3ième plan Cancer : objectifs ambitieux, moyens insuffisants et inadaptés

 

Le Syndicat Natiional des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) tient à réagir au 3ième plan cancer, présenté le 4 février 2014 par le Président de la République.

Certes, le SNJMG ne peut qu’approuver le développement d’une médecine « personnalisée », la lutte contre les inégalités face au cancer et l'institution d'un « droit à l'oubli » pour les patients guéris ; mais le reste du plan suscite beaucoup d’interrogations, voire de la déception.

 

Les principales causes reconnues de cancer sont le tabac, l'alcool, la sédentarité-obésité et les causes professionnelles (1). Or le Président de la République s’est montré peu loquace sur les trois dernières. Pire, l'Education Nationale vient de passer un partenariat avec l'industrie du sucre (2) et le Gouvernement ne montre aucun empressement à la reconnaissance des cancers d'origine professionnelle (3). Concernant la lutte contre le tabagisme, le Président a éludé la question du prix du tabac (seule mesure ayant eu pour l'instant un réel impact) et a soigneusement évité de prendre position sur la cigarette électronique (4)...

 

En matière de prévention, le Président affiche des objectifs ambitieux mais en mettant en avant des moyens qui n'ont pas toujours fait la preuve de leur efficacité, comme par exemple la vaccination contre le HPV (5,6)... S'il faut se féliciter du renforcement du dépistage du cancer du col de l'utérus (dont l'utilité fait consensus), comment ne pas s’étonner du discours sans nuances du Président concernant le dépistage du cancer du sein, lequel est critiqué par nombre d'experts indépendants (7,8,9) et au sujet duquel un rapport officiel de l'Institut National du Cancer plaide pour le droit au refus d'y participer (10)... Ironie du calendrier, deux jours avant le discours du Président, le Swiss Medical Board (institution suisse indépendante de l'administration, des fournisseurs de prestations et de l'industrie, se consacrant à l'évaluation du rapport coûts-efficacité des prestations médicales) a officiellement déconseillé le dépistage systématique par mammographie (11)...

 

En ce qui concerne le coût des traitements, le SNJMG soutient la volonté du Président de les faire baisser. Pourquoi ne pas appliquer cette politique à l'ensemble des médicaments, comme par exemple dans le cas de "Avastin", dont l’utilisation en chimiothérapie anticancéreuse reste autorisée alors qu’il faudrait l’éviter (12) mais qui n’est pas autorisé par le ministère de la Santé à remplacer le "Lucentis" (30 fois plus cher !) dans le traitement de la DMLA (13) ?

 

Enfin, le SNJMG rappelle que l'implication des médecins généralistes ne pourra être optimisée qu'en leur donnant vraiment les moyens de remplir leur mission : recueil systématique de l’avis du médecin traitant lors des réunions de concertation pluridisciplinaire (une application possible et utile de la télémédecine !), simplification administrative drastique, dotations forfaitaires pour le financement du secrétariat, rémunération de la coordination avec les autres professionnels de santé, création d’actes spécifiques de prévention et de suivi des cancers par le médecin généraliste pris en charge à 100% pour tous les patients…

 

Encore une fois, le SNJMG constate à quel point la France est en retard en matière de santé publique et se pose la question de la pertinence de multiples plans sanitaires déconnectés les uns des autres...

 

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

 

(1) : http://www.academie-sciences.fr/presse/communique/rapport_130907.pdf

(2) : http://www.atoute.org/n/Jacques-Servier-ce-petit-joueur.html

(3) : http://www.francetvinfo.fr/sante/video-les-cancers-d-origine-professionnelle-sont-difficiles-a-faire-reconnaitre_521871.html

(4) : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/02/04/21945-plan-cancer-iii-fort-sur-depistage-faible-contre-tabac

(5) : http://www.francetvinfo.fr/sante/gardasil-faut-il-continuer-a-se-faire-vacciner_467114

(6) : http://martinwinckler.com/spip.php?article908

(7) : http://www.atlantico.fr/decryptage/et-au-lieu-cancer-c-etait-au-traitement-que-aviez-survecu-nicole-delepine-821337.html?page=0,0

(8) : html http://www.voixmedicales.fr/2011/10/11/un-medecin-coordinateur-du-depistage-par-mammographie-qui-me-veut-du-bien-mais-qui-minforme-mal/

(9) : http://docteurdu16.blogspot.fr/2011/11/no-mammo-de-rachel-campergue-un-livre.html

(10) : http://www.prescrire.org/fr/3/31/48722/0/NewsDetails.aspx

(11) : http://www.medical-board.ch/fileadmin/docs/public/mb/medienmitteilungen/2014-02-02_Communique_presse_Rapport_Depistage_Mammographie_def.pdf

(12) : http://lacrabahuteuse.fr/2014/02/indignation-en-soldes/

(13) : http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/l-affaire-du-lucentis-met-le-monde-medical-en-ebullition-05-02-2014-3561129.php

Privés de thèse : le SNJMG organise un recensement national

 

Au cours de ces derniers mois, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté la multiplication de cas dramatiques de médecins qui ont validé la totalité de leur cursus de formation mais qui ne peuvent soutenir leur thèse en raison de la rigidité de la nouvelle réglementation.

 

En août 2013, le Gouvernement a pris un décret (1) qui, volontairement ou non, aboutit à la privation définitive de soutenance de thèse pour un certain nombre de médecins formés.

Pour bien comprendre cette affaire complexe, il faut distinguer deux statuts différents : celui des Internes en Médecine Générale (nouveau régime) et celui des Résidents (ancien régime).

 

En ce qui concerne les Internes en Médecine Générale (IMG), le Code de l'Education (2) établit qu'ils doivent soutenir au plus tard leur thèse dans les 3 ans suivant l'obtention du diplôme d'études spécialisées(DES). Quant à ce diplôme lui-même, il est normalement délivré lors du dernier semestre d'internat (fin de 3ième année), ou éventuellement plus tard en fonction de l'appréciation de la commission interrégionale, laquelle se prononce tous les 6 mois (3). La limite au report de la validation du DES est que nul ne peut poursuivre le 3ième cycle des études médicales dès lors qu'il n'a pas validé ses semestres de formation dans un délai correspondant à deux fois la durée réglementaire de la maquette de formation suivie (4). Mais parle-t-on ici des semestres de stage ou de ceux passés à préparer son mémoire ou sa thèse ? Quoi qu'il en soit, les textes prévoient pour les IMG un système dérogatoire, que ce soit pour la validation du 3ième cycle (4) ou pour la soutenance de la thèse (2). Encore faut-il arriver à convaincre le directeur de l'UFR et président de l'université... D'après les témoignagesque nous recueillons, ce système a une application variable selon les régions et amène quand même à desimpasses personnelles et professionnelles.

 

Du côté des anciens Résidents, l'article 57 du décret de 2004 (5) leur accordait jusqu'au terme de l’année universitaire 2011-2012 pour valider l’intégralité de la formation théorique et pratique et soutenir leur thèse. Manifestement certains l'ignoraient ou n'ont pas été en mesure, pour diverses raisons, de tenir ce délai. Ledécret du 19 août 2013 (1), en abrogeant cet article 57, supprime définitivement pour eux toute dispositiontransitoire et toute possibilité légale de finir leur cursus. Aucun système dérogatoire n'a été prévu ! Les échangesde correspondance qu'il nous a été donné de consulter révèlent le caractère impitoyable de la logiqueadministrative, mais aussi les regrets exprimés par certains Doyens de ne pas disposer des outils réglementaires nécessaires pour prendre en compte correctement ces situations humaines dramatiques.

Pour ces médecins formés dans nos Universités et Hôpitaux français, une seule issue semble rester possible : s'exiler ! En effet, dans la plupart des pays d'Europe, on est reconnu comme médecin à partir de 6 années d'études, ce qui leur permettra éventuellement de valider là-bas un troisième cycle, mais surtout de travailler ! Car c'est bien sûr la précarité qui guette ces personnes privées de leur métier. Rappelons qu'après une dizaine d’années sacrifiées à un cursus particulièrement exigeant, elles ne peuvent prétendre bénéficier d'aucuneéquivalence professionnelle (les remplacements en tant qu'aide-soignant ou infirmier sont subordonnés à unstatut d'étudiant).

 

Afin de pouvoir fournir aux autorités responsables de ce dossier des données précises, à la fois quantitatives et qualitatives, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) lance un grand recensement de tous ces "Privés-de-thèse".

Nous invitons toutes les personnes concernées à remplir au plus vite notre questionnaire en ligne  à partir denotre site  ou de notre blog.

 

A l'issue, conformément aux délibérations de son Assemblée Générale du 14 décembre 2013, le SNJMG proposera une modification rapide des textes responsables de ce véritable gâchis humain, lequel estparticulièrement incompréhensible en ces temps où l'on déplore régulièrement le manque de médecins.

 

Auteurs :

Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

 

(1) : Décret n° 2013-756 du 19 août 2013 :http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.docidTexte=JORFTEXT000027854364&categorieLien=id

(2) : Article R632-22 du Code de l'Education créé par Décret n° 2013-756 du 19 août 2013 :http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.docidTexte=LEGITEXT000006071191&idArticle=LEGIARTI000027864907&dateTexte=&categorieLien=cid

(3) : Articles 12 et 13 de l'Arrêté du 22 septembre 2004 modifié par l'Arrêté du 3 mai 2011 :http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=326B4070159247C412671BF89B979A12.tpdjo13v_3?cidTexte=JORFTEXT000000807238&dateTexte=20140112

(4) : Article R632-18 du Code de l'Education créé par Décret n° 2013-756 du 19 août 2013 :http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.docidTexte=LEGITEXT000006071191&idArticle=LEGIARTI000027864897&dateTexte=&categorieLien=cid

(5) : Article 57 du Décret n°2004-67 du 16 janvier 2004 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=9F8BF7A128E705482CA749E5AE708707.tpdjo15v_2?idArticle=

Conditions de travail des internes : les mesures au compte-goutte du gouvernement

 

Les ministres de la Santé et de l'Enseignement Supérieur, Marisol Touraine et Geneviève Fioraso, ont enfin revalorisé, partiellement, les salaires des internes : l’arrêté du 26 décembre 2013 augmentant de 59 € bruts l’indemnité mensuelle de sujétion des internes de première année et de deuxième année est paru au Journal officiel le 31 décembre 2013. Cette indemnité de sujétion, complémentaire à leur rémunération, est donc désormais portée à 430€ bruts mensuels (avec effet rétroactif au 1er novembre 2013). (1)

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) apprécie que cette mesure prise en réponse aux mouvements de grève de l'automne 2012 devienne enfin une réalité concrète. Toutefois, le SNJMG regrette que les internes aient dû attendre presque un an pour ce résultat... (2)

De même, le SNJMG déplore l'absence d'actes forts de la part du gouvernement pour faire appliquer les dispositions existantes sur le temps de travail des internes, alors que la France a été mise en demeure par la Commission Européenne sur ce sujet en octobre 2013. (3)

Plus d'un an après les grèves de 2012, au vu de la réponse encore insuffisante du gouvernement, le SNJMG est plus que jamais mobilisé pour accompagner les internes dans toutes leurs actions visant au respect de leur statut.

 

Contacts Presse :

- Mylène Séphora FROMENT, Vice-Présidente - 01 47 98 55 94 - info@snjmg.org

- Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

- Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

 

(1) : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028408580&dateTexte=&categorieLien=id

(2) : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-le-snjmg-demande-du-concret-pour-les-internes-de-medecine-generale-112236210.html

(3) : http://blog-snjmg.over-blog.com/2013/10/temps-de-travail-des-internes-la-france-mise-en-demeure-par-l-europe.html

L'Assemblée Générale du SNJMG élit un nouveau Bureau National

 

Ce samedi 14 décembre 2013 a été un moment fort de la vie du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui tenait son Assemblée Générale dans les salons de la gare de l'Est à Paris.

De nombreux sujets touchant à la vie quotidienne des internes, des remplaçants et des jeunes installés, et plus largement à l'avenir de la Médecine Générale, ont été débattus par les participants.

Les motions élaborées et votées par l'Assemblée Générale donnent le cap à suivre par le syndicat en 2014.

Le rapport moral du Président ainsi que le rapport financier du Trésorier Général ont été approuvés à l’unanimité.

Conformément aux statuts, le Bureau National a été renouvelé par moitié. Il est désormais composé des membres suivants :

Théo COMBES (médecin généraliste installé - Midi Pyrénées) : Président

Béatrice LAUDET (Interne de Médecine Générale - Île de France) : Vice-Présidente

Mylène FROMENT (Interne de Médecine Générale - Île de France) : Vice-Présidente

Emilie FRELAT (remplaçante - Île de France) : Secrétaire Générale

Yassine BOUAKAZ (médecin généraliste installé - Centre) : Secrétaire Général Adjoint

Procope PANAGOULIAS (médecin généraliste installé - Paris) : Trésorier

Ida Marina LANZI (Interne de Médecine Générale - Bretagne)

Patricia MARTEL (médecin généraliste remplaçante - Aquitaine)

Anne SAINT-MARTIN (médecin généraliste installée - Midi Pyrénées)

Aurélie TOMEZZOLI (médecin généraliste remplaçante - Rhône Alpes)

Maurice GUERAN (médecin généraliste remplaçant - Île de France)

Ce nouveau Bureau National, épaulé par une équipe de membres actifs, s'est déjà mis au travail au service des jeunes médecins généralistes.

 

Contacts Presse :

- Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

- Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Conseils aux internes de Médecine Générale de Tours "poussés" à participer à une formation organisée avec Novartis

Ce jour, la faculté de Médecine de tours organise "avec le soutien institutionnel de Novartis Pharma" une journée de l'Interne.

Si des internes de MG souhaitent participer à cette réunion tout en désapprouvant l'intervention de Novartis, il leur convient de ne pas participer ni au repas ni à la "présentation labo" et de ne pas signer de feuille de présence (pour ne pas être enregistré comme ayant été bénéficiaire d'une action promotionnelle de l'industrie pharmaceutique).

Si des internes de MG décident de dénoncer la présence du labo, le mieux est de boycotter la réunion et de le faire savoir au doyen de la faculté par courrier AR/LR avec copie au SNJMG.

Lettre d'information du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) #144

 

Bonjour

Encore une fois, le Pr Perrotin, doyen de la faculté de médecine de Tours, confie la formation de ses internes au laboratoire Novartis. Manifestement, ni le président de la conférence des doyens (poste auquel il a été élu), ni la ministre de la Santé ne semblent s'émouvoir de cette situation...

Aussi, le SNJMG les invite à participer à la réunion sur l'indépendance de la formation et de l'exercice de la médecine qui sera organisée à l'occasion de l'Assemblée Générale du SNJMGce samedi 14 décembre 2013 (Salons de la Gare de l'Est à Paris). Ils bénéficieront, comme tous les participants de cette journée, de l'éclairage utile d'invités experts de ces questions : l'association Formindep et la revue Prescrire.

Outre l'AG statutaire du SNJMG et les débats d'actualités, il y aura également lors de cette journée une formation sur les modalités pratiques et réglementaires des remplacements en Médecine Générale.

L'AG est ouverte aux membres du syndicat mais aussi à tous ses sympathisants. Tout le monde est bienvenu mais il est impératif de s'inscrire sur le formulaire Internet dedié (afin de prévoir au mieux la restauration offerte aux participants).

Par ailleurs, en relation avec les prescriptions médicales, les SNJMG a intégré les dernières alertes sur la domperidone dans la liste de médicaments pouvant poser problème en Médecine Générale. Cette liste est disponible gratuitement sur cette adresse Internet.

NB : En exergue des petites annonces de notre site Internet (où sont inscrits gratuitement plus de 40% des remplaçants de Médecine Générale), nous tenons à vous informer de ces demandes :

- Suite au départ de mes deux associés en l'espace d'un mois (départ en retraite de l'un, problèmes personnels de l'autre), le canton de Louvigné-du-Désert (Ille et vilaine-35) n'a plus que 2 médecins à plein temps et un médecin à mi-temps. Je recherche donc un/des médecin(s) intéressé(s) par une collaboration ou une installation à temps partiel ou complet dans notre ville. Le cabinet médical où j'exerce dispose de deux bureaux libres, équipés en informatique. Il est organisé en SCM et en SCI. Un projet de maison médicale est en cours, les travaux débuteront en 2014. Différents professionnels para-médicaux travaillent sur la commune : IDE, kinésithérapeutes, orthophonistes, podologue. Louvigné-du-Désert a deux écoles primaires (publique et privée). Les collèges et lycées sont à 15 minutes en voiture. Il y a des commerces de proximité et un supermarché (Super U). Docteur Hervé de Montigny (Le numéro de téléphone du cabinet médical est 02.99.98.04.93)

Secrétaire médicale diplômée par Culture et Formation en 2008, ayant des capacités multitâches et de bonnes références après un remplacement de 3 ans auprès d'un généraliste, recherche actuellement un poste à temps plein au sein d'un cabinet de généraliste(s) dans la région du Haut-Rhin ou du Territoire de Belfort pour mettre en pratique mes compétences et mes connaissances. Merci de contacter Aure Brencklé par mail abrenckle@gmail.com ou par téléphone au 0781028347.

Indépendance de la formation médicale : le président de la conférence des doyens remet le couvert avec l'industrie pharmaceutique !

 

Ce jeudi 12 décembre 2013, la faculté de Médecine de Tours organise une journée de l'interne "avec le soutien institutionnel de Novartis Pharma", comprenant notamment une "présentation du laboratoire Novartis" et un déjeuner offert par ce dernier (1).

Déjà en avril 2012, la faculté de Tours avait tenté d’imposer le même type de journée dans le programme de validation du troisième cycle de ses internes. A l'époque, dans les suites de l’affaire Mediator, la révélation du scandale par le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait conduit le ministère de la Santé à intervenir. Le doyen de la Faculté de Tours, le Pr Perrotin, avait dû se résoudre à la rendre facultative pour les internes (2).

Malgré cette affaire, le Premier Ministre a nommé en février 2013 le Pr Perrotin membre du comité des "sages" chargé de réfléchir à la Stratégie Nationale de Santé (3). Puis le 17 mai dernier à Tours, Marisol Touraine, ministre de la Santé, l'a personnellement décoré de la légion d’Honneur (4).

Le gouvernement a-t-il conscience qu'il semble ainsi donner un blanc-seing à tous ceux qui font semblant de ne pas comprendre ce que sont les conflits d'intérêt, spécialement dans les domaines sensibles que sont l'Education et la Santé ?

Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que la faculté de médecine de Tours ait cru pouvoir reprendre ses mauvaises habitudes en toute insouciance.

Le SNJMG, syndicat indépendant de jeunes généralistes, renouvelle sa protestation solennelle contre de telles pratiques. Il demande également au Président de l'Université de Tours d'intervenir afin de sauvegarder la formation initiale des jeunes médecins de l’influence de l’industrie pharmaceutique.

Ce sujet crucial de l'indépendance de la formation et de l'exercice de la médecine sera à nouveau au cœur des discussions de l'Assemblée Générale du SNJMG ce samedi 14 décembre 2013 à Paris, avec les éclairages utiles d'invités experts de ces questions, l'association Formindep et la revue Prescrire (5).

Auteurs : Conseil National et Bureau du SNJMG

Contacts :

- Dr Alexandre HUSSON, Secrétaire Général - 01 30 87 02 34 - info@snjmg.org

- Dr Marine CREST, Porte-Parole - 01 77 70 73 40 - marine.crest@hotmail.fr

- Dr Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

(1) : Voir la lettre d'invitation sur le site d'un des 2 syndicats locaux d'internes participant à cette journée : Grace-IMG  

(2) : La faculté de médecine de Tours confie ses internes au laboratoire Novartis

(3) : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-strategie-nationale-de-sant...

(4) : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Sante/n/Con...

(5) : Assemblée Générale du 14 décembre 2013 à Paris

Les membres du SNJMG sont-ils indésirables à SOS-Médecins Paris ?

 

Le Bureau National du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a appris avec stupéfaction que l'achat de parts de la SCM "SOS Médecins Paris" par l'un de ses membres avait été rejeté par les associés de "SOS Médecins Paris" à cause des actions syndicales de ce jeune médecin.

A aucun moment la gérance de "SOS Médecins Paris" n'a reproché à notre camarade un manquement à ses engagements vis à vis de la SCM, ni un problème d'intégration ou de comportement, et il n'y a pas de remise en cause de ses compétences médicales.

Le même scénario s'est reproduit ensuite dans les Yvelines...

 

Le SNJMG respecte le droit discrétionnaire de refus d'agrément des associés d'une Société Civile de Moyens (SCM), mais rappelle que l'engagement syndical ne rentre pas dans l'objet social des SCM, celui-ci étant strictement encadré et défini par le code civil. Par ailleurs, la liberté syndicale est un droit garanti par la constitution ; la discrimination syndicale est une infraction prévue et réprimée par le code pénal.

 

Le Bureau National du SNJMG apporte son soutien à son camarade. Le SNJMG discutera des actions à engager lors de son Assemblée Générale du 14 décembre 2013 à Paris.

 

Contacts :

- Dr Emilie FRELAT, Vice-Présidente - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

- Dr Marine CREST, Porte-Parole - 01 77 70 73 40 - marine.crest@hotmail.fr

- Dr Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Journée syndicale et de l'indépendance médicale organisée par le SNJMG le 14 décembre 2013 à Paris

 

Bonjour

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) organise le 14 décembre 2013 une journée syndicale à Paris (Salons de la Gare de l'Est).

Elle sera l'occasion de :

- AG statutaire du SNJMG

- Débats sur des sujets d'actualité

- Formation sur les modalités pratiques et administratives du remplacement en MG

(NB : Une attestation de présence sera délivrée aux participants en vue de validation du DES de MG)

- Réunion plénière sur l'indépendance dans la formation et l'exercice des médecins

(NB : Bruno Toussaint - La Revue Prescrire - et Philippe Foucras - Formindep - seront les intervenants invités de cette plénière)

Tous les Internes de MG et Jeunes-MG sont les bienvenus (qu'ils soient ou non membres du SNJMG) !

Pour en savoir plus sur les modalités pratiques de cette journée et sur la procédure d'inscription, merci de consulter la page dédiée sur Internet.

A bientôt

Propos insultants du sénateur Roche : les suites

 

Le communiqué de presse du SNJMG sur les propos insultants du sénateur Roche a fait réagir la blogosphère médicale.

De son coté, le SNJMG reçu beaucoup de commentaires sur ce blog et sur ses comptes de réseaux sociaux.

Le SNJMG invite toutes les personnes motivées pour participer aux suites de la démarche que nous avons engagée à se manifester par courriel à notre adresse : info@snjmg.org.

De même, ce sujet sera logiquement abordé lors de notre prochaine AG le 14 décembre 2013 à Paris. Si vous êtes intéressé(e), inscrivez vous dés à présent sur le formulaire Internet dedié.

A bientôt