médecins 2015 : Résultats

Résultats nationaux pour les Médecins Généralistes (pour les autres spécialités, voir en bas de billet)

 

Taux de participation : 42,38 % (47 % en 2010 et 50.4 % en 2006)

 

Résultats en bulletins exprimés :

 

MG France : 31,29 % (29,73 % en 2010)

FMF : 27,62 % (18,45 % en 2010)

CSMF : 20,25 % (26,90 % en 2010)

SML : 16,49 % (18,97 % en 2010)

Union Collègiale : 3,78 % (4,39 % en 2010)

FML : 0,57 % (absent auparavant)

Alliance : Absent cette année (0.90 % en 2010)

 

Résultats par régions :

- Alsace Lorraine Champagne Ardenne

Participation : En attente de confirmation

Résultats : Dans la région de Claude Bronner, la FMF (31.20 % - 10 élus) l'emporte devant MG France (24.50 % - 7 élus), la CSMF (22.05 % - 7 élus), le SML (13.30 %  - 4 élus) et l'UC (08.95 % - 2 élus).

Elus :

FMF : 
Corinne Bildstein
Jean-Yves Schlienger
Olivier Robardet
Marcel Ruetsch
Dominique Lebrun
Philippe Barthe
Claude Bronner
François Pélissier
Sylvie Barbara Dupont
Guy Birri
CSMF : 
Rémi Unvois
Elisabeth Rousselot-Marche
Pierre-Paul Schlegel
Alain Prochasson
Jean-Daniel Gradeler
Michel Leveque
Antoine Guinoiseau
MG France : 7 élus
Pierre Tryleski
Hélène Garde Marty
Hervé Ruinard
Odile Kusy
Jean-Jacques Antoine
Pascale Fiat
Olivier Lambert
SML : 
Guilaine Kieffer Desgrippes
Jean-Marc Winger
Frédéric Tryniszewski
José Nunes Dias
Union Collégiale :
En attente

- Guyane

Participation : 49.54%

Résultats : La CSMF (79,55 % - 4 sièges) devance le SML (20,45 % - 1 siège)

Elus :

CSMF-Unof : 
Stanley CAROLL, Cayenne
Serge PLENET, Cayenne
Marc CHABERT, Remire Montjoly
Armand SENELIS, Cayenne

SML :
Jacques BRETON, Cayenne

- Martinique

Participation : 57,30 %

Résultats : La FMF obtient la majorité absolue (57,40 % - 3 sièges) devant la CSMF (30,37 % - 2 sièges) et le SML (12,59 % - aucun siège)

Elus :

En attente

- Guadeloupe

Participation : 41,10%

Résultats : La CSMF écrase le scrutin scrutin (83,94 % - 11 sièges), MG France récolte les quatre fauteuils restants alors que le SML qui perd ses quatre élus. 

Elus :

CSMF-UNOF : 
Pascal RHINAN, Morne à l’eau
Nadia RUGARD, Gosier
Betty CLAMAN, Les Abymes
Gilbert GENDREY, Vieux Habitants
Alain ZIMBAN, Capesterre B/Eau
Franck HUNCKLER, Petit Bourg
Denis LETHUILLIER, Pointe à Pitre
Michel DAMASE, Basse Terre
Enna HAMOT, Pointe à Pitre
Jean-Claude GBENOU, Petit Bourg
Mickaël MALESPINE, Petit Bourg
MG France : 
Lucien LACAVE, Capesterre Belle Eau
Irisa REMUS, Basse-Terre
Alain NOCHER, Pointe Noire
Marie-Christine FAVERIAL, Le Gosier

- Ile de France

Participation :

Résultats : Portée par le Dr Hamon, la FMF (27.20 % - 11 élus) devance MG France (24.31 % - 10 élus), le SML (19.79 % - 8 élus), la CSMF (18.81 % - 7élus) et l' UC (09.90 % - 4 élus)

Elus :

FMF : 
Jean-Paul HAMON, Clamart
Patricia LEFEBURE HELLEGOUARCH, Villacoublay
Bernard ELGHOZI, Creteil
Nathalie LEROY, Montereau Fault Yonne
Didier LE VAGUERES, Saint Antoine
Christine BOTTE, Paris
Jean-Yves NACCACHE, Enghien les Bains
Serge Bernstein, Villetaneuse
Isabelle LUCK, Elancourt
Philippe PARANQUE, Chevannes
Brice LE TAILLANDIER DE GABORY, Paris
MG France : 
Agnes GIANNOTTI, Paris
François WILTHIEN, Aubervilliers
Martine ENGERRAND, Poissy
Richard HANDSCHUH, Paris
Marie-Eve VINCENS, Aubervilliers
François BONNAUD, Maule
Marie-Laure ALBY, Paris
Jean-Noël LEPRONT, Champigny sur Marne
Michel BLAZIT, Limours en Hurepoix
Pascal FERON, Avon
SML : 
Jean-Pierre BATARD, Lisses
Jean-Luc LEYMARIE, Rueil Malmaison
Marc BAILLARGEAT, Paris
Laurent DE BASTARD, Versailles
Patrick SIMONELLI, Saint Leu la Forêt
Joel WARO, Mareuil les Meaux
Marc DUCHENE, Vitry sur Seine
Mardoche SEBBAG, Stains
CSMF-UNOF : 
Georges SIAVELLIS, Noisy le Sec
Marie-Hélène DELMOTTE, Domont
Alain LECLERC, Limeil-Brévannes
Abraham SABBAH, Paris
Stéphane LANDAIS, Malakoff
Ariel TOLEDANO, Paris
Mickael RIAHI, Paris
Union Collégiale : 
Daniel SCIMECA, Maisons-Alfort
Jean-Marc SPIRA, Paris
Thomas GOLMAN, Ecquevilly
Jean-François KAROUBI, Paris

- Nord Pas de Calais Picardie

Participation : 

Résultats : La FMF (35.77 % - 11 élus) s'impose devant la CSMF (30.21 % - 9 élus), MG France (20.89 %  - 6 élus) et le SML (13.13 % - 4 élus)

Elus :

CSMF-UNOF : 
Bertrand DEMORY, Armentières
José CUCHEVAL, Liancourt
Jean-Luc Mayeur, Lievin
Franck GARATE, Amiens
Anne-Sophie LEGRAND DESEINE, Tourcoing
Vincent COUVREUR, Masnières
Richard CASSE, Gouvieux
Marie-Pierre COQUET, Maubeuge
René-Claude DACQUIGNY, Saint-Omer
FMF : 
Franco GRACEFFA, Wailly
Christophe GRIMAUX, Pierrefonds
Thérèse DUQUESNE-BUISSART, Isbergues
Philippe VERON, Tracy le Mont
Laurent BACHELET, Dunkerque
Philippe TREHOU, Guise
Georges JUNG, Compiègne
Alexis GODRON, Arras
Xavier LAMBERTYN, La Chapelle aux Pots
Denis ARZUR, Denain
Françoise COURTALHAC, Lacroix St Ouen
MG France : 
Pierre GHEERAERT, Roubaix
Fabrice PATTE, Dainville
Abdelouahab ZARAA, Tergnier
Dominique PEYRAT, La Madeleine
Elisabeth VANNELLE, Marquise
Jean-Jacques MORISSEAU, La Ferte Milon
SML : 
Bénédicte VERMOOTE, Mouvaux
Jean-Paul KORNOBIS, Lille
Lydia BERTRAND, Amiens
Joel CHAZERAULT, Lens

- Pays de la Loire

Participation : 

Résultats : Avec12 voix d'avance, MG France dépasse la CSMF dans son pré carré. Viennent ensuite le SML, avec 7 élus, puis la FMF, avec 5 élus (NB : MG France et la FMF gagnent autant de sièges que la CSMF et le SML en perdent).

Elus :

MG France : 
Teddy BOURDET, Beaulieu sous la Roche
Véronique JAGUELIN, Le Mans
Philippe DELORME, Vertou
Emmanuelle VALAIS JOYEAU, La Guyonniere
Jean BOULET GERCOURT, Le Mesnil en Vallée
Pascale GEFFROY, Orvault
Philippe COLLEN, St Philibert de Bouaine
Bertrand DEMATTEO, Nantes
Louis-Marie RAIMBAULT, Cholet
CSMF-UNOF : 9 sièges
Luc DUQUESNEL, Mayenne
Jean-Gérald BERTET, Bouaye
François VERDON, La Gaubretière
Vincent SIMON, Ecouflant
Sophie FOURNIER, Le Mans
Marie ROCHETEAU, Bouaye
Michel BACHELET, St Sebastien sur Loire
Marie-Christine SALVATO, Château Gontier
Charles-Henry MERCIER, La Montagne
SML : 
William JOUBERT, Le Mans
Laurent PONS, Saint Nazaire
Christian MOUGLALIS, Nantes
Edmond BLERIOT, Nantes
Bernard RICHARD, Teloche
Emmanuel CHARRIE, Sille le Guillaume
Ouafae ALAOUI-LOFTI, La Bazoge
FMF : 
Pascal ARRIVE, Olonne sur Mer
Antoine REDOR, Vigneux de Bretagne
Hervé FEUILLETTE, La Regrippiere
Marcellin MEUNIER, Notre Dame de Monts
Christophe Lopez, Olonne sur Mer

- Bretagne

Participation : 

Résultats : La FMF arrive en tête (36.86 % - 11 élus) devant MG France (22.52 % - 7 élus), le SML (19.71 %  - 6 élus), la CSMF (13.78 % - 4 élus) et l'UC (07.13 % - 2 élus)

Elus :

FMF : 
Nikan MOHTADI, Quimper
Bénédicte DELAMARE, Bain De Bretagne
Pascal LAMY, Damgan
Jacques ROUILLIER, St Coulomb
Ivane AUDO, Lanester
Jean-Yves LOHEAC, Landerneau
Catherine NOEL, Pace
Sébastien THOS, Vannes
Gilles MEHEUT, Corseul
Ronan LE ROUX, Larmoplage
Pascal ANET, Bain de Bretagne
MG France : 7 sièges
Marie-Renée TOULET, Geveze
Jean-Pierre LAGUENS, Collinee
Lucas BEURTON-COURAUD, Pleyben
Alain BERTHIER, Languidic
Cédric FABRE, Geveze
Jean-Luc MILIN, Saint Brieuc
Uwe Martin SCHNEIDER, Vannes
SML : 
Thierry LABARTHE, Chantepie
Eric HENRY, Auray
Denis MAILLIU, Vannes
Nathalie CREFF-AZZOLIN, Clohars-Carnoet
Virginie BLONS, Rennes
Nicolas THUAL, Brehan
CSMF-UNOF : 
Hervé LE NEEL, Rennes
Frédéric MAS, Combourg
Nadia SIMON, Pleneuf Val-André
Daniel PENCOLE, Rennes
UC : 
Hubert SEVIN
Dr LE FOURN

- Normandie

Participation :

Résultats : La FMF arrive largement en tête (48.08 % - 11 élus) devant MGF (24.20 % - 5 élus), le SML (12.82 % - 2 élus), la CSMF (11.86 % - 2 élus) et l'UC (03.04 % - aucun élu).

Elus :

FMF : 
Antoine LEVENEUR, Caen
Philippe MAUBOUSSIN, Normanville
Thierry LEMOINE, Cerisy la Foret
Stéphane PERTUET, Barentin
Gilles TONANI, Caen
Marc BARRIERE, Damigny
Jean-Michel BUNEL, Maromme
Roseline PELUCHON, Val de Reuil
Philippe CHOLET, Tourlaville
Charles-Michel DINTIMILLE, Conches en Ouche
Marc DE LA PROVOTE, Bretteville Sur Laize
MG France : 
Laure LEFEBVRE AUGER, Louviers
Vincent MOLLET, Herouville Saint Clair
Régine CORNANGUER, Longny au Perche
Gaetan THENARD, Val de Saane
Stéphanie FEZZOLI, Falaise
SML : 
Messaouda MARGUIER, Evreux
Nina QUEDRU SERRA, Herouville Saint Clair
CSMF-UNOF : 2
Jean-Luc MARTINEZ, Darnetal
Nicolas SAINMONT, Deauville

- Centre

Participation : 42% 

Résultats : MGF (42.35 % - 9 élus) arrive en tête suivi de la CSMF (23.42 % - 4 élus), de la FMF (19.78 % - 4 élus) et du  SML (14.44 % - 3 élus)

Elus :
MG France : 
Alice PERRAIN, La Croix en Tourraine
Laurent JACOB, Tavers
Mickael MOREL, Saint Laurent Nouan
Olivier FERRAND, Marmagne
Laurent BRECHAT, Avoine
Denis MARCHAND, Reuilly
Philippe RIVIERE, Chartres
François-Xavier DECROP, Tours
Guy BERNARDIE, Orléans la Source
CSMF : 
Pierre BIDAUT, Gien
Gérald GALLIOT, Jouy
Jean-Pierre PEIGNE, Villeloin Coulange
Walter LANOTTE, Bourges
FMF : 
Corinne LE SAUDER, Olivet
Jean-Michel MATHIEU, Semblancay
Laurence PETINAY, Lamotte Beuvron
Jacques SICARD, Nevers
SML : 
Pascale RENAUD BRIVET, Saint Denis de l’Hôtel
Pierre DRAUGE, Tours
Yves QUESNEL, Prunay Cassere

- PACA

Participation :

Résultats : MGF arrive en tête (31.56 % - 13 élus) devant la FMF (26.41 % - 11 élus), le SML (17.79 % - 7 élus), l'UC (13.41 % - 5 élus) et la CSMF (10.83 % - 4 élus)

Elus :

MG France : 
Serge CINI, Marseille
Dominique BRIEUSSEL, Marseille
Bernard MUSCAT, Avignon
Viviane MANNEVY, Digne les Bains
Wilfrid GUARDIGLI, La Seyne sur Mer
Simon FILIPPI, Gap
Christian LHERITIER, Marseille
Sébastien ADNOT, Carpentras
Isabelle LECLAIR, Toulon
Marc ZECCONI, Saint Firmin en Valgodemard
Jean-Luc PINGUET, Marseille
Henri LIU, Morieres les Avignon
Pierre-François CHEVALLIER, Digne les Bains
FMF : 
Michel SCIARA, Istres
Florence ZEMOUR, Vitrolles
Marc BURLAT, Bandol
Christian CHILLI, Ampus
Jean-Pierre GARNIER, APT
Jean MARGARITORA, Nice
Anne-Marie ZACCONI CAUVIN, Nice
Olivier AMIEL, Aix en Provence
Marie-Claire TUFFERY ROMANO, Evenos
Jean-Pierre BAUSSON, Digne Les Bains
Bruno REBOUD, Ventabren
SML : 
Jean-François GIORLA, Marseille
Laurent SACCOMANO, Mouans Sartoux
Hervé BESANCON, Calvaire sur Mer
Michel GARNIER, Ensues la Redonne
Renaud FERRIER, Le Cannet
Patrick DESAMI, La Crau
Soraya TORTORELLI, Marseille
Union Collégiale : 
Meyer SABBAH, Grasse
Olivier FLOPIN, La Valette du Var
Patrice PETIT, Cannes
Antonin LECLERCQ, Beaulieu sur Mer
Raphaël PINILLA, La Valette du Var
CSMF-UNOF : 
Remy SEBBAH, Marseille
Hervé SAHY, Le Pontet
Simon BIHAR, Nice
Richard BOVET, Toulon

- Auvergne Rhone Alpes

Participation : 42,5%

Résultats : MGF obtient la majorité absolue (53.16 % - 22 élus), devançant la FMF (20.67 % - 8 élus), le SML (16.14 % - 6 élus) et la CSMF (10.04 % - 4 élus)

Elus :

MG France
Florence LAPICA, Lyon
Roland RABEYRIN, Le Puy en Velay
Alexandra GENTHON, Grenoble
Fabien RUAUD, Le Cendre
Claire GAULTIER, Saint-Etienne
Mickael GOLOSETTI, Montmelian
Isabelle DOMENECH BONET, Avermes
Alain CARILLION, Bourg Saint Andeol
Cécile LECOLLIER, Charnoz sur Ain
Nicolas DERAIN, Saint Alban Leysse
Agnes LAVILLE, Simandres
Karim TABET, Valence
Catherine THOMAS,  Vic le Comte
Gilles PERRIN, Grenoble
Laurence NAHON, Saint Jorioz
Vincent REBEILLE BORGELLA, Lyon
Laure ROUGE, Gannat
Pascal DUREAU, Venissieux
Jacques EYMIN PETOT TOURTOLLET, Grenoble
Christian LANDON, Clermont-Ferrand
Charlotte GINET, Tain l’hermitage
Charles PENCZ, Grezieu la Varenne
FMF
Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP, Lyon
Jean-Pierre ENRIONE-THORAND, Grenoble
David MACHEDA, Cranves Sales
Stéphanie BLACHON, Aix-les-Bains
Vincent LIBOUREL, Ecully
René-Pierre LABARRIERE, Annecy le Vieux
Didier ANNE, Lyon
Pascal JALLON, Meylan
SML
Charles Henry GUEZ, Ste Foy les Lyon
Jean-Antoine ROSATI, Chantelle
Christine SAUVAIRE, Chambery
Emmanuel JACTEUR-MONROZIER, Annecy
Jean-Charles AGNIEL, Lyon
Evelyne CHARTIER, Chamalières
CSMF-UNOF
Yannick FREZET, Rive de Gier
Julie MAZET, Monnetier Mornex
Patrick MONTANIER, Le Rouget
Michel TILL, Lyon

- Languedoc Roussillon Midi Pyrénées

Participation : 38,26%

Résultats : En voix, la FMF (32.65 %), avec le Dr Marty, président de l'UFML, dépasse d'une courte tête la liste présentée par MG France(31.33 %) et soutenue par le SNJMG qui fait élire son président, Théo Combes : ces listes obtiennent chacune 13 sièges. La CSMF (21.27 %), avec l'ancien président de l'UNOF, le Dr Combier, obtient 8 sièges et le SML (14.75 %) 6 sièges.

NB : L'examen détaillé des résultats donne pour l'ancienne région Midi Pyrénées (région des Dr Marty, Combes et Combier) : MG France 39.41% devant la FMF 30.7 %, la CSMF 17,03 % et le SML 12.79 %. Dans le Tarn (département des Dr Bayart, MG-France, et Combes, SNJMG, près de 2 médecins généralistes sur 3 ont voté pour la liste MG France/SNJMG).

Elus :

FMF : 
Jean-Marc LARUELLE, Montpellier
Leila LATROUS, St Jory
Jérome MARTY, Fronton
Michel BISMUTH, Labarthe sur Leze
Marie-Cécile BELIN SAUGET, Montpellier
François-Marie PRADEILLE, Fronton
Odile BOURGEOIS, St Orens De Gameville
Bruno GAY, Badens
Annie KROMMENACKER, Meze
Frederic DEFREYN, Vernet
David COSTA, Nimes
Alain COMBARIEU, Toulouse
Laurent AIGLE, Beziers
MG France : 
Marguerite BAYART, Realmont
Jean-Christophe CALMES, Frontignan
Jean-Louis BENSOUSSAN, Castelmaurou
Hélène SENTENAC-MOUROU, Carcassonne
Olivier DARREYE, Vayrac
Michel GALLAND, Labastide d’Anjou
Eva DECOTTE, Aureilhan
Christian FLAISSIER, Lasalle
Téophile COMBES, Gaillac
Serge GROMOFF, Balaruc-les-Bains
Brigitte CABANAT, Toulouse
Jean-Marc CASTADERE, L’Isle Jourdain
Anne BLANDINO PAULIN, Lafrançaise
CSMF-UNOF : 
Christian VEDRENNE, Maury
Michel COMBIER, Toulouse
Jean-Pierre BRUNOT, Nimes
Dominique BONNECUELLE, Rodez
François POULAIN, Palavas
Arnault GRUBER, Colomiers
Jean-Baptiste THIBERT, Salses le Château
Jean-Claude LUCIEN, Tarbes
SML : 
Marc EGOUMENIDES, Montpellier
Marie-Ange BOULESTEIX, Cahors
Yvan MACHETO, Toulouse
Dominique JEULIN, Montpellier
Cyrille CHAUGNE, Toulouse
Pierre RADIER, Bagnols sur Cèze

- Aquitaine Limousin Poitou Charente

Praticipation :  44,02% (5 points de moins par rapport à la moyenne des taux de participation observés dans les trois régions en 2010).

Résultats : MG France (33,53%) arrive en tête du scrutin avec 14 élus devant la CSMF (26,97%) avec 11 sièges. La FMF (20,01%) obtient 8 sièges et le SML (17,49%), 7 siéges.

Elus :

MG France : 
Bernard PLEDRAN, Bordeaux
Sandrine SANTOUL, Monein
Jean-Christophe NOGRETTE, Feytiat
François TRICOT, La Rochelle
Didier SIMON, Mont de Marsan
Martine PELAUDEIX, Ambazac
Noel MARTIN, Montbron
Gérard BOSSEVAIN, Creysse
Christian DELPEYROUX, Limoges
Sylvie DUHAMEL, Bordeaux
Philippe MOREAUD, Pessac
Eric SURY, Chauvigny
Maryse GARRABOS, Mont de Marsan
Elisabeth BOUSSEYROUX LAMAGAT, Jugeals-Nazareth
CSMF-UNOF : 
Philippe BOUTIN, Poitiers
Dany GUERIN, Bordeaux
Jean-Marie CONQUET, Saint-Vaury
Béatrice FAZILLEAUD, Chatelaillon
Jean-Luc DELABANT, Bordeaux
Fouad OU-RABAH, Prayssas
Arnaud CASTETS, Langon
Philippe FAROUDJA DEVEAUX, Saint Pardoux la Rivière
Claude BERRARD, Poitiers
Nicolas BRUGERE, Bordeaux
Jean-Guillaume DARMAILLACQ, Amou
FMF : 
Kamel HAMTAT, Serres Castet
Christian FAURE, Limoges
Claire CADIX, Ger
Jean-Claude ETILE, Royere de Vassivière
Hermann NEUFFER, Bordeaux
Patrick DE CASANOVE, Ondres
Christian NAVEZ, St Colomb de Lauzun
Mickael FRUGIER, Le Vigen
SML :
Philippe BOUCHAND, Bignoux
Bernard JOUVES, Bordeaux
Bruno SABOURET, Bergerac
Patrick MOUNIER, Bordeaux
Marie France TISSERAUD TARTARIN, Chauvigny
Imad CHAABAN, Agen
Jocelyne MONROY, Bordeaux

- Bourgogne Franche Conté

Participation : 50,3%

Résultats : MG France (32.06 %  -  7 élus) arrive en tête, suivi de la FMF (23.61 % - 5 élus), du  SML (19.24 % - 4 élus), de la CSMF (12.64 % - 2 élus) et du nouveau venu : FML (12.45 % - 2 élus) qui comptait dans ses rangs des élus dissidents de MG France (dont l'ancien président, Martial Olivier-Koehret qui n'est pas élu) 

Elus : 

MG France : 
Aurelien VAILLANT, Seurre
Marc GIUSTI, Montenois
Anne-Laure BONIS, Dijon
Céline QUENAUD, Besançon
Richard CHAMPEAUX, Guillon
Henri GUIGON, Gissey sur Ouche
Michel SERIN, St Amand en Puisaye
FMF : 
Christophe THIBAULT, Charmoy
Guy BARBERET, Belfort
Philippe COLAS, Auxonne
Luc GRIESMANN, Belfort
Claude CHALUMEAU, Simard
SML : 
Christine BERTIN-BELOT, Besançon
Emmanuel BARRA, Chenove
Christophe RUEDIN, Besançon
Marie-Hélène RAPILLIARD, Dijon
CSMF-UNOF : 
Dominique CHAPUIS, Montchanin
Stéphane ATTAL, Saone
FML : 
Pierre BOBEY, Menoncourt
Emmanuel DEBOST, Plombières les Dijon

- Corse 

Participation : 45,81% (71,47% en 2010)

Résultats : 8 sièges pour la CSMF (54,33 %) et 7 pour MG France (45,67 %)

Elus :

CSMF : 
Antoine GRISONI, Solenzara
François AGOSTINI, Calenzana
Paul-André COLOMBANI, Ste Lucie de Porto Vecchio
Bernard DIANOUX, Bastia
André ROCCHI, Prunelli Di Fiumorbo
Pierre CASTELLANI, Ponte Leccia
Augustin VALLET, Ajaccio
Noel SERRADEL, Erbalunga
MG France : 
Marc CASTELLANI, Valle Di Campoloro
Bernard CORNEILLE, Sartene
Thierry DAHAN, Cozzano
Henri AMBROSI, Bastia
Denis MORETTI, Peri
Annie LOGLI POUMEROL, Erbalunga
Antoine MATTEI, Bastia

- La Réunion 

Participation :

Résultats : La CSMF (34,08%) maintient son nombre d’élus avec 5 sièges, à égalité avec MG France (31.27) qui en perd un. La FMF (25,35%) progresse de 1 à 4 élus alors que le SML (9,3%) ne conserve plus qu’un siège sur les 3 de 2010.

 

NB : Résultats globaux pour les autres collèges :

 

Dans le collège des chirurgiens, des anesthésistes et des gynécologues-obstétriciens (spécialités de bloc) :

Participation : 42,38 % 

Le Bloc (organisation composée du SYNGOF, de l’AAL et de l’UCDF) : 66,79 % (58,24% en 2010)
CSMF : 12,37% (19,09% en 2010)
SML : 12,95% (13,31% en 2010)
FMF : 5,74% (6,74% en 2010)
Union Collégiale : 1,54% (1,10% en 2010)
FML : 0,61% (Absent en 2010)

 

Dans le collège des autres médecins spécialistes :

Participation : 34,95 % 

CSMF :  40,65% (50,89% en 2010)

SML : 28,94% %  (29,94% en 2010)

FMF : 21,77% (16,05% en 2010)

Le Bloc : 4,41% (Absent en 2010)

Union Collégiale : 3,27% (1,91% en 2010)

FML : 0,96% (Absent en 2010)

Alliance : Absent cette année (1% en 2010).

Vaccination anti grippale 2015-2016 en Metropole

1- Cadre national et international de la vaccination

 

Cadre international :

 

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) édite chaque année une recommandation sur la composition des vaccins, en février pour l’hémisphère Nord et en septembre pour l’hémisphère Sud. 

La composition du vaccin contre la grippe est actualisée chaque année en fonction des souches qui ont circulé majoritairement durant l’hiver précédent et qui sont les plus susceptibles d’être présentes lors de l’hiver suivant.

Pour la saison grippale 2015-2016 (hiver dans l'hémisphère Nord), le réseau de surveillance de la grippe de l'OMS (le GISRS) recommande le vaccin avec : 

  •  A/California/7/2009 (H1N1)pdm09 (responsable de la dernière pandémie grippale, apparue en 2009) ; 
  •  A/Switzerland/9715293/2013 (H3N2) (l'invité surprise de l'épidémie 2014-2015) ;
  •  B/Phuket/3073/2013 (lignée Yamagata).

NB : Les deux dernières souches diffèrent de l'année précédente

Il est recommandé que les vaccins quadrivalents contenant deux virus grippaux B renferment aussi les trois virus ci-dessus et une souche B/Brisbane/60/2008 (Victoria) – inchangée par rapport à l'année dernière.

Ces vaccins quadrivalents ne font pas l'objet en France de recommandation particulière. Sur le plan pratique, deux spécialités de vaccins quadrivalents sont disponibles en 2015-2016 pour la première fois en France : le vaccin inactivé injectable (Fluarix Tetra) et le vaccin vivant atténué intranasal (Fluenz Tetra).

Rappel : Dans la nomenclature utilisée pour définir ces souches, on trouve dans l'ordre la lettre (A ou B) désignant le type de virus grippal, le lieu d'isolement de la souche virale, le numéro de la souche, l'année d'isolement puis, pour les virus de type A uniquement, l'année d'isolement.

 

Il faut environ deux semaines après avoir été vacciné pour être protégé. Une seule injection annuelle suffit, mais pour les enfants de moins de neuf ans, jamais vaccinés contre la grippe, deux injections, à quatre semaines d’intervalle, sont nécessaires.

 

Cadre national :

 

Liste des indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie :
― les personnes âgées de soixante-cinq ans et plus ;
― les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse ;
― les personnes, y compris les enfants à partir de l'âge de six mois, atteintes des pathologies suivantes :
― affections broncho-pulmonaires chroniques répondant aux critères de l'ALD 14 (asthme et BPCO) ;
― insuffisances respiratoires chroniques obstructives ou restrictives quelle que soit la cause, y compris les maladies neuromusculaires à risque de décompensation respiratoire, les malformations des voies aériennes supérieures ou inférieures, les malformations pulmonaires ou les malformations de la cage thoracique ;
― maladies respiratoires chroniques ne remplissant pas les critères de l'ALD mais susceptibles d'être aggravées ou décompensées par une affection grippale, dont asthme, bronchite chronique, bronchiectasies, hyperréactivité bronchique ;
― dysplasie broncho-pulmonaire traitée au cours des six mois précédents par ventilation mécanique et/ou oxygénothérapie prolongée et/ou traitement médicamenteux continu (corticoïdes, bronchodilatateurs, diurétiques). ;
― mucoviscidose ;
― cardiopathies congénitales cyanogènes ou avec une HTAP et/ou une insuffisance cardiaque ;
― insuffisances cardiaques graves ;
― valvulopathies graves ;
― troubles du rythme graves justifiant un traitement au long cours ;
― maladies des coronaires ;
― antécédents d'accident vasculaire cérébral ;
― maladie hépatique chronique avec ou sans cirrhose ;
― formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie, poliomyélite, myasthénie, maladie de Charcot) ;
― paraplégie et tétraplégie avec atteinte diaphragmatique ;
― néphropathies chroniques graves ;
― syndromes néphrotiques ;
― drépanocytoses, homozygotes et doubles hétérozygotes S/C, thalasso-drépanocytose ;
― diabète de type 1 et de type 2 ;
― déficits immunitaires primitifs ou acquis (pathologies oncologiques et hématologiques, transplantation d'organe et de cellules souches hématopoïétiques, déficits immunitaires héréditaires, maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur), excepté les personnes qui reçoivent un traitement régulier par immunoglobulines. Sujets infectés par le VIH quels que soient leur âge et leur statut immunovirologique ;
― l'entourage familial des nourrissons âgés de moins de six mois présentant des facteurs de risque de grippe grave ainsi définis : prématurés, notamment ceux porteurs de séquelles à type de broncho dysplasie et enfants atteints de cardiopathie congénitale, de déficit immunitaire congénital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d'une affection de longue durée (cf. supra) ;
― les personnes obèses avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 kg/m² ;
― les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d'hébergement quel que soit leur âge ;
― les professionnels de santé libéraux en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère : médecin généraliste, infirmier, sage-femme, pédiatre, pharmacien titulaire d'officine, masseur-kinésithérapeute.

 

Les vaccins sont pris en charge par l'Assurance Maladie uniquement pour les bénéficiaires de la campagne anti grippe et pendant la durée de celle ci (du 12 octobre 2014 au 31 janvier 2016).

 

Liste des vaccins pris en charge (avec leur prix) :

- Agrippal (6,14 euro),

- Fluarix (6,14 euro),

- Immugrip (6,14 euro),

- Influvac (6,14 euro),

- Vaxigrip (6,14 euro).

NB 1 : Tous les vaccins admis au remboursement par la Sécurité Sociale sont trivalents inactivés, sans virus vivant, et sans adjuvant lipidique.

NB 2 : Le vaccin grippal sur culture cellulaire Optaflu est disponible dans les hôpitaux et les structures privées qui en ont fait la demande.

 

Si un médecin souhaite prescrire le vaccin à un patient non ciblé par la campagne, il doit porter sur l'ordonnance la mention NR (non remboursable).

 

En pratique, pour le patient, trois situations peuvent se présenter :


1. Il s'est déjà fait vacciner les années précédentes.
S'il a déjà bénéficié d'une prise en charge de l'Assurance Maladie pour la vaccination antigrippale au cours des années précédentes, ses démarches sont simplifiées : il peut retirer le vaccin directement à la pharmacie et se faire vacciner par une infirmière de son choix, sans prescription médicale préalable. Il lui suffit de présenter le bon de prise en charge intitulé « Vous avez déjà été vacciné contre la grippe ».


2. Il se fait vacciner pour la première fois.
Il doit d'abord consulter son médecin traitant en lui apportant son bon de prise en charge. Le médecin pourra lui prescrire le vaccin antigrippal en l'absence de contre-indication. Il passe alors chez son pharmacien qui lui remettra gratuitement le vaccin puis chez son infirmier (sur prescription), ou le médecin lui-même, qui injectera le vaccin. 


3. Il s'agit d'une femme enceinte et/ou d'une personne souffrant d'obésité.

Le patient doit en parler à son médecin traitant qui pourra lui prescrire le vaccin antigrippal en l'absence de contre-indication et lui éditer un imprimé de vaccination gratuite vierge sur son espacepro-cps.ameli.fr. Le patient passe alors chez son pharmacien qui lui remettra gratuitement le vaccin puis chez son infirmier (sur prescription), ou le médecin lui-même, qui injectera le vaccin. 


À noter : la prescription médicale du vaccin antigrippal reste obligatoire pour les enfants et les femmes enceintes, même si ils ont déjà été vaccinés les années précédentes.

 

Vaccination des professionnels de santé libéraux : l'Assurance Maladie (CNAMTS + MSA + RSI) a adressé en septembre aux professionnels de santé libéraux en contact avec des sujets à risque sévère et des personnes infectées un courrier d’invitation à la vaccination anti grippale auquel est joint un bon nominatif de prise en charge du vaccin.

Déplorant, à nouveau, l'oubli par l'Assurance Maladie des professionnels de santé remplaçants, le SNJMG a continué de proposer aux remplaçants en Médecine Générale qui souhaitaient se faire vacciner de se faire prescrire le vaccin par un des médecins qu'ils remplacent ou par leur médecin traitant (voire eux même si c'est le cas), voire de récupérer, avec son accord, le vaccin d'un médecin qui a décidé de ne pas se faire vacciner...

 

2- Utilité de la vaccination

 

Les autorités sanitaires françaises considérent la vaccination comme la principale mesure de prévention de la grippe. Leur politique vaccinale vise à protéger les personnes pour lesquelles la grippe peut être grave. Pour ces personnes, l’objectif est avant tout de réduire le risque de décès et de complications graves en cas de grippe.

Les autorités sanitaires françaises précisent que l’efficacité du vaccin est variable selon les années, selon les souches et selon les âges mais reste globalement modérée. (Ref.)

Documentation :

Affichette "Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière"(PDF - 222.6 ko)

Cinq idées reçues sur la vaccination contre la grippe saisonnière(PDF - 186.6 ko)

Vaccination contre la grippe saisonnière. Questions/réponses Profes...(PDF - 227.8 ko)

Aide-mémoire sur la vaccination antigrippale. Professionnels de san...(PDF - 218.6 ko)

Avis et rapport relatif à l’efficacité de la vaccination contre la ...(PDF - 1.2 Mo)

Avis du Haut conseil de la Santé publique relatif à la vaccination contre la grippe saisonnière chez les personnes atteintes d'une hépatopathie chronique avec ou sans cirrhose (PDF - 138.6 ko)

Avis du Haut conseil de la Santé publique relatif à l'actualisation de la vaccination contre la grippe saisonnière dans certaines populations : femmes enceintes et personnes obèses (PDF - 113.8 ko)

 

Selon les sources indépendantes disponibles, l'efficacité du vaccin serait au mieux de 50% (deux fois moins de grippe chez les sujets vaccinés). Toutefois, selon la Collaboration Cochrane (Synthèse de la Collaboration Cochrane collaborationéditée en 2010 et mise à jour en 2012), si la vaccination permet peut-être d’éviter une grippe sur deux, il n’existe aucune preuve que le vaccin soit efficace sur les complications de la grippe et notamment les décès. Et dans le cas des nourrissons, la Collaboration Cochrane précise en 2012 : "In children under the age of two, the efficacy of inactivated vaccine was similar to placebo".

Dans l'article récapitulatif pour Atoute.org (fait en 2010 et mis à jour en 2012), Dominique Dupagne précise que "le vaccin permet de diminuer au mieux par deux la probabilité d’être alité et incapable de travailler plusieurs jours, tous les dix ou quinze ans". Et en octobre 2015, toujours sur atoute.org, il rappelle : "Se vacciner tous les ans contre la grippe induit une immunité modeste et éphémère. La maladie grippale apporte au contraire une immunité forte, durable, et étendue à des virus grippaux proches de celui ayant provoqué la maladie. Priver durablement des adultes d’une immunité naturelle pourrait avoir des conséquences graves lors de leur grand âge".

Dans son analyse de Décembre 2012, Recommandations vaccinales: Avis d'experts, Jean Claude Grange estime que ni l'obésité ni la profession de médecin généraliste ne sont des indications pour la vaccination. 

Margaret McCartney signale dans un article publié par le BMJ en 2014 : "The evidence is uncertain among people with asthma9; however, flu vaccination does seem to usefully reduce exacerbations in people who have chronic obstructive pulmonary disease.10"

Selon la revue Prescrire :

- "la vaccination grippale des patients dont la fonction hépatique est altérée de manière chronique apparaît raisonnable". (Ref)

- "Se faire vacciner contre la grippe après 65 ans semble éviter des complications graves surtout chez les personnes les plus fragiles". (Ref)

Selon la revue Minerva :

- "L’efficacité de la vaccination contre l’influenza du personnel de maison de repos avec comme objectif la prévention de complications de la grippe parmi les résidents telle une hospitalisation ou le décès par pneumonie n’est pas montrée". (Ref)

Enfin, selon Vaccination of Health Care Workers to Protect Patients at Increased... (CDC - 20.07.12), il n'y a pas de référence scientifique indépendante démontrant l'intérêt de vacciner les professionnels de santé pour protéger les patients qu'ils soignent.

Documentation complémentaire :

Article de la Revue Prescrire sur la vaccination 2013-2014 (réservé aux abonnés)

 

 

 

 

Pour en savoir plus : Revue de presse sur les vaccinations antigrippales depuis 2010

 

3- Risques de la vaccination

 

Vaccins contre la grippe saisonnière :

Selon l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), "Plus de cinquante années d’utilisation dans le monde de ces vaccins trivalents en confirment la sécurité d’emploi". Les effets indésirables les plus fréquents sont des effets bénins et transitoires comme des réactions au site d’injection (douleurs et rougeurs), voire des réactions systémiques telles que des douleurs musculaires, des malaises, des céphalées et/ou une fièvre légère. La survenue de réactions allergiques graves demeure quant à elle extrêmement rare (<1 cas/million de doses vaccinales). (Ref.)

Vaccin USA contre la grippe porcine de 1976 :

Si une association entre la vaccination antigrippale et la survenue d’un syndrome de Guillain-Barré, affection auto-immune neurologique, a été évoquée en 1976 aux Etats-Unis lors d’une campagne de vaccination de 45 millions de personnes contre la grippe porcine, une revue de la littérature montre que ce risque est rare. Il ne concerne en effet qu’un cas de plus par million de personnes vaccinées par rapport à la fréquence attendue dans la population adulte. En revanche, la grippe est considérée comme un des facteurs de risque possible du syndrome de Guillain-Barré avec une incidence de l’ordre de 4 à 7 pour 100 000 sujets grippés. (Ref.)

Vaccins contre la grippe A(H1,N1)2009 :

Voir la revue de presse : Quid du vaccin contre la grippe A ?

Jeunes Installés : Votez !

 

 

Jusqu’au 12 octobre 2015, les médecins installés sont appelés à élire leurs représentants aux Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS).

 

Initialement séduit par l'ambition de démocratie professionnelle et d'implication des médecins non-salariés dans le système de Santé, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a été déçu par les pratiques de certaines URPS actuelles qui n’hésitent pas à collaborer avec l'industrie pharmaceutique.

 

Le mode de scrutin est lui aussi contestable, puisque les médecins remplaçants, contingent essentiel de l’offre de soins libérale, en sont exclus. Enfin les critères de validation des listes favorisent les syndicats déjà installés au détriment d’autres alternatives démocratiques.

 

Toutefois, il serait irresponsable pour les représentants des jeunes médecins d’appeler ceux-ci à s’abstenir de participer à ce scrutin. En effet, les résultats à cette élection décideront de la représentativité conventionnelle des différents syndicats de médecins installés et donc de la prochaine convention qui va régir nos conditions d’exercice pour les 5 années à venir.  

 

Après avoir soutenu certaines listes régionales MG-France/SMG aux élections de 2010, le SNJMG participe symboliquement en 2015 à deux listes régionales sous l’étiquette MG-France (une en Ile de France et une en Languedoc Roussillon/Midi-Pyrénées) après étude de la compatibilité de nos revendications et de nos valeurs avec celle des syndicats en lice.

 

En ce qui concerne les candidats SNJMG, ils s’engagent s’ils sont élus à rendre les URPS plus utiles aux médecins et à s'opposer à toute collaboration avec l'industrie pharmaceutique.

 

Ne laissez pas d’autres décider de votre avenir ! Votez !

 

 

Pour en savoir plus :

les enjeux des élections aux URPS

- l'organisation pratique du vote

 

 

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

 

 

Pour une Sécurité Sociale réaffirmée

 

 

Le projet d’obligation de tiers-payant tel que Madame Touraine entend nous l’imposer ouvre la porte des cabinets de médecine générale aux assurances complémentaires : nous refusons d’être les agents de cette marchandisation de la Santé ! Si le ticket modérateur doit être pris en charge pour tous, qu’il le soit par l’Assurance Maladie publique et solidaire !

 

L’harmonisation des régimes de Sécurité Sociale ferait gagner aux professionnels de Santé un temps précieux, plus utilement consacré aux patients. Le monde du travail actuel étant de plus en plus mobile, il est absurde de faire naviguer les assurés sociaux d’un régime à l’autre, avec les ruptures de protection que cela implique. Mme Touraine, ayez le courage d’une vraie réforme de fond, en fusionnant sans délai toutes les caisses nationales en une seule Assurance Maladie publique et solidaire !

 

Les jeunes médecins qui ont fait le choix d’un exercice conventionné en secteur 1 attendent aussi de l’Assurance Maladie respect, écoute et protection. Le harcèlement pratiqué par certaines caisses, l’esprit bureaucratique et la paperasserie administrative peuvent être une cause de découragement pour les vocations médicales les plus sincères. En tant que praticiens conventionnés, il serait également logique de bénéficier d’une protection sociale digne de ce nom pour les accidents de travail, la maladie et la maternité. Enfin, la place des médecins qui connaissent la réalité du terrain devrait être repensée pour une vraie démocratie participative au sein d’une Assurance Maladie publique et solidaire.

 

En ce lundi 5 octobre 2015, si les Jeunes Médecins Généralistes sont en grève c’est pour demander une refondation de notre système de Santé où il fera bon exercer une médecine humaniste.

 

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57 - frelat.emilie@gmail.com

 

Mouvement du 5 octobre 2015

 
 
Le mouvement de protestation contre la Loi de Santé débuté à l'automne 2014 se poursuit en l'absence de satisfaction des revendications portées par les professionnels de Santé.
 
Une nouvelle journée d'action plurisyndicale, sous forme de grève et/ou de manifestations, est prévue ce lundi 5 octobre 2015. 
 
Les adhérents du SNJMG et plus largement tous les jeunes médecins qui souhaiteront s'y associer sont toujours couverts par le préavis illimité de grève déposé le 23 mars 2015, qui reste valable en l'absence de prise en compte de nos revendications (Cf.pièce jointe ci dessous).   

Au delà de ce préavis, le SNJMG met à la disposition des internes et des remplaçants en Médecine Générale une fiche de conseils pratiques pour la participation au mouvement.

 
Toutefois le SNJMG se désolidarise par avance de toute action violente qui aboutirait à des atteintes à l'intégrité physique de personnes ou à des dégâts matériels.
 
La suite à donner au mouvement sera l'un des sujets débattus par l'Assemblée Générale du SNJMG à l'occasion des Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes qui auront lieu le 21 novembre prochain à Paris.  
 
 
 
Préavis de grève illimité :
 
 
 

IMG : Rentrée et choix de stages 2015-2016

Le SNJMG souhaite une bonne rentrée à tous les Internes de Médecine Générale !

Pour tout savoir sur cette rentrée 2015, le SNJMG a publié un billet d'information sur le réseau inter-med.net

Nous avons aussi édité sur notre site Internet un web diaporama de présentation de l'internat de Médecine Générale à destination de la nouvelle promotion 2015 d'IMG et nous organisons deux réunions sur Paris :

- le 23 septembre 2015 à 20h : une réunion d'accueil et d'information des nouveaux internes sur l'internat de Médecine Générale (Intervenant : Mr Cerqueira - Revue Prescrire)

- le 08 octobre 2015 à 20 h ; une réunion d'informations et conseils sur comment choisir son premier stage d'IMG à Paris (Intervenant : Pr Jaury - Coordination du DES de MG en Ile de France)

A bientôt

Démographie médicale, l’amendement de trop !

 

Manifestement la politique de santé est le continent noir de nos hommes politiques. On a beau expliquer et ré-expliquer, ça ne rentre pas... Et chacun y va donc de son petit couplet soi-disant de « bon sens », qui n’est autre qu’un aveu d’ignorance de la complexité de la situation, des problématiques et des solutions à apporter.

C’est ainsi que le serpent de mer de la coercition à l’installation des médecins revient régulièrement sur le tapis soit à l’Assemblée soit au Sénat. Il faut dire que l’absence d’une ligne politique cohérente de la part de l’exécutif dans le domaine de la santé est sans doute responsable de telles « initiatives » parlementaires intempestives.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) en a eu une nouvelle preuve la semaine dernière, suite à la visite du Président de la République à Vesoul et à son discours sur la santé dans le cadre de la ruralité. Prétendre traiter le problème de la démographie médicale par le saupoudrage de quelques maisons de santé sur le territoire, sans certitude de disposer des professionnels de santé pour les faire fonctionner, tout comme miser sur des contrats d’engagement de service public (CESP) à l’éthique douteuse (discrimination des étudiants sur leur origine sociale) et au résultat incertain, tout ceci n’est guère à la hauteur.

 

La nature ayant horreur du vide, comment s’étonner du geste désespéré de certains élus locaux qui, pris de panique, décident de se tirer une balle dans le pied ? C’est ainsi que le sénateur du Doubs, Jean-François LONGEOT, suivant l’exemple d’illustres prédécesseurs, a lui aussi réinventé la poudre : le non-conventionnement des médecins en zone «surdotée ».

Dans le cadre de l’examen par le Sénat du projet de loi de Santé, il a proposé au vote un amendement à l’article 12 quater A  ainsi libellé : « Dans les zones, définies par les agences régionales de santé en concertation avec les organisations syndicales représentatives des médecins au plan national, dans lesquelles est constaté un fort excédent en matière d'offre de soins, le conventionnement à l'assurance maladie d'un médecin libéral ne peut intervenir qu'en concomitance avec la cessation d'activité libérale d'un médecin exerçant dans la même zone.»

On cherchera avec intérêt dans la réalité les zones « avec fort excédent » de médecins généralistes… Il faudra bien qu’un jour sénateurs et députés lisent l’Atlas de Démographie Médicale de l’Ordre des Médecins pour découvrir la situation : ces zones « surdotées » n’existent plus depuis plusieurs années, la chute des effectifs de médecins généralistes étant générale sur le territoire et, bien loin des clichés éculés, le premier désert médical est aujourd’hui l’Ile-de-France.

Effet garanti de la mesure ! En tout cas sur la fuite des étudiants en médecine ! Pour ne pas être pris au piège coercitif annoncé par de tels signaux, ils choisiront logiquement d’autres carrières que l’installation en médecine générale.

 

Le plus dramatique c’est que les vraies solutions sont déjà bien connues, et décrites dans différents rapports restés sans suite, mais le courage politique de réformer réellement le système de santé semble manqué.

Rappelons les propositions déjà exprimées par le SNJMG, résumées autour de 3 axes.

 

1.   Rendre attractive la médecine générale pour les étudiants, ce qui suppose de corriger d’urgence les éléments de dévalorisation symbolique par rapport aux autres spécialités :

-       nombre et place des enseignants de médecine générale dans les facultés,  

-       durée de l’internat,

-       perspectives professionnelles et universitaires,

-       discriminations tarifaires.

 

2.   Favoriser l’installation, ce qui impose de rapidement : 

-       sécuriser l’exercice libéral conventionné par une véritable protection sociale,

-       supprimer des tâches administratives afin de libérer du temps médical,

-       reconnaître et rémunérer le rôle de synthèse et de coordination du médecin généraliste,

-       flécher des dotations conventionnelles pour moderniser le fonctionnement des cabinets.

 

3.   Encourager une répartition géographique adéquate, avec comme outils :

-       une découverte de la diversité des territoires grâce aux stages d’externes et aux semestres d’internat,

-       une information précise, actualisée et accessible sur les besoins en santé des territoires,

-       un accompagnement facilitateur, logistique et financier des projets portés par des professionnels de santé, 

-       une majoration spécifique des dotations structurelles pérennes dans les zones en difficulté afin d’y développer les fonctionnements les plus efficients possibles, qui pourront reposer, selon la situation locale, sur l’initiative libérale ou sur le salariat.

 

Mais attention ! Qu’un seul de ces trois piliers manque et ce sera la catastrophe. En effet, les mesures incitatives de répartition ne pourront porter des fruits que si les étudiants sont suffisamment nombreux à choisir d’exercer la médecine générale. Bien entendu toute mesure coercitive aboutira à l’effet inverse. Pour arroser la France entière, encore faut-il qu’il y ait de la pression dans le tuyau !

Le SNJMG invite le Sénateur LONGEOT et les autres responsables politiques à venir rencontrer les jeunes généralistes lors de leurs Assises Nationales le samedi 21 novembre et notamment à participer à la table ronde intitulée « Politiques et jeunes médecins : un dialogue de sourds ? »…

 

 

Contacts Presse :

Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

 

 

Pétition contre Servier… et plus !

 

Dès la publication du "Manifeste des 30 médecins, philosophes et personnalités engagées" exhortant "les professionnels de santé à reconsidérer leurs liens avec le groupe pharmaceutique SERVIER", le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a souhaité s’y associer, notamment par la signature de son président et celle de nombreux adhérents.

 

Engagé sur ce dossier depuis 2011, le SNJMG exige bien entendu l’indemnisation sans tergiversations des victimes du MEDIATOR, mais aussi que soient tirées toutes les conclusions de ce drame sanitaire. Car la problématique de la manipulation dans le domaine de la santé s’étend au-delà du cas particulier de ce laboratoire.

 

Dernier exemple mediatique en date : le site Mediapart a révélé le 9 juillet 2015 qu'une application médicale pour smartphones lancée par une filiale du laboratoire Merck permettait d'enregistrer le comportement des médecins afin de leur délivrer des publicités ciblées.

 

L'industrie pharmaceutique prend en effet soin d'entretenir des liens d'intérêt non seulement avec les médecins, mais aussi avec toutes les parties prenantes du système de santé, notamment les patients (personnalités, associations) et les institutions (para) publiques. 

 

Ainsi le Journal du dimanche révélait le 9 août 2015 l'existence d'un partenariat entre des caisses d'assurance maladie, des mutuelles, des ARS, des structures de PMI et le laboratoire GSK pour un logiciel permettant de connaître la couverture vaccinale à l'échelle d'une ville ou d'un quartier. Cette expérience, baptisée CartoVaccins® (marque déposée pour la France par GSK en 2011) concernait au départ le vaccin contre la rougeole, dont l'un des deux commercialisés en France est... un produit GSK.

 

Alors que les vaccins constituent un réel enjeu santé publique, et qu'ils ont pu à plusieurs reprises susciter la suspicion d'une partie de la population, comment les institutions sanitaires françaises peuvent-elles laisser s'instaurer une telle privatisation de la politique de santé sans même y discerner le moindre problème ?

 

Notons que le ministère de la Santé n’a toujours pas accédé à la demande de l'association FORMINDEP, que nous soutenons, de dénoncer le rapport « Dhumeaux » concernant les traitements de l’hépatite C en raison des conflits d’intérêts de ses rédacteurs.

 

Le SNJMG invite tous les acteurs du monde de la Santé à prendre conscience de ces tentatives de manipulation, à les refuser dans leur quotidien, à agir pour changer les comportements.

 

 

Contacts Presse :

Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

 

Elections URPS - Médecins 2015 : Quels enjeux ?

 

Du 5 au 12 octobre prochains les médecins installés sont appelés à élire leurs représentants aux Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS).

 

De quoi s’agit-il ?

Créées par la loi HPST de Juillet 2009 (sur le modèle des anciennes Unions Régionales des Médecins Libéraux issues des Ordonnances Juppé), les URPS sont des assemblées représentatives des professionnels installés non-salariés des différents métiers de la santé. Interlocutrices officielles des Agences Régionales de Santé (ARS), les URPS participent à l’évaluation, l’amélioration et l’organisation des politiques de santé à l’échelle de la région, contribuant ainsi à contrebalancer les dérives technocratiques par une expérience du terrain (Pour en savoir plus : infos pratiques)

Au-delà du rôle de proximité essentiel des futurs élus, les résultats à ces élections professionnelles servent aussi de base pour déterminer la représentativité des syndicats médicaux « seniors » au niveau national.

Au moment où le visage final de la Loi de Santé reste incertain et où vont s’ouvrir des négociations pour une nouvelle Convention Médicale qui durera 5 ans, l’enjeu est donc crucial.

 

Comment les syndicats « juniors », et notamment le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), peuvent-ils agir sur ce levier qui conditionne l’avenir de notre métier et de notre système de santé ? La chose n’est pas aisée car les statuts actuels des URPS excluent de ce scrutin tous les médecins remplaçants, même thésés. L’argument avancé pour cette relégation est la mobilité des remplaçants et leur absence d’implantation locale fixe. Ce raisonnement ne nous semble ni exact ni légitime, car les médecins remplaçants dès lors qu’ils sont immatriculés en tant que professionnels libéraux ont pour adresse professionnelle celle de leur domicile, laquelle est d’ailleurs prise en compte pour leur faire payer la contribution économique territoriale (CET)… Le SNJMG réclame un amendement à la Loi de Santé pour modifier les statuts des URPS afin que les médecins remplaçants thésés puissent de façon logique y être électeurs et éligibles.

Dans les conditions réglementaires actuelles, l’implication des syndicats « juniors » est donc forcément limitée. Cependant le SNJMG n’a pas l’habitude de céder à la facilité et nous n’entendions pas pour notre part botter en touche. En effet le destin de la Médecine Générale pour ces 5 prochaines années est en jeu.

 

Le SNJMG a étudié soigneusement le choix qui nous est proposé :

  • Le passif est lourd du côté de la CSMF et du SML, signataires de la convention de 2005 qui a aggravé le décrochage de la médecine générale par rapport aux autres spécialités. Rayée d’un trait de plume, l’option médecin référent a été remplacée par un médecin généraliste « traitant » sans moyens, tandis que toutes les autres spécialités bénéficiaient dans le même temps de l’ouverture de différentes majorations (« C2 », « Majoration Provisoire Clinique » à 2 €, « Majoration de Coordination Spécialiste » à 3 € ou « Dépassement Autorisé » récompensant le contournement du parcours de soins …) Résultat logique : entre 2005 et 2011 la croissance des honoraires des médecins généralistes s’est limitée à 2 %, bien en-dessous de l’inflation, alors qu’elle a été de 11 % pour les autres spécialités… 

 

  • Autre syndicat polycatégoriel, la FMF avait pu sembler progressiste en reprenant l’idée du SNJMG d’un « secteur unique revalorisé ». Malheureusement la FMF promeut en fait le principe des dépassements d’honoraires généralisés, prend la défense du président de la CARMF quand il met en péril l’intérêt des médecins de secteur 1 en voulant supprimer l’ASV, et finalement conclut une alliance électorale avec l’UFML, organisation aux nombreux participants poujadistes dont les valeurs sont totalement incompatibles avec celles du SNJMG (Cf. ci-dessous).

 

  • UFML, Union Collégiale (UC), FML et autres… Les syndicats, associations et autres groupuscules ultra-libéraux fleurissent sur le terreau de la colère si légitime des médecins. Très forts pour la critique et la caricature souvent malodorante, ils se révèlent moins inspirés quand il s’agit de proposer une alternative crédible. Le programme de l’UC tient sur son site en seule une phrase : « on y va pour tout casser »… Est-ce vraiment à la hauteur des enjeux de notre profession ? Beaucoup plus prolixe, l’UFML crie au loup sur tous sujets, fait feu de tout bois, se bat même contre des moulins à vent, semblant découvrir par exemple que « la politique de santé est de la responsabilité de l’Etat »  et s’en offusquant, puis demandant dans sa logique ultralibérale la suppression des rémunérations conventionnelles pour un retour au paiement à l’acte exclusif, prétendant bien sûr que l’UFML ferait mieux que les syndicats « classiques » en passant sans difficulté la consultation à au moins 45 euros, appelant de façon irresponsable les médecins à un déconventionnement suicidaire, laissant écrire sur son site que l’affiliation à la Sécurité Sociale ne serait plus obligatoire en France ce qui est complètement faux, affirmant sans hésitations être « la seule structure à ne JAMAIS avoir fait d’erreur d’analyse » tout en faisant semblant de ne pas comprendre les nuances qualitatives (souvent plus élaborées) des autres syndicats. Il faut dire que de nuances il n’y a guère dans ce discours démagogique qui vise à séduire le plus grand nombre en s’appuyant sur la caricature et la désinformation. Dans quel but ? On comprend en relisant l’historique de ce mouvement, réalisé par l’UFML elle-même, qu’il s’agit avant tout de voler au secours du secteur 2 !!!  Ce combat n’est pas celui des généralistes, qui ont tout à perdre en cas de victoire de ce "projet". Rassurons-nous, car derrière le masque inquiétant du fanatisme idéologique des concessions sont toujours possibles, puisque la clinique du président de l’UFML pratique bien le tiers-payant et « est conventionnée avec la plupart des mutuelles complémentaires »…

 

 

  • Il semble que le Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ait fait le choix de rester à l’écart du processus électoral. Le SNJMG regrette l’absence du SMG qui va manquer au débat d’idées. Pour mémoire, en 2010 lors des précédentes élections, le SNJMG avait participé à des listes communes « SMG-MGF-SNJMG ».

 

Après examen de cette « offre électorale », le Comité Directeur du SNJMG a jugé que les revendications exprimées par le syndicat MG-France étaient à ce jour les plus compatibles avec les valeurs et la plate-forme syndicale du SNJMG.

 

Le Comité Directeur a donc décidé de donner suite à la proposition de MG-France d’intégrer des personnalités issues du SNJMG sur certaines de ses listes :

  • Procope PANAGOULIAS (Trésorier national) en Ile-de-France,
  • Pierre MARTIN (Président d’honneur) et Théo COMBES (Président sortant) en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon (future « Occitanie »).

 

Le SNJMG appelle aussi les autres structures constitutives du Front Généraliste à rester fidèles à leurs valeurs et à se positionner utilement pour qu’avance la cause de la Médecine Générale.

Toutes celles et tous ceux qui ont lutté depuis des mois contre la maltraitance subie quotidiennement par les médecins généralistes doivent rester mobilisés et transformer l’essai grâce à leur vote. L’objectif est de peser suffisamment fort pour que la nouvelle Convention donne enfin la priorité à la Médecine Générale, en termes de reconnaissance, de moyens et d'indépendance.

C’est loin d’être acquis, car les syndicats polycatégoriels, devant ménager ceux qui profitent depuis trop longtemps du système actuel grâce à des actes mieux cotés et/ou des dépassements d’honoraires, feront tout pour maintenir le statu quo et empêcher une si effrayante victoire des défenseurs de la Médecine Générale, n’hésitant bien entendu pas à manier sans vergogne mensonge et désinformation.

 

Fidèle à ses principes, le SNJMG n’impose jamais de consigne de vote à ses adhérents « Jeunes Installés ». Il convenait toutefois de leur apporter les informations nécessaires pour ce scrutin crucial.  

 

C’est à vous de jouer maintenant !