Indépendance de la formation des médecins : Une implication constante du Syndicat des Jeunes Médecins Généralistes
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Lors de la réunion de la commission paritaire nationale le 04 avril 2018, il avait été acté le calendrier suivant pour le versement des 4 acomptes 2018 du nouveau Forfait Patientèle Médecin Traitant issu de la convention médicale signée en 2016 :
Paiement Forfait Patientèle MT acompte P1, le 11 avril 2018
Paiement Forfait Patientèle MT acompte P2, le 17 septembre 2018
Paiement Forfait Patientèle MT acompte P3, le 27 novembre 2018
Paiement Forfait Patientèle MT acompte P4 (solde annuel), le 29 mars 2019
NB : à part la première date, seuls les mois de versements avaient été annoncés le 04 avril 2018 ; les dates exactes ayant été précisées ensuite "au fil de l'eau" par l'Assurance Maladie, en fonction des contraintes techniques.
Concernant le versement du dernier acompte (solde annuel), la date exacte annoncée par l'Assurance Maladie, le vendredi 29 mars 2019, faisait de facto courir le risque d'un versement effectif qu'en début Avril 2019 (Rappel : le traitement des virement bancaires peut parfois prendre jusqu’à 72h).
Mais dans un message publié ce matin sur Amelipro, l'Assurance Maladie prévient d'un retard peut être plus important :
Message Médecins : le virement du 4ème acompte et du solde du forfait patientèle médecin traitant (FPMT) au titre de l’année 2018 se fera vendredi 29 mars.
Ce versement ne sera donc visible sur vos comptes bancaires qu’en début de semaine prochaine, c’est-à-dire au-delà du mois de mars comme cela avait été initialement annoncé.
Nous tenons à vous présenter nos excuses pour ce délai.
Il est lié à un temps de traitement plus long que celui que nous avions estimé sur des éléments en lien avec la patientèle CMU-C entrant en compte dans le calcul du FPMT
A noter que ce matin, le montant de cet acompte n'était toujours pas connu dans la rubrique "Rémunérations" d'Amelipro...
Addendum du 29 mars 2019 : L'Assurance Maladie dévoile ce matin sur Amelipro le total de la FPMT de chaque médecin généraliste "transmis le 28/03/2019 après réévaluation".
Documentation préalable aux choix :
Fiche procédures internat (pdf, 681.01 Ko)
Calendrier internat réunion mai 2019 (pdf, 167.42 Ko)
Formulaire internat fiche vœux mai 2019 (pdf, 248.19 Ko) (en cas de demande de situation particulière)
Fiche procuration mai 2019 (pdf, 81.77 Ko) (en cas d'absence lors des choix)
Postes proposés aux choix des 2, 4 et 5 avril 2019 :
Affectation des internes :
Affectations internes - Semestre mai 2019 - Biologie (pdf, 210.66 Ko)Affectations internes - Semestre mai 2019 - Médecine générale (pdf, 377.65 Ko)Affectations internes - Semestre mai 2019 - Spécialités chirurgicales hors CHU (pdf, 232.07 Ko)Affectations internes - Semestre mai 2019 - Spécialités chirurgicales CHU (pdf, 232.73 Ko)Affectations internes - Semestre mai 2019 - Spécialités médicales hors CHU (pdf, 443.2 Ko)Affectations internes - Semestre mai 2019 - Spécialités médicales CHU (pdf, 376.15 Ko)
En ce mois de Mars, les abonnés à la revue Jeune-MG recoivent le numero de saison dont le dossier est consacré à : "Accès à l'IVG"
C'est un numero spécial "Congrès des Jeunes Médecins Généralistes" puisque, outre le dossier consacrée à une des 2 formations validantes DPC du congrès, vous y trouverez aussi article du Formindep sur l'indépendace en médecine...
Publication de la revue #JeuneMG Mars 2019 consacrée au #CJMG2019 avec un dossier sur polémique #DeRochambeau, positionnement du #Syngof et accès à #IVG (articles de @AssociationSftg et de @pourunemeuf) et l'indépendance en médecine (article @Formindep) https://t.co/YzycsVnPS3 pic.twitter.com/N0fm3uzT4H
— Syndicat Jeunes MG (@SNJMG) 14 mars 2019
RAPPEL : La revue "Jeune-MG" est envoyée gratuitement à tous les inscrits sur le site internet du SNJMG qui ont manifesté leur volonté de s'y abonner.
Pour le recevoir chez vous sans frais, il suffit donc de s'incrire à notre site en signalant que vous souhaitez recevoir la revue Jeune-MG...
C'est quoi un casse-tête ?C'est un temps de réflexion collectif destiné à co-construire la parole que nous allons porter auprès de nos différents interlocuteurs. Ces échanges sont ouverts : ils s'adressent bien sûr à tous les adhérents du SNJMG mais aussi à ses sympathisants ainsi qu'à d'autres structures pour permettre un dialogue inter-syndical et inter-associatif. Les sujets sont choisis selon l'actualité et les interrogations du syndicat.Pourquoi ce thème ? La nouvelle maquette de médecine générale impose aux étudiants de passer par un stage validant la gynécologie ET un stage validant la pédiatrie. A l'exception de quelques terrains de stage ambulatoires et de stages couplés gynéco-pédiatrie, cela implique pour la majorité des internes de passer dans des stages de gynécologie hospitalière. Or ces stages sont souvent parmi les plus mal notés et sont rarement adaptés aux besoins de formations des internes de médecine générale. Quelles sont les apprentissages utiles aux MG ? Quelles modalités pédagogiques semblent les plus pertinentes ? Quelles recommandations pouvons-nous formuler aux tuteur.ices dans ces stages ?Pour participer : rendez-vous sur la Chatroom du SNJMG le 18/03/19 à 19h à cette adresse.Comment ça marche ?Les casses-têtes peuvent se faire à distance via la Chatroom du SNJMG ou parfois en présentiel dans différentes villes. Pour la chatroom, il suffit de cliquer sur le lien transmis avec l'invitation à l'heure du RDV. (limité à 12 places pour le moment). Ces temps d'échange sont réguliers, donc rater une séance n'est pas une catastrophe.A très bientôt,Benoit BLAES, Vice Président, pour le SNJMG.
En réponse, le SNJMG tient à souligner que c'est grâce à la féminisation que nombre de progrès ont pu être obtenu dans les études et la profession (à titre d'exemple, quand, à la fin des années 1990, le syndicat a porté la revendication du repos de sécurité pour les internes, les premiers adversaires qu'il a dû affronter étaient des internes de médecine masculins qui dénonçaient une revendication de feignant-e-s) mais aussi dans la prise de conscience de la dignité des patients (ex : Touchers vaginaux non consentis, blouses de patients hospitalisés...) et dans la ré humanisation des soins.
10.000 signatures contre
l’abattage en médecine générale
S’opposant aux fantasmes stakhanovistes du projet de loi santé 2022, la pétition lancée par 100 médecins généralistes en faveur d’une médecine générale de qualité a recueilli en deux semaines plus de 10.000 signatures de milliers de professionnels de santé de tous horizons et de milliers de patients.
Ce soutien confirme, s’il en était besoin, la nécessité de prendre en compte l’organisation des soins de premier recours pour ce qu’ils sont : une médecine faite de science, d’écoute, d’échange, d’empathie, en lien direct avec les souffrances exprimées et non exprimées des populations, au contact de la réalité du terrain et disposant du temps nécessaire à son exercice.
Nous ne prétendons pas répondre à toutes les questions que pose l’organisation future des soins dans notre pays. Mais nous affirmons, avec toute la force que le soutien à notre pétition nous donne, l’importance de soins primaires de qualité.
Nous demandons instamment à Madame la Ministre de la Santé et des Solidarités de le prendre en compte et d’introduire nos propositions dans ses projets. Ce n’est pas en déconstruisant les soins primaires au profit d’une productivité inadaptée que la médecine de demain se construira. C’est avec plaisir que nous lui en ferons part si elle accepte de nous recevoir.
Contact presse : Dr Jean-Baptiste Blanc, drjbblanc@gmail.com, DM @Dr_JB_Blanc
Le texte de la pétition
Pour lutter contre la pénurie de médecins en exercice, le plan “Ma Santé 2022” envisage de financer des assistants médicaux pour les médecins généralistes qui s’engagent à recevoir 6 patients à l’heure. Soit moins de 10 minutes par consultation.
Nous, médecins généralistes, refusons d’être les boucs émissaires des politiques de santé délétères mises en place depuis des années et ayant abouti à la désertification médicale.
Nous, médecins généralistes, demandons à pouvoir recevoir, écouter, informer et soigner les patients qui nous accordent leur confiance, avec le temps nécessaire pour chacune et pour chacun.
Nous médecins généralistes, refusons de sacrifier la qualité de la consultation en recevant, dans le même temps de travail, deux fois plus de patients.
Pratiquer une médecine de premier recours de qualité est notre objectif. Nous savons qu’il est favorable pour la santé publique, de nombreuses études l’ont démontré.
Par cette tribune, nous tenons à faire savoir à notre Ministre et à nos concitoyens que nous refusons de brader leur santé sur l’autel de la productivité.
Au-delà des grands projets imaginés sans la moindre connaissance du terrain, un certain nombre de pistes simples pourraient à très brève échéance permettre de retrouver du temps pour soigner. Par exemple :
- Suppression de l’obligation d’un certificat médical d’arrêt de travail pour les arrêts inférieurs à 2 ou 3 jours,
- Suppression de l’obligation d’un certificat médical pour l’absence de parents qui gardent leur enfant un jour ou deux, et interdiction des demandes de certificats médicaux pour la cantine/garderie/crèche etc. en cas d’absence d’un enfant, etc.,
- Interdiction de la demande de certificats médicaux de non contre indication par tous les organismes (salle de sport, club de pétanque, cours de yoga, organisateurs de courses à pied, etc.) qui le plus souvent en exigent un par an si possible datant de moins de trois mois. Pour un marathon de Paris ce seraient par exemple 57.000 consultations gagnées,
- Interdiction de tous les certificats d'absence scolaire, universitaire, grandes écoles et certificat pour les assurances, etc.,
- Campagnes de communication et d’information régulières pour informer sur les critères permettant d’éviter une consultation pour les pathologies bénignes courantes (rhumes, gastros, etc.),
- Accès direct avec prise en charge pour des actes paramédicaux : kinésithérapeutes DE, IDE, podologues, orthophonistes, etc.
Nous perdons tous les jours notre temps et notre énergie dans un nombre considérables de consultations inutiles. Faîtes disparaître ces obligations absurdes. Et nous serons disponibles, dès demain, pour recevoir plus de patients … qui ont besoin de nous.
Les 100 médecins généralistes initiateurs de cette pétition
Les 10.000 signataires de la pétition