Facultés de médecine et industrie pharmaceutique : une indépendance à gagner !

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) salue la publication, le 9 janvier 2017, par la revue scientifique PLOS ONE, de l'article « Conflict-of-Interest Policies at French Medical Schools : Starting from the Bottom »  (Scheffer et al.) : cet article fournit pour la première fois un classement des facultés de médecine françaises en fonction de l’indépendance qu’elles garantissent à leurs étudiants vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques.
Le SNJMG, seul syndicat médical "junior" à n'avoir jamais eu de lien, ni direct ni indirect, avec l'industrie pharmaceutique et des produits de santé, a fait de l'indépendance médicale l'une de ses missions fondatrices il y a 25 ans. 
Après avoir dénoncé différentes situations concernant les internes de Médecine Générale (Par exemple : Bordeaux, Clermont Ferrand, Tours), le SNJMG n'est pas surpris par les résultats de ce classement : seules 9 facultés sur 37 ont pris des initiatives pour se prémunir contre les conflits d’intérêts qui surgissent en cas de liens de l’établissement ou de ses enseignants avec l’industrie du médicament. 
Le SNJMG soutient une nouvelle fois l'action de l'association Formindep (impliqué dans cette étude) et veut voir, comme les auteurs de l'article, des raisons d'espérer, à l'instar de ce qui s'est produit aux USA avec l'étude qui a servi de modèle au classement français. Ainsi, le SNJMG salue l'évolution, ces dernières années, de l'Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), qui s'engage de plus en plus résolument dans la voie tracée par les étudiants de la Troupe du Rire et suivie par l'Esprit Critique Nicois.
En cette période pré électorale, le SNJMG va mettre ce sujet à l'ordre du jour du débat démocratique : les 4ièmes Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes organisées par le SNJMG le 04 mars 2016 à Paris seront notamment consacrées à l 'indépendance des médecins (formation et exercice) avec l'intervention de représentants de la Revue Prescrire, du Formindep et de l'ANEMF.

 

Contacts presse :

Emilie Frelat Présidente du SNJMG president@snjmg.org

Assistants Universitaires de Médecine Générale en Ile de France

L'ARS Ile de France lance un l'appel à candidatures AUMG (Assistants Universitaires de Médecine Générale) de la quatrième vague : 2017-2019.
 
Ces postes sont partagés entre l'Université et une structure de soins partenaire du projet. Ils sont financés à 100 % par l'ARS pour la partie universitaire du poste.
 
Ce dispositif  a pour objectifs de :
 
-Soutenir des projets professionnels cliniques/universitaires en permettant à de jeunes médecins de parfaire leur formation post-internat
 
-Soutenir la médecine de premier recours notamment dans des territoires fragiles
 
-Participer à l'encadrement d'internes et/ou d'externes 
 
-Renforcer la filière Universitaire de Médecine Générale en soutenant les moyens dévolus aux Départements de Médecine Générale des Universités.
 
Vous trouverez sur le site Internet de l'ARS :
 
·         Le cahier des charges du dispositif 
 
·         Les trois modes opératoires en fonction de votre profil (université, structure de soins, et AUMG)
 
·         Une fiche métier précisant les fiches de poste des AUMG
 
·         Et un lien vers l'application informatique de candidature.
 
La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 31 mars 2017.
 
Afin de sélectionner les différents dossiers de candidatures, l'Agence met en place un jury de sélection spécifique qui se tiendra le 8 juin 2017.

Avenant conventionnel #1 instaurant la ROSP pour les enfants de moins de 16 ans

 

Communiqué de la Sécurité sociale (UNCAM) :

 

Le 30 décembre, l’avenant 1 à la convention médicale d’août 2016 organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance Maladie, a été signé entre l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) et les organisations syndicales MG France, la FMF et Le Bloc. Il définit les modalités de la mise en œuvre d’une rémunération sur objectif de santé publique (Rosp) pour les missions du médecin traitant des enfants de moins de 16 ans. Cet avenant à la convention médicale s’inscrit dans le cadre de la loi Santé promulguée le 26 janvier 20161 qui prévoit que tous les patients de moins de 16 ans - soit plus de 13 millions d’enfants et jeunes - pourront désormais disposer d'un médecin traitant2 . Il réaffirme l’importance de la prise en charge spécifique de cette population pour laquelle il convient notamment de renforcer la prévention. 

Cette Rosp complète celle des adultes en confirmant le rôle clé du médecin traitant dans la prise en charge d’un patient en premier recours, à tous les niveaux : dépistage, prévention, diagnostic, traitement, suivi au long cours mais aussi orientation et accompagnement dans le parcours de soins avec centralisation des informations produites par tous les professionnels de santé, pour un même patient. 

Elaborée selon des critères précis pour un total de 305 points, la Rosp du médecin traitant de l’enfant repose sur dix indicateurs définis conjointement entre l’Uncam et les syndicats de médecins : deux sur le suivi des pathologies chroniques et huit portant spécifiquement sur des indicateurs de prévention.

 Les indicateurs de suivi de pathologies chroniques

Prise en charge de l’asthme chronique persistant (70 points) :

A l’instar de la Rosp des patients adultes, un volet de la Rosp des moins de 16 ans concerne le suivi des pathologies chroniques. Il porte sur l’asthme persistant, maladie chronique la plus fréquente chez l’enfant (3). Afin de favoriser la qualité de la prise en charge de cette affection, deux indicateurs ont été définis, encourageant, d’une part, le traitement par corticoïdes inhalés et/ou anti leucotriènes pour les patients de 1 à 15 ans, et d’autre part, la réalisation au moins une fois par an d’une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) chez les 6-15 ans. Afin de faciliter l’accès de ces derniers à cet examen de référence, l’Assurance Maladie s’engage à mettre en place un programme d’accompagnement des médecins traitants, dont le contenu scientifique et les modalités seront définis avec le Collège de médecine générale, la Société de pneumologie de langue française et l’Association française de pédiatrie ambulatoire. Dans ce cadre, des spiromètres seront mis à la disposition des médecins qui auront été formés à ce geste.

 Les indicateurs de prévention

Repérage du risque d’obésité (20 points) :

La prévention du surpoids et de l’obésité représente un enjeu sanitaire majeur. Aussi, l’indicateur porte sur la surveillance régulière de la courbe de corpulence des patients de moins de 16 ans. Cette courbe, réalisée à partir de l’indice de masse corporelle (IMC), sera renseignée dans le dossier médical au moins une fois par an, avec une attention particulière portée aux enfants de moins de 6 ans de manière à dépister un rebond précoce d’adiposité.

Vaccination (70 points) :

Avec des taux respectifs de 77 % 4 et 70 % (5), la couverture nationale des vaccins ROR et antiméningocoque C est aujourd’hui jugée insuffisante et très en deçà de la plupart des pays européens. Deux indicateurs assignent donc des objectifs ambitieux sur ce terrain, avec une cible supérieure à 87 % pour la réalisation de deux doses du vaccin ROR chez les enfants de moins de 2 ans, et 90 % pour la réalisation du vaccin anti-méningocoque C chez les enfants de moins de 18 mois.

Lutte contre l’antibiorésistance (70 points) :

Tenant compte des spécificités de la prescription d’antibiotiques chez les enfants, les deux indicateurs retenus visent à limiter l’administration de céphalosporines de 3ème ou 4ème génération, à moins de 3 % chez les patients de moins de 4 ans et à moins de 2 % pour les enfants de 4 ans et plus, afin de limiter la consommation de classes d’antibiotiques facteurs de développement des résistances.

Dépistage des troubles sensoriels et des apprentissages (40 points) :

Pour repérer le plus tôt possible les troubles sensoriels et des apprentissages, les médecins traitants sont encouragés à pratiquer plus fréquemment un dépistage clinique des troubles visuels et auditifs réalisé pour les enfants de moins d’un an, ainsi qu’un dépistage de troubles du langage pour les enfants de 3 à 5 ans  (test ERTL4 ou autre).

Suivi bucco-dentaire (35 points) :

L’indicateur fixe une cible supérieure à 86 % pour la réalisation d’un examen bucco-dentaire (EBD) chez les patients de moins de 16 ans visés par le programme M’T Dents, la santé bucco-dentaire des enfants, comme des adultes, étant un élément important de l’état de santé générale de la population.  

 Impact financier et calendrier

L’impact financier de cet avenant pour le médecin traitant de l’enfant - déjà intégré lors de la signature de la convention médicale le 25 août 2016 - est estimé à 20 millions d’euros en année pleine. Sa mise en place sera effective à compter du 1er janvier 2017 et son premier versement sera réalisé à la fin du premier trimestre 2018. 

 

1 Article 76 de la Loi de modernisation de notre système de santé publié au JO le 26 janvier 2016

2 Article L. 162-5-3 du code de sécurité sociale.

3 Taux de prévalence de l’asthme infantile estimé en France entre 7 à 15 % selon l'âge (12,4 % chez les 12 -14 ans) Sources : Pearce N, AïtKhaled N, Beasley R, Mallol J, Keil U, Mitchell E, et al. Worldwide trends in the prevalence of asthma symptoms: phase III of the International Study of Asthma and Allergies in Childhood (ISAAC). Thorax. 2007;62:758-66 ; L’asthme en France : synthèse des données épidémiologiques descriptives MC Delmas C Fuhrman ; Revue des maladies respiratoires (2010) 27,151-159.

4 Couverture vaccinale rougeole, oreillons, rubéole "1 dose" et "2 doses" à l’âge de 24 mois, France, 1985-2014 (source : Drees, Remontées des services de PMI – Certificat de santé du 24ème mois. Traitement InVS).

5 Proportion de personnes vaccinées à 24 mois depuis janvier 2010 (source : EGB).

 

Commentaires du SNJMG :

 

Depuis le 28 novembre 2016, les médecins généralistes et les pédiatres peuvent signer les déclarations de médecin traitant pour les enfants de moins de 16 ans (Rappel : les pédiatres ou les médecins généralistes peuvent être indifféremment déclarés comme médecin traitant - MT).

NB : le parcours de soins et les pénalisations financières qui lui sont liées en cas de non respect chez l'adulte ne s’appliquent pas aux enfants de moins de 16 ans.

L'avenant permet l’extension du forfait MT aux enfants de moins de 16 ans à partir du 1er janvier 2018 (6€ par an pour les 0-6 ans, 5€ par an pour les 6-16 ans).

Il permet aussi la cotation des majorations de coordination pour les enfants ayant déclaré un MT (MCG pour les généralistes, 3€ jusqu’au 30/06/2017, puis 5€, C2 pour les pédiatres et les autres spécialistes pour avis ponctuel de consultant à la demande du MT : 46€, puis 48€, puis 50 €)

A partir du 1er janvier 2018, l'avenant permet de coter les majorations d’urgence : MUT de 5€ pour adressage au spécialiste de second recours qui reçoit dans les 48 heures pour le MT (et MCU de 15€ pour le spécialiste dans ce cas) et MRT de 15 € pour le MT qui reçoit dans la journée à la demande du 15 ou du 116 117 un de ses patients.

 
 

Poursuite de l'extension du tiers payant en MG

Avant le 31 décembre 2016 :

Voir notre info du 30 juin 2016 sur les situations (quelles soient obligatoires ou facultatives) de tiers payant (total ou partiel) et leurs modalités pratiques.

À compter du 31 décembre 2016 :

Les professionnels de santé ne peuvent plus refuser le tiers payant partiel (part des dépenses prise en charge par l'Assurance maladie) aux assurés atteints d'une affection de longue durée ainsi qu'aux patients qui bénéficient de l'assurance maternité.

À compter du 1er janvier 2017 :

Les professionnels de santé peuvent réglementairement appliquer le tiers payant partiel (part des dépenses prise en charge par l'Assurance maladie) à tous les assurés voire leur proposer le tiers payant total.

Rappel : Avant le 1er janvier 2017, l'Assurance Maladie permettait aux médecins traitants "d'accorder le tiers payant sur la part obligatoire (tiers payant partiel, ndlr) pour les patients qui en avaient le plus besoin, en particulier ceux qui étaient confrontés à des difficultés financières".

Remarque : Des conseillers spécialisés répondent depuis le 04 juillet 2016 aux questions et réclamations des médecins sur la facturation en tiers payant. Ils sont compétents quels que soient le régime d'affiliation de l'assuré et sa caisse de rattachement. À compter du 2 janvier 2017, ils sont joignables via un nouveau numéro unique, accessible du lundi au vendredi, de 8h à 17h et jusqu'à 20h les mercredis et jeudis : 09 72 72 72 50 (service gratuit + prix appel) ou via courriel à l'adresse : medecins@cesi.ameli.fr.

Une avancée pour les médecins "privés de thèse" !

La Commission mixte paritaire du 19 décembre 2016 a rendu dans son rapport hier soir, le texte proposé sur les dispositions restant en discussion du projet de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne.

Est adopté l’article :

« 25 ter (nouveau)

Un décret en Conseil d’État détermine les conditions et les modalités dans lesquelles les personnes ayant validé en France la formation pratique et théorique du résidanat de médecine et n’ayant pas soutenu, dans les délais prévus par la réglementation, la thèse mentionnée à l’article L. 632-4 du code de l’éducation, peuvent être autorisées à prendre une inscription universitaire en vue de soutenir leur thèse, après avis d’une commission placée auprès des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé. Ce décret précise que l'autorisation est conditionnée à l'engagement d'exercer en zone sous-dotée ».
 
C’est une excellente nouvelle et une avancée pour les médecins anciens résidents dont le sort va se voir transformé.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) lutte depuis 4 ans pour voir le statut de ces médecins rétablis.

Le SNJMG se félicite de voir ainsi favorisé l’accès égal aux soins, auquel contribuent ces amendements à la loi Montagne et qui peuvent s’appliquer à d’autres territoires sous dotés.

Il revient à présent aux ministères de tutelles d’ouvrir rapidement un groupe de travail en vue de la rédaction du décret d’application avec tous les acteurs concernés et compétents dans ce dossier, et auquel souhaite participer le SNJMG.

Le SNJMG continue de soutenir les internes de DES hors délais pour motif valable dans l’obtention de dérogations en vue de la soutenance de leur thèse, et souhaite qu’ils puissent être bénéficiaires autant que faire se peut de ces amendements.

Le SNJMG au nom du groupe des médecins privés de thèse souhaite remercier Madame Marisol TOURAINE ministre de la Santé pour sa décision et le gouvernement d’avoir pris l’initiative de déposer ces amendements, ainsi que Madame Patricia SCHILLINGER Sénatrice du Haut Rhin, et les parlementaires de sensibilités différentes ayant apporté leur soutien, en particulier :
 
-    Madame Valérie FOURNEYRON - députée de la 1° circonscription de la Seine Maritime, Ancien ministre.
-    Madame Eva SAS - députée de la 7e Circonscription de l'Essonne.
-    Monsieur Gérard SEBAOUN - député de la 4e Circonscription du Val d'Oise.
-    Monsieur Philippe VITEL - député de la 2e  Circonscription du Var.
-    Monsieur Claude STURNI - député de la 9e  circonscription du  Bas-Rhin.
-    Monsieur Jean-François COPE -député de la 6e Circonscription de Seine et Marne, Maire de Maux, ancien ministre délégué.
-    Monsieur Eric STRAUMANN -député de la 1ère Circonscription du Bas-Rhin.


 

Contacts presse :

Emilie Frelat Présidente du SNJMG president@snjmg.org
Arnaud Deloire Chargé de Mission SNJMG, Groupe ‘Privé(e)s de Thèse’, adeloire@wanadoo.fr

Syndicat des Jeunes MG : une équipe pour les grands rendez vous de 2017

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s'est réuni en Assemblée Générale (AG ordinaire) ce samedi 10 décembre 2016. Après les votes du bilan moral et des rapports d'activités, l'Assemblée Générale a élu le Bureau National du Syndicat pour 2017: 

Présidente : Emilie FRELAT 
Vice-Présidentes : Bernadette ZAMBON et Aurélie TOMEZZOLI 
Secrétaire Général : David AZERAD 
Trésoriere : Aysun EKEN

L'Assemblée Générale a également entériné l'organisation le 04 mars 2017 de la 4e session des Assises Nationales de Jeunes Médecins Généralistes.

Quelles solutions pour les médecins "privés de thèse" ?

Pour en savoir plus : Notre dossier sur les "privés de thèse"

A suivre...

Pic de pollution : Internes, médecins et circulation alternée + conseils sanitaires

- Pollution de l'air et Recommandations sanitaires

 

- Circulation alternée à Paris et dans la petite couronne

Lundi 05 décembre 2016, du fait d'un important épisode de pollution de l’air aux particules et au dioxyde d’azote, qui pourrait se prolonger dans les jours qui viennent en raison de la météo, la préfecture de Police de Paris a décidé la mise en place à Paris et dans la petite couronne du dispositif de circulation alternée à compter de mardi 6 décembre 5H30.

La mesure de circulation alternée s'applique à Paris et dans les communes suivantes :

  • du département des Hauts-de-Seine (92) : Montrouge, Malakoff, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et Clichy ;
  • du département de la Seine-Saint-Denis (93)  : Saint-Ouen, Pantin, Le Pré Saint Gervais, Les Lilas,Bagnolet, Montreuil, Aubervilliers et Saint-Denis ;
  • du département du Val-de-Marne (94) : Vincennes, Saint-Mandé, Charenton-le-Pont,  Ivry-sur­ Seine, Le Kremlin-Bicêtre  et Gentilly ;
  • à l'exclusion de l'A86 pour les parties des communes concernées qu'elle traverse de manière à permettre en effet un transit routier normal autour de la zone de restriction parisienne, en articulation avec la Francilienne.

Comme à chaque fois lors de sa mise en place, la circulation alternée s’accompagne d’une gratuité des transports en commun (bus, tramway, métro et RER) dans la zone et pour toute la durée concernée.

La mesure de circulation alternée ne s’applique qu’aux véhicules à moteur thermique. Pendant la période d’application de la mesure de circulation alternée :

  • les véhicules légers catalysés et les deux-roues et véhicules assimilés immatriculés dont le numéro d’ordre dans la série de la plaque d’immatriculation (en général le premier groupe de chiffres de la plaque) est pair ne peuvent circuler que les jours pairs ; 
  • les véhicules légers catalysés et les deux-roues et véhicules assimilés immatriculés dont le numéro d’ordre dans la série de la plaque d’immatriculation est impair ne peuvent circuler que les jours impairs ;
  • les autres véhicules à moteur ne sont pas autorisés à circuler

La circulation alternée ne concerne pas :

  • les ambulances, SAMU, SMUR ;
  • les véhicules des professions médicales libérales ;
  • les véhicules de la protection et de la sécurité civile et de la Croix Rouge ;
  • les véhicules de transports sanitaires

Les véhicules personnels des médecins sont soumis à la règle commune. Ainsi, les internes et les médecins hospitaliers se rendant en stage et/ou à l'hôpital doivent respecter la circulation alternée sauf s'ils font du covoiturage (le véhicule doit transporter trois personnes au moins)...

NB : Les conducteurs de véhicules qui s’obstinent à rouler malgré l’interdiction encourent une amende 22 euros (qui passe à 35 euros si elle est réglée au-delà de trois jours). Les contrevenants pourront aussi voir leur véhicule immobilisé ou mis en fourrière. 

Pour en savoir plus :

Site de la préfecture de police

Annexe 6 de l’arrêté inter-préfectoral du 27/10/2011 relatif à la procédure d’information et d’alerte du public en cas de pointe de pollution atmosphérique en région d’Ile-de-France
Arrêté inter-préfectoral du 7 juillet 2014 prévoyant un dispositif de circulation alternée à Paris et dans certaines communes limitrophes de la petite couronne.

 

 

Dernière précision : le SNJMG reste à la disposition des internes qui n'auraient pas pu se rendre à leur stage / aux choix de stages du fait de la circulation alternée...

 

 

- Circulation alternée sur Lyon et Villeurbanne

Michel Delpuech, Préfet du Rhône, a arrêté la mise en place de la circulation alternée à Lyon et à Villeurbanne à compter du vendredi 9 décembre à partir de 5h, seuls les véhicules impairs pourront circuler ce jour-là. La mesure sera reconduite les jours suivants aux mêmes horaires jusqu’à la fin de l’épisode de pic de pollution.

 

Principe de circulation alternée
Les jours impairs seuls les véhicules ayant une plaque d'immatriculation se terminant par un chiffre impair ont le droit de circuler.
Les jours pairs seuls les véhicules ayant une plaque d'immatriculation se terminant par un chiffre pair ont le droit de circuler.
Télécharger la liste des véhicules exclus du champ d'application de la circulation alternée
 
Le centre d'information au public est ouvert au sujet de la circulation alternée à Lyon et à Villeurbanne :

08 11 00 06 69
 
Pour en savoir plus :

- Gestion du pic de pollution par la préfecture du Rhone

- Qualité de l'air sur la région lyonnaise
 
Autres mesures concernant les transports (26% des causes de pollution sur la région lyonnaise) : 
La plateforme de covoiturage de la Métropole de Lyon covoiturage-grandlyon.com permet de mettre en relation toute personne désireuse de pratiquer le covoiturage.
La Métropole de Lyon met en place la gratuité du service Vélo’V pendant une heure pour tous.
A compter du jeudi 8 décembre, BlueLy, le service d’autopartage électrique 100% renouvelable proposera une heure gratuite et sera à la disposition de l’ensemble des usagers.
Le site internet onlymoov.com et l’application mobile Optymod’Lyon (Apple ou Google) permettent à chacun d’anticiper et d’organiser au mieux ses déplacements : trains, transports en commun, taxis, parking-relais, vélos, Vélo’V, BlueLy, trafic temps réel et prédictif à venir.