Grève des internes : Le SNJMG demande du concret pour les internes de Médecine Générale

 

Les internes constituent, avec les médecins à diplome étranger, une main d'oeuvre corvéable à faible coût pour les hôpitaux.

Depuis la création du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) en 1991, les internes en médecine ont toutefois connu une sensible amélioration de leur situation. Malheureusement, cette amélioration date pour l'essentiel des grandes grèves nationales de 1998, 2000 et 2001, menées, entre autres, par le SNJMG, syndicat indépendant regroupant des internes, des remplaçants et des jeunes installés ou salariés en Médecine Générale. 

  

A l'occasion de l'élection présidentielle, le SNJMG a interpellé les candidats sur les conditions de travail des internes en médecine qui sont incompatibles avec les directives européennes notamment concernant le respect du temps maximal de travail hebdomadaire et le repos de sécurité. 

L'enquête de l'ISNIH publiée le 10 septembre 2012 sur les conditions d'exercice des internes objective l'état des lieux dénoncé par le SNJMG.  

 

Comme le ministère de la santé ne propose aucune réponse concrète aux attentes des internes, le SNJMG a consulté sa base sur la nécessité d'un mouvement de grève suite à une premiere journée de mobilisation le 17 octobre 2012 : seuls 13 % des 700 sondés se prononcent contre une grève.  

 
Aussi, sans réponse du ministère de la Santé à nos revendications, le SNJMG appelle les Internes de Médecine Générale à une grève illimitée a partir du 12 novembre 2012 pour :

- la réforme du statut de l'interne, notamment pour le rendre compatible avec les directives européennes(ex : directive 2003/88/CE du 4/11/2003) et les traités de l'organistation internationale du travail (OIT) 

- l'amélioration de la filière universitaire de Médecine Générale (ex : résolution des cas de dysfonctionnements, révision du statut et de la rémunération des enseignants...)

- une régulation incitative à l'installation avec un statut conventionnel revalorisé dans le cadre d'un systeme de santé solidaire.

 

A ce sujet, et à la différence de l'ISNIH ou d'autres organisations de médecins, le SNJMG partage la critique de différentes organisations de patients qui reprochent au gouvernement et à l'Assurance Maladie de valider un accord conventionnel qui pérennise une medecine à plusieurs vitesses par le maintien du secteur 2 avec dépassements d'honoraires.

 

 

Contact presse : Alexandre Husson (06.43.00.37.82)

Préavis de grève illimitée pour les internes de Médecine Générale à compter du 12 novembre 2012

 

Madame la Ministre,
 
Le Syndicat National des Jeunes Medecins Généralistes (SNJMG) est un syndicat indépendant regroupant des internes, des remplaçants et de jeunes installés en Médecine Générale.
Nous sommes régulièrement alertés par des internes de Médecine Générale se plaignant de contournements de la législation sur le repos de sécurité et sur la limite des 48h hebdomadaires de travail à l'hôpital mais aussi de cas d'abus de pouvoirs de maitres de stages en ambulatoire et de dysfonctionnements de départements universitaires de Médecine Générale (DMG).
 
Par ailleurs, un thèse de Médecine Générale a révélé l'année passée que près de 1 interne de Médecine Générale sur 2 était en situation (ou presque) de burn out.
 
Malgré le rappel à la loi avec la circulaire du 11 septembre 2012 et le mouvement de grève du 17 octobre 2012, nous constatons qu'il n'existe pas le moindre début de mesure concrète des pouvoirs publics pour remédier aux problemes exposés précédemment.
  
Aussi, en tant que président du SNJMG, je dépose par la présente un prévis de grève illimitée à compter du 12 novembre 2012 (à 8h30) concernant l'ensemble des activités de service et de garde des internes (et FFI) de Médecine Générale, que se soit en service hospitalier ou en ambulatoire.
 
Nos revendications sont les suivantes :
- respect effectif du statut des internes (et FFI) : horaires, gardes, astreintes...
- suppression des manoeuvres de contournement de la loi (ex : interdiction des demi gardes et des fausses astreintes)
- alignement du temps de travail des médecins "junior" sur celui des medecins hospitaliers "senior",
- revalorisation des rémunérations de base et des gardes avec réévaluation annuelle en fonction du taux d' inflation,
- respect effectif des deux demi journées par semaine consacré à la formation universitaire (formation obligatoire - DES - et facultative : DU, DIU, capacité, master)  
- réévaluation nationale des agréments des stages hospitaliers et ambulatoires,
- réoganisation des procédures de validation des stages ambulatoires et des DES de Médecine Générale pour éviter que les enseignants en Médecine Générale ne soient à la fois juges et parties,
- revalorisation du statut et de la rémunération des enseignants en Médecine Générale (+ découplage de la rémunérationdu maitre de stage du nombre d'actes effectués par l'interne),
- respect de la liberté syndicale des Internes par les DMG/facultés et les ARS avec arrêt des procédures discriminatoires entre organisations syndicales,
- rappel à l'obligation de neutralité des responsables de DMG et de faculté de médecine et sanction des contrevenants, 
- dispense d’astreintes à partir du 3e mois de grossesse pour les internes/FFI enceintes
- fin de la perte du bénéfice du classement ECN des internes après un arrêt maternité 
- prise en compte des événements de la vie (maladie, AT, maternité) dans la durée de validité des licences de remplacement,
- amélioration du statut de Praticien Territorial de Médecine Générale pour en faire un vrai statut salarié de la fonction publique
- création de maisons universitaires de santé.

Par ailleurs, le SNJMG précise qu'il est favorable en ambulatoire au remplacement des deux secteurs conventionnels actuel par un secteur unique revalorisé (par rapport à l'actuel secteur 1).

 
En fonction de la réponse à ces revendications, le SNJMG decidera d'ici le 12 novembre s'il confirme ce préavis de greve.
 
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes salutations distinguées.
 
Dr Alexandre Husson
Président du SNJMG

Grève des internes le 12 novembre 2012 : Les revendications propres aux internes en médecine générale

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), première organisation à revendiquer l'instauration du repos de sécurité pour les internes en médecine, est régulièrement alerté sur le non respect et/ou le contournement de la législation par les hôpitaux dans le but de faire travailler les internes après des nuits de gardes et au delà des seuils et plafonds prévus par la réglementation européenne à savoir  :
  1. durée maximale hebdomadaire de travail de 48 heures , heures supplémentaires comprises : (directive 2003/88/CE du 4/11/2003 article 6)
  2. temps de repos quotidien minimal de 11 heure consécutives à 24 heures de travail : article 3 de la même directive
  3. temps de repos hebdomadaire de 24 heures sans interruption durant chaque période de 7 jours de travail : même directive article 5
 
De plus, le SNJMG tient à relayer le mécontentement des internes de médecine générale quant au (dys)fonctionnement de certains départements universitaires de Médecine Générale, avec des situations d'abus de pouvoirs humiliantes pour des internes ainsi dépités vis à vis de cette discipline. 
  
Par ailleurs, le SNJMG a exprimé sa déception à l'annonce de l'accord conventionnel entre syndicat médicaux, sécurité sociale et organismes complémentaires, qui ne résout pas le problème des dépassements d'honoraires et n'apporte aucune perspective solide pour les jeunes médecins généralistes. 
 
Adepte de la démocratie participative, le SNJMG a demandé l'avis de sa base via un questionnaire Internet organisé sur 4 jours (à cheval sur ce dernier week end).   
Au vu de cette enquete, et en l'absence de réponse concrète du ministère de la Santé aux difficultés d'exercice des internes, le SNJMG dépose un préavis de grève illimitée à compter du 12 novembre 2012 pour les internes de medecine générale, en parallele du préavis de grève de l'ISNIH.
A ce sujet, le SNJMG apprècie l'évolution des revendications de l'ISNIH (qui par rapport à ses revendications pour la journée du 17 octobre rajoute des revendications statutaires et sur la démographie médicale communes aux nôtres) même si nous restons clairement en desaccord sur la question du secteur 2.
 
Enfin, le SNJMG dénonce la stigmatisation permanente des jeunes médecins, les accusant régulièrement (par ignorance) d'être les responsables des problèmes géographiques d'accès aux soins. A ce sujet, et au vu du résultat de l'enquete de ce week end, le SNJMG réflechit à l'opportunité d'un mouvement complémentaire à celui des internes.

Enquête auprès des Jeunes MG sur les conditions d'exercice des internes et sur les questions d'installation et de conventionnement

 

735 réponses
 
Mouvement des internes
Ce mouvement n'a jamais eu la moindre justification, il doit donc s'arrêter.   47 7%
Avec la signature d'un projet d'accord sur les depassements d'honoraires, ce mouvement n'a plus de raison d'être.   40 6%
Les conditions d'exercice des internes sont toujours aussi difficiles, il faut donc poursuivre le mouvement.   310 44%
Avec ce mouvement, les internes peuvent manifester leur insatisfaction vis à vis du projet d' accord conventionnel et/ou leur opposition à la remise en cause de la liberté d'installation.   521 74%
Opinion des jeunes médecins
Le gouvernement s'est engagé à maintenir la liberté d'installation et le projet d'accord conventionnel introduit une rémunération à la capitation, les (jeunes) médecins généralistes doivent manifester leur satisfaction.   45 6%
Pour l'instant, les menaces sur l'installation ne constituent pas un risque réel et les bons cotés du projet d'accord conventionnel compensent les mauvais cotés, il est inutile de bouger.   106 15%
C'est le moment de se mobiliser pour assurer la liberté d'installation et revoir le projet d'accord conventionnel, les (jeunes) MG peuvent faire une/des grève(s) des gardes   368 53%
C'est le moment de se mobiliser pour assurer la liberté d'installation et revoir le projet d'accord conventionnel, les (jeunes) MG peuvent organiser une/des journée(s) de fermeture des cabinets médicaux.   350 50%
Statut
Externe   21 3%
Interne   283 39%
Remplaçant   306 42%
Jeune Installé (<5 ans)   99 13%
Installé   25 3%
Sexe
Femme   446 61%
Homme   289 39%
 

Lettre d'information du SNJMG #139

 

Bonjour

 

"320 millions d'euros pour la Médecine Générale sur 3 ans, c'est peanuts ?", "Jamais contents !" La réaction sur Twitter de cet ami journaliste n'a pas tardé après les premières critiques du SNJMG sur le projet d'accord conventionnel passé mardi entre la Sécurité Sociale et les syndicats de médecins.

Certes, c'est loin d'être négligeable et cette somme correspond en partie à l'introduction d'un forfait médecin traitant, participant à la diversification des modes de rémunération des médecins généralistes. Enfin, ce résultat conclue une négociation initialement prévue pour encadrer les dépassements d'honoraires des médecins secteur 2...

 

Mais c'est là que le bât blesse ! Une négociation sur le secteur 2 en début de nouveau quinquennat présidentiel : l'occasion était parfaite pour réformer ce système délétère (tant pour les patients que pour les médecins) de double secteur conventionnel. Hélas, au lieu d'une sortie "par le haut", nous héritons d'un bricolage censé faire plaisir à tout le monde mais qui, au final, provoque interrogations, frustrations voire colère.

De plus, ce résultat n'a été obtenu qu'au terme de discussions qui ont été la caricature de ce genre de négociations, au risque de les décrédibiliser définitivement.

 

Devant ce résultat amer et dans une démarche de démocratie participative, le SNJMG a demandé au réseau "Jeunes-MG" d'organiser, en accès libre, sur Internet, une enquete auprès des (futurs) internes, des remplaçants et des (jeunes) installés pour connaître leurs sentiments et, en retour, leur proposer une conduite à tenir (grève ou non ?).

Car, ne l'oublions pas, il y a déjà un mouvement des internes pour le quel le SNJMG soutient des revendications sur l'amélioration des conditions d'exercice et sur l'opposition aux différents projets de remise en cause de la liberté d'installation (Dernier projet en date : la demande des maires rurauxd’une installation d’office des médecins et d'un controle des remplaçants).

 

Le SNJMG remercie d'avance les (futurs) internes, les remplaçants et les (jeunes) installés en Médecine Générale de participer à cette enquête.

De même, le SNJMG rappelle à ses adhérents souhaitant participer à la réflexion du syndicat qu'ils peuvent rejoindre le Conseil National en se manifestant à l'adresse : snjmg-info@wanadoo.fr.

 

A bientôt ! 

Négociations Sécu-Complémentaires-Médecins : aucune perspective valable pour les jeunes médecins généralistes

 

Depuis la grève des internes de 2007 contre le conventionnement sélectif, les organisations de futurs et jeunes médecins assistent en observateurs aux discussions conventionnelles entre syndicats représentatifs de médecins "libéraux", sécurité sociale (UNCAM) et organismes complémentaires (UNOCAM).

En tant que syndicat indépendant regroupant des internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, le SNJMG a donc suivi les discussions censées se conclure hier.

 

Encore une fois, le SNJMG se désole de voir ces discussions se dérouler à la façon d'un théatre d'ombres, avec des scenarii plus ou moins négociés "en aparte" sur la base d'informations pas toujours partagées.

Par ailleurs, le SNJMG condamne l'utilisation de stratagèmes éculés de négociations comme ces discussions s'éternisant tard dans la nuit en vue d'obtenir un résultat par épuisement physique des participants.

 

Le SNJMG apprécie que les négociations se soient enfin portées sur le sort des médecins secteur 1 (le secteur 2 ayant trop longtemps monopolisé l'ordre du jour des réunions) mais le syndicat des Jeunes MG regrette qu'il n'y ait, dans le projet d'accord qui sera rediscuté lundi, aucune proposition satisfaisante en termes de modalités d'exercice et de rémunération pour les médecins généralistes (actuels ou futurs).

De plus, il n'y a toujours pas de réponse à la hauteur des enjeux concernant les depassements d'honoraires.

 

Le SNJMG tient à faire entendre ce message de déception pour susciter un sursaut chez les négociateurs et pour informer les patients des enjeux des discussions.

Negociations Sécu/Complémentaires/médecins : un accord a minima pour les depassements d'honoraires et sans réelle ambition pour les médecins généralistes

 

Malgré les critiques sur les modalités de discussions émises la semaine derniere par le SNJMG (et partagées par la plupart des autres syndicats médicaux), les négociations conventionnelles ont repris lundi soir pour une ultime séance.
Toutes les conditions étaient donc réunies pour que cette séance confine à une mascarade que le SNJMG ne pouvait pas cautionner.
Selon un scenario cousu de fil blanc, il y eu donc d'interminables palabres tout au long de la nuit émaillées de quelques claquements de portes et . Une fois de plus, les négociations en salle n'ont servies qu'à officialiser les discussions paralleles en tête à tête dans les couloirs entre quelques négociateurs ou au téléphone avec le ministere de la Santé (theoriquement étranger à ces négociatiions mais omniprésent en pratique). Et après 20 heures de discussions, la Sécurité Sociale et 4 des 5 syndicats médicaux annoncent mardi apres midi la signature d'un relevé de conclusion, préalable à un futur accord.
Ce texte pérennise le secteur 2 (et le privilège des chefs de clinique d'y acceder) alors que depuis sa création, le secteur 2 empoisonne le système de soins ambulatoire et bloque toute évolution pour la grande majorité des médecins : les médecins en secteur 1.
C'est un projet a minima pour l'encadrement des depassements d'honoraires avec un systeme de controle digne d'une usine à gaz.
C'est un texte qui n'affiche aucune ambition pour les médecins en secteur 1 et qui tente de séduire les médecins généralistes avec un forfait Médecin Traitant de 5 euro par personne de plus de 16 ans et par an (mesure bénéficiant prioritairement aux médecins à grosse patientèle, beaucoup moins aux jeunes installés et pas du tout aux remplaçants).
En tant que syndicat regroupant de jeunes médecins généralistes (internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale), le SNJMG estime que cet accord n'est pas à la hauteur des enjeux et qu'il présente de nombreux vices cachés : participation de l'Assurance Maladie à la privatisation du syteme de soins, consécration du secteur 1 comme secteur parking et jeunes médecins généralistes encore une fois lésés par rapport aux autres médecins.
Le SNJMG va consulter sa base pour définir la réponse à donner à ce projet d'accord conventionnel.

Une grève des internes de médecine : d'autres motivations à défendre !

 

A l'annonce d'un dépot de préavis de grève de l'ISNIH, syndicat des internes de spécialités, pour le 17 octobre 2012, le SNJMG, syndicat indépendant regroupant notamment des Internes de Médecine Générale, avait lancé une procédure pour son propre préavis de grève.

Tout en marquant son désaccord avec les motivations de l'ISNIH (opposition à toutes "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur 2"), le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) souhaitait connaître la réponse du gouvernement à ses revendications concernant les conditions de travail des internes.

 

Devant l'absence de réponse concrète du gouvernement et l'absence d'avancée pour les médecins secteur 1 dans les négociations conventionnelles, le SNJMG maintient son préavis de grève sur la base des revendications suivantes :

- Alignement du temps de travail des internes sur celui des praticiens "senior"

- Revalorisation des rémunerations de base et des gardes 
- Liberté d'installation et convergence des deux secteurs conventionnels vers un secteur unique revalorisé.
 

 

Ces revendications sont en phase avec le mécontentement des internes concernant leurs conditions de travail et leurs perspectives professionnelles, comme il ressort des assemblées générales convoquées dans les différentes régions.

De plus, avec de telles revendications, la participation des Internes de Médecine Générale à la grève ne peut pas considérée comme un soutien à une revendication catégorielle ne concernant qu'une petite minorité de médecins alors que les difficultés financières d'accés aux soins s'accroissent pour les patients.

 

Le SNJMG ne désespère pas de trouver avec les internes et chefs de clinique de spécialités, et avec toutes les structures "junior", un programme commun de revendications au bénéfice de tous les jeunes médecins dans le cadre d'un système de santé solidaire.

Les internes de médecine générale et la grève du 17 octobre 2012

 

Cette semaine, l'ISNIH, rejoint par l'INSCCA, a déposé un préavis de grève de 24h à compter du 17 octobre à 8h30 pour s'opposer à toutes "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur II"

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) désapprouve cette action corporatiste. Elle est loin d'être représentative des attentes de la majorite des internes et jeunes médecins.

Les mauvaises conditions de travail, bien illustrées par le dossier publié cette semaine dans Le Monde, sont le terreau du mécontentement actuel des internes.  Toutefois, ce méconttentement general ne peut pas déboucher sur une action au seul bénéficie d'une petite minorité de médecins.

Le SNJMG regroupant des internes de médecine générale, des remplaçants et des jeunes médecins installés ou salariés veut traiter des vrais problèmes des internes et des jeunes médecins. 

Aussi, afin d'offrir au mecontentement des internes un cadre plus conforme aux aspiration de la grande majorite d'entre eux, le SNJMG reflechit a un appel a la greve nationale de 24h concernant les internes de Médecine Générale pour la même journée du 17 octobre sur la base des revendications suivantes '
- alignement du temps de travail des internes sur celui des praticiens senior

- revalorisation des remunerations de base et des gardes 
- Convergence des deux secteurs conventionnels vers un secteur unique revalorise.

Le SNJMG explicitera cette décison à l'occasion d'une conférence de presse qu'il tiendra lors des Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes ce samedi 13 octobre 2012 à la Villette. 

Lettre d'information du SNJMG #138

Bonjour

 

Comme il fallait s'y attendre, la pression monte sur la question de l'installation des médecins.

 

Hier, les internes de spécialités (ISNIH) ont déposé un préavis de grève pour la journée du 17 octobre 2012 en vue de s'opposer à des "mesures plafonnant les dépassements d’honoraires, ou limitant l’installation des jeunes médecins en secteur II".

 

Aujourd'hui, la ministre de la santé présente au conseil des ministres le PLFSS 2013 prévoyant, entre autres, la création de 200 postes de praticien local de Médecine Générale.

D'après les informations disponibles avant la présentation du PLFSS, il s'agit d'un statut hybride pseudo conventionné/pseudo salarié proposé aux jeunes médecins généralistes volontaires pour prendre le relai de medecins partant à la retraite en zone médicalement sous dotées. Cette mesure évoque la proposition du SNJMG de véritables postes salariés en zones déficitaires dont le principe est aussi soutenu, sous différentes variantes, par la Fédération Hospitalière de France (FHF), le Syndicat de la Médecine Générale (SMG) et le groupe des médecins blogueurs. Malheureusement, les ambiguités de cette mesure gouvernementale tant sur le statut que sur la rémunération font sérieusement douter de son interêt.

 

Et samedi 13 octobre, auront lieu à Paris les premières Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes (ANaJMG) où sera abordé la question de la démographie des médecins généralistes en matière d'installation et d'exercice ; deux thèmes que le SNJMG juge étroitement liés.

 

Outre la demographie médicale, les sujets de discussion lors des Assises ont éveillé un certain intérêt. C'est ainsi que nombre de responsables nationaux devraient intervenir lors des séances plénières : Mr Gérard VINCENT, Délégué Général de la Fédération Hospitalière de France (FHF), Mr Fabrice HENRY, Président de l’UNOCAM, Drs Jean-Marc BRASSEUR et Jacques LUCAS du CNOM, Dr Claude LEICHER, Président de MG-France, Dr Didier MENARD de la Fédération Française des maisons et pôles de santé (FFMPS), Docteur François-Charles CUISIGNIEZ, Président de la CSMF Jeune, Mr Emmanuel BAGOURD, Président de l’ISNAR-IMG, Dr Xavier VUILLAUME, Médecin Directeur du CMS d'Aubervilliers, Dr Jean-Michel CHABOT, Haute Autorité de Santé (HAS), Dr Bruno TOUSSAINT, Revue Prescrire, Dr Philippe FOUCRAS, Président du Formindep, Dr RENARD, Président du CNGE, Professeur Dominique PERROTIN, Président de la conférence des Doyens… mais aussi bien d’autres personnalités du monde de la santé comme le Dr Dominique Dupagne. La liste complète est disponible sur le site des ANaJMG.

 

Les Assises des Jeunes MG sont ouvertes à tous : médecins généralistes de tous âges, autres médecins et non médecins. L'entrée et la restauration sur place sont gratuites mais il faut s'inscrire sur le site Internet des ANAJMG afin de récupérer sur place l'indispensable badge d'entrée.

 

Attention, il ne reste que jusqu'à vendredi pour s'inscrire aux ANaJMG !


Autre information importante : les ANaJMG distribueront aux Internes de Médecine Générale participant aux ateliers pratiques une attestation en vue de la validation de points pour leur DES.

 

Une bonne occasion d'associer réflexion, formation et convivialité sans intervention de laboratoire pharmaceutique ni d'entreprise agro alimentaire !
 

A bientôt ! 
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