Modifications de la nomenclature du Médecin Généraliste le 01.05.17
Présentation des modifications
La convention médicale 2016 donne satisfaction à la revendication d'équité tarifaire portée conjointement par MG-France et le SNJMG : elle crée la majoration MMG (de même valeur tarifaire que la majoration MPC, soit 2 euros) à rajouter aux lettres clés C(S) et V(S) pour les médecins généralistes en secteur 1 et secteur 2 ayant signé l’OPTAM (Rappel : la précédente convention signée en 2011 accordait une majoration MPC - se cumulant à CS et VS - à tous les médecins spécialistes mais en excluait les médecins généralistes). Pour faciliter les cotations, deux nouvelles lettres clés sont créées à compter du 1er mai 2017 : G(S) = C(S) + MMG et VG (S) = V(S) + MMG.
La cotation COE remplace au 1er mai 2017 la cotation C+MNO+FPE de la précédente convention (30 euros). Elle correspond donc aux trois consultations obligatoires du nourrisson donnant lieu à certificat, au 8ème jour, du jour des 8 mois jusqu’à la veille du jour des 10 mois incluse et du jour des 23 mois jusqu’à la veille du jour des 25 mois incluse.
NB : La cotation Consultation Approfondie (CA) est supprimée.
Nomenclature NGAP actualisée du médecin généraliste
Présentation pour écrans (ordinateur, tablette ou smartphone)
Fiches imprimables
Lettre d'info du SNJMG # 169
Réforme du 3e cycle des études médicales : un projet inachevé pour la Médecine Générale !
- : Calendrier de la réforme :
- : Communiqué du SNJMG (22 mars 2017)
- : Communiqué de l’ISNI (14 avril 2017)
Des engagements ont été pris, ils doivent être honorés !
Lettre ouverte à Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Madame la Ministre,
Vous vous êtes engagée, à plusieurs reprises, à permettre aux jeunes et futurs médecins de pouvoir assister légitimement aux négociations conventionnelles établissant les relations entre les caisses d’assurances maladie et les praticiens libéraux.
Vous avez pris un premier engagement le 26 novembre 2016 lors des Universités de rentrée de l’InterSyndicat National des Internes (ISNI), à Poitiers.
Le 27 janvier 2017, vous avez précisé votre promesse lors d’une allocution vidéo au Congrès National des Internes de Médecine Générale organisé par l’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale, ISNAR-IMG.
Pour ne pas trahir vos propos, nous vous citons “Nous avons ensemble changé la donne en cinq ans. Et cette dynamique doit se poursuivre. Comment ? En repensant votre participation aux négociations conventionnelles avec l’UNCAM, négociations qui permettent de fixer vos conditions d’exercice, de revenu et d’installation. Il est légitime que vous puissiez disposer d’une meilleure information sur le contenu de ces négociations qui concernent évidemment votre avenir. Et c’est pourquoi, je vous annonce que le décret qui doit permettre aux structures jeunes d’être observatrices aux négociations va prochainement être soumis à concertation”.
En réaction, dans une interview publiée le 30 janvier 2017 par le Quotidien du Médecin, les Présidents de la CSMF et de la FMF ainsi que le Secrétaire général adjoint de MG France ont salué votre annonce.
Tous s’accordent à dire qu’il est grand temps que les jeunes et futurs médecins puissent porter une vision d’avenir en cohérence avec leurs aspirations pour le système de soins de demain.
À vous de tenir votre promesse. Vous en avez encore le temps.
L’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), l’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale (ISNAR-IMG), l’InterSyndicat National des Internes (ISNI), l’InterSyndicat National des Chefs de Clinique et Assistants (ISNCCA), le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) et le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s’inquiètent d’être toujours sans nouvelles de ce texte, pourtant promis.
Notre présence aux négociations conventionnelles est légitime et désormais largement acceptée.
De fait, nous vous rappelons par la présente vos engagements et vous demandons formellement de passer de la parole aux actes avec une mise en concertation du décret avant le 20 avril 2017.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions, Madame la Ministre, d’accepter nos respectueuses salutations.
Pour l’ANEMF, Antoine OUDIN, Président.
Pour l’ISNI, Olivier LE PENNETIER, Président.
Pour ReAGJIR, Dr. Sophie AUGROS, Présidente.
Pour l’ISNAR-IMG, Camille TRICART, Présidente.
Pour l’ISNCCA, Dr. Laurent GILARDIN, Président.
Pour le SNJMG, Dr. Émilie FRELAT, Présidente.
Réforme du 3e cycle des études médicales : quels projets pour la médecine générale ?
Depuis plusieurs mois, les ministères de la santé et de l'enseignement supérieur travaillent avec les parties concernées (dont le SNJMG) sur une réforme du troisième cycle des études médicales.
À quelques semaines de la fin d'exercice de l'actuel gouvernement, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s'inquiète de l'évolution du projet de réforme. Alors qu'une menace de grève est brandie par plusieurs syndicats de (jeunes) anesthésistes réanimateurs pour protester contre le volet concernant leur spécialité (1), le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) alerte cette semaine sur des modifications de dernières minutes concernant le troisième cycle de Médecine Générale.
Selon le CNGE (2), "il ne serait plus question d’avoir un stage en santé de l’enfant et un stage en santé de la femme comme il est nécessaire pour la formation des futurs généralistes. A la place apparaîtrait un stage dit « libre » même s’il n’a pas de rapport avec la médecine générale, s’il oriente vers d’autres disciplines que la médecine générale y compris en milieu hospitalier."
Le SNJMG, co créateur avec le CNGE, la SFMG et l'ANEMF, des stages ambulatoires de Médecine Générale ne peut pas rester muet devant une telle perspective : comment ne pas voir une régression dans la substitution d'un stage dans des spécialités importantes pour notre discipline par un stage sans rapport nécessaire à la Médecine Générale ?
Le SNJMG rappelle son attachement à un stage de préférence ambulatoire à orientation gynéco obstétrique/pédiatrie et demande à participer à une réunion de clarification avec les ministères et toutes les parties concernées par la réforme du 3e cycle des études médicales.
Le SNJMG y reviendra prochainement en présentant, suite aux Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes (3) et à la Convention Nationale "Soins et territoires" (4), ses propositions en vue de l'élection présidentielle.
Franc succès pour la Convention nationale pour un meilleur accès aux soins dans les territoires
Mercredi 15 mars, les structures représentatives des étudiants en médecine, des internes de Médecine Générale, des remplaçants et jeunes installés en Médecine Générale et des chefs de clinique et assistants, (l’ANEMF1, l’ISNAR-IMG2, ReAGJIR3, le SNJMG4 et l’ISNCCA5 ) ont organisé ensemble la première convention nationale pour un meilleur accès aux soins dans les territoires.
Retour sur cette journée riche en échanges.
Objectifs remplis
Les organisations représentatives des jeunes et futurs médecins s’étaient fixé deux objectifs : mettre la santé, et particulièrement la question de l’accès aux soins, au cœur des programmes des candidats et créer une dynamique de réflexion rassemblant tous les acteurs intéressés autour de cette question.
Afin d’être accessible au plus grand nombre, l’intégralité des séances plénières est disponible sur la page Facebook @SoinsEtTerritoires.
La santé au cœur de la campagne présidentielle
Nous nous félicitons d’avoir participé, avec d’autres acteurs comme le Conseil National de l’Ordre des Médecins, la FHF6 ou la Mutualité Française, à replacer la santé, préoccupation majeure des Français, au centre du débat présidentiel.
Nous avions invité les candidats aux élections présidentielles à venir présenter leurs propositions pour améliorer l’accès aux soins dans les territoires.
Nous avons donc reçu, par ordre alphabétique :
M. Noam AMBROUROUSI, représentant de M. Jean-Luc MELENCHON, candidat de la France Insoumise
M. Michel AMIEL, Sénateur des Bouches-du-Rhône et Maire des Pennes-Mirabeau, représentant de M. Emmanuel MACRON pour le parti En Marche !
M. Jean-Pierre ENJALBERT, Maire de Saint-Prix et Conseiller Général dans le Val d’Oise, représentant de M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, pour le parti Debout la France
M. Mickael EHRMINGER, représentant de Mme Marine LE PEN, candidate du Front National
M. Jean LEONETTI, Maire d’Antibes et Député des Alpes-Maritimes et représentant de M. François FILLON, candidat du parti Les Républicains
Nous regrettons l’annulation de dernière minute de M. Jacques CHEMINADE, candidat du Parti Solidarité et Progrès.
Malgré nos sollicitations, nous n’avons malheureusement reçu aucune réponse, positive ou négative, de l’équipe de campagne de M. Benoît HAMON, candidat du Parti Socialiste.
Certains ont fait des propositions concrètes, d’autres ont essentiellement partagé leurs constats et expériences personnelles.
Aucun des représentants présents n’a évoqué de mesure coercitive pour l’installation des jeunes médecins, gageons que les candidats sont enfin convaincus qu’il vaut mieux privilégier des solutions incitatives qui fonctionnent que des mesures coercitives démagogiques. Nous souhaitons que la capacité de chaque candidat à répondre à la problématique de l’accès aux soins puisse être un critère de choix pour les citoyens.
Un moment de réflexion dynamique générateur de propositions partagées
Des groupes de travail ont rassemblé des étudiants, des jeunes médecins, d’autres professionnels de santé, des institutions comme le Conseil National de l’Ordre des Médecins ou l’Observatoire National de la Démographie des Professionnels de Santé, des médecins plus expérimentés et divers experts des domaines abordés. Les propositions émanant de ces groupes de travail ont fait l’objet d’une restitution en plénière. Les sujets abordés (la régulation pendant les études médicales, la régulation à l’installation, l’attractivité hospitalière, le partage de compétence et la délégation de tâches, ainsi que l’efficience des parcours de soins) sont des thématiques que les jeunes et futurs médecins souhaitent continuer à développer avec tous les acteurs concernés.
L’ISNAR-IMG, le SNJMG, ReAGJIR, l’ISNCCA et l’ANEMF ont pu ensuite présenter leurs propositions communes en la matière.
Améliorer l’accueil des étudiants en stages et le nombre de terrains de stage pour faire découvrir les territoires
Les étudiants ont l’envie de découvrir ces territoires, inutile de leur imposer, il suffit de leur donner la possibilité de le faire !
Augmenter le nombre de Maitres de Stage des Universités (MSU) grâce à une campagne massive et nationale de recrutement
Faciliter les démarches pour devenir MSU et les homogénéiser sur le territoire Donner des moyens pour la formation universitaire des praticiens MSU sans empiéter sur leur droit à la formation médicale continue
Développer les maisons de santé universitaires qui permettent l’accueil des étudiants et le développement de projets de recherche en soins primaires
Faciliter l’installation avec la mise en place d’un guichet unique à l’installation, avec une personne référente accompagnant le médecin dans son projet d’installation
Rendre l’activité libérale plus attractive
Améliorer la protection sociale des médecins libéraux en diminuant les délais de carence, actuellement à 90 jours
Permettre un statut conventionnel pour les remplaçants
Rendre réglementaire la présence des structures jeunes aux négociations conventionnelles pour porter des idées novatrices et correspondant aux aspirations des jeunes médecins
Favoriser l’exercice mixte : salariat dans une structure de soins et libéral en cabinet, notamment en diminuant les charges sur l’activité libérale pour les médecins s’engageant à travailler aussi en temps partiel pour un service public
Libérer du temps médical aux médecins avec notamment : Simplification des démarches administratives dans la continuité de ce qu’il s’est fait par exemple pour le formulaire Affection Longue Durée.
Diversification des rémunérations pour autoriser une plus grande part de forfait valorisant la mise en place de services aux patients comme des secrétariats en présentiel, l’informatisation du cabinet, la coordination des soins, etc.
Favoriser le travail en équipe pluridisciplinaire en mettant en place de nouveaux moyens de rémunération pour chacun des membres de l’équipe de soins
Améliorer l’attractivité de l’hôpital
Il ne suffit pas d’annoncer l’ouverture de postes supplémentaires dans les hôpitaux de proximité, encore faut-il que ces postes soient pourvus.
Amélioration de la visibilité sur les carrières possibles à l’hôpital
Amélioration de l’attractivité hospitalière dès le début de carrière
Découverte et facilitation de l’exercice mixte entre hôpital et ambulatoire
Chacune de ces demandes est partagée par l’ensemble des structures organisatrices. Mais les propositions de chacune des structures pour améliorer l’accès aux soins dans les territoires ne se résument pas seulement à cette liste. Les jeunes et futurs médecins ont à cœur d’œuvrer à l’amélioration d’un système de santé équitable, efficient et humain. Cela passe par un meilleur accès aux soins dans les territoires.
Cette première convention est une des réponses mais nous ne nous arrêterons pas là et continuerons d’élaborer et de porter des solutions innovantes et ambitieuses.
Pour le comité d’organisation,
Antoine OUDIN, Président de l’ANEMF.
Camille TRICART, Présidente de l’ISNAR-IMG.
Dr. Laurent GILARDIN, Président de l’ISNCCA.
Dr. Sophie AUGROS, Présidente de ReAGJIR.
Dr. Émilie FRELAT, Présidente du SNJMG.
Facebook @SoinsEtTerritoires
EP17 : Les principaux candidats s'expriment devant l'Ordre des médecins
Suite à sa grande enquête auprès des médecins, le Conseil National de l'Ordre a révélé ce jour les réponses des principaux candidats à l'élection présidentielle de 2017 :
Les candidats à la #Presidentielle2017 répondent aux #medecins: c'est maintenant!https://t.co/3TwCTwe2YQ
— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) 17 mars 2017
Voici les videos de chacune des réponses :
NB : Jean Luc Mélenchon ne figure pas parmi les candidats ayant répondu à l'Ordre des Médecins :
"Le Conseil de l'ordre des médecins sera aboli car c'est une organisation pétainiste" @JLMelenchon #BourdinDirect pic.twitter.com/2NXSrCvwz9
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 17 mars 2017
Convention Nationale pour un meilleur accès aux soins dans les territoires
Femmes médecins généralistes : Les limites du discours bienveillant de la ministre de la Santé
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