Tristesse

 

Les jeunes médecins généralistes rendent hommage à la mémoire du Dr Patrice Muller
 
C'est avec une grande tristesse que le Bureau National du SNJMG a appris ce mercredi matin le décès du Docteur Patrice Muller, Directeur de publication de la revue Pratiques, les cahiers de la médecine utopique et Président à plusieurs reprises du SMG, Syndicat de la Médecine Générale.
 
Les différents responsables du SNJMG ont eu maintes fois l'occasion de rencontrer Patrice Muller dans le cadre d'échanges syndicaux ou de combats communs (formation, remplacements et installation, exercice, accès aux soins...) : ce fut toujours des moments enrichissants. Patrice Muller incarnait bien les valeurs d'écoute et de solidarité qui font les caractéristiques du métier de médecin généraliste.
 
Le Bureau National du SNJMG souhaite témoigner à sa femme, à leurs enfants, à ses proches, toute la sympathie et les condoléances des jeunes médecins généralistes .

 

Urgences et permanence des soins : les jeunes médecins généralistes soutiennent une garde ambulatoire professionnalisée ouverte aux médecins volontaires



Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) prend acte de l'annonce faite jeudi 17 avril 2008 par le Président de la République, de la création d'un numéro unique d'appel permettant d'accéder aux urgences hospitalières ou au médecin de garde.
 
Cette proposition peut constituer une amélioration de la prise en charge des patients à condition de :
- définir une politique de prise en charge globale et cohérente des urgences
- établir un consensus sur une claire répartition des taches entre les différents acteurs : garde ambulatoire, Pompiers, SAMU et services hospitaliers d'accueil des urgences
- organiser une garde ambulatoire professionnalisée en fonction des structures existantes (privées ou associatives) de médecins volontaires
 
Si le SNJMG rappelle son opposition à toute remise en cause du volontariat pour la participation de médecins ou d'internes dans la permanence de soins, le SNJMG propose des mesures incitatives et demande depuis 2002 de garantir aux médecins volontaires (régulateurs ou effecteurs) des structures associatives de garde ambulatoire un statut digne de la mission de service public qu'ils accomplissent à cette occasion.
 
Avec la question des urgences et de la permanence de soins que le syndicat avait abordé lors des derniers Etats Généraux, le SNJMG prouve que les  jeunes médecins généralistes sont promoteurs d'une nouvelle organisation de la Santé au service de l'ensemble de nos concitoyens.

 

Les jeunes médecins veulent une concrétisation des conclusions des EGéOS



Le temps des grèves ayant laissé place à celui de la concertation, vient maintenant celui de l’action. Les Etats Généraux de l’Organisation de la Santé viennent de s’achever et l’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNCCA, l’ISNIH, et le SNJMG saluent le large travail d’audition, de concertation qui a été fourni par tous depuis novembre dernier.

Les jeunes ont obtenu de ces travaux des gardes fous sérieux quant aux mesures désincitatives et dangereuses que l’on nous promettait encore il y a quelques mois. Des pistes globales et cohérentes ont été avancées et devraient être à même de répondre plus efficacement aux difficultés d’accès aux soins qui se profilent. Le virage de la modernisation qui s’impose à la survie de notre système de santé doit être pris pour nous et les générations à venir.

Ainsi il est urgent de préparer au mieux la loi de modernisation de la santé voulue par Madame la Ministre pour l’automne prochain. Celle-ci doit comprendre l’inscription de la définition des soins de premiers recours et des missions du médecin généraliste de premier recours. Il est également urgent de donner les moyens humains et financiers à la filière universitaire de médecine générale pour qu’elle soit dès à présent opérationnelle.

Les conclusions des EGéOS, conformément au protocole d’accord signé en octobre dernier, devront servir de base de travail aux négociations conventionnelles à venir. Nous souhaitons que les discussions aboutissent dans tous les domaines rythmant l’activité médicale. L’installation, avec la prise en charge des fonctions support de l’installation (complément de ressource en fonction du lieu d’installation), l’information sur le moratoire médecin traitant, la mise en place de maisons de santé multidisciplinaires. L’exercice, avec l’assistance au développement des outils de communication modernes, pour optimiser les coopérations entre professionnels de santé, la possibilité d’un salariat dans le cadre du post internat, la création d’un statut de collaborateur libéral et salarié. De nouveaux modes de rémunération, adaptés aux missions du médecin généraliste. Ces bases-là doivent pouvoir être assurées rapidement.

 Les jeunes et futurs médecins représentés par l’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNCCA, l’ISNIH et le SNJMG veulent continuer à jouer un rôle actif dans la métamorphose du système de soins telle qu’elle devra s’opérer dans les mois à venir.

A la lumière des difficultés que rencontrent actuellement les partenaires conventionnels pour s’accorder sur la manière de mener les discussions conventionnelles, l’ensemble des structures jeunes presse le système conventionnel pour moderniser la profession en traduisant notamment les conclusions des EGéOS. Sur cette question, nous demandons à ce qu’un arbitrage soit rapidement opéré par le gouvernement afin qu’un travail efficace puisse enfin se mettre en place. Les difficultés actuelles du système de santé ne promettent pas un avenir bien rose, il n’y a donc plus lieu de perdre du temps.

Etats généraux : Après les propositions , les jeunes médecins généralistes attendent la concrétisation des mesures incitatives



Ce mercredi 9 avril, se tenait la phase de restitution des Etats Généraux de l'Organisation de la Santé, en présence de Madame Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la vie associative.
Il a été rappelé la nécessité de mettre en place des mesures incitatives pour favoriser l'installation des jeunes professionnels dans le cadre d'une nouvelle organisation pluridisciplinaire des soignants du premiers recours.
Le SNJMG soutient cette démarche et demande que les mesures incitatives suivantes, proposées après concertation, soient concrétisées rapidement lors des prochaines négociations conventionnelles :
- une garantie de ressource ou un complément de ressource sur une durée de 3 à 5 ans pour les jeunes installés en Médecine Générale (suivant le lieu d'installation)
 - une meilleure information auprès des assurés du moratoire "jeunes installés" exonérant de pénalités financières les patients consultant un jeune généraliste installé depuis moins de 5 ans ainsi que l'application pleine et entiere de ce moratoire par les organismes de Sécurité Sociale (ce qui n'est pas le cas actuellement)

 Le SNJMG souhaite également :
- l'inscription dans la loi des missions du médecin généraliste de premier recours
- la mise à disposition de la filière universitaire de médecine générale de moyens humains et financiers adaptés afin d'encadrer et d'inciter les étudiants de second et troisième cycle à s'orienter vers la médecine générale ambulatoire
 - la création de guichet unique pour accompagner les jeunes professionnels dans leur installation
 - une politique de soutien à la création des maisons de santé pluridisciplinaire
- le développement d'autres formes de rémunération en complément ou en sus du paiement à l'acte.

L'application rapide de ses mesures et à la mise à disposition des moyens adéquats sont les préalables à une véritable politique d'accès aux soins et une meilleure prise en charge de nos concitoyens dans un système de santé solidaire auquel le SNJMG est attaché.

 

Accès aux soins : les jeunes médecins généralistes rejettent les franchises médicales

 

Cette semaine, l'Enquête Santé Protection sociale (ESPS) 2006 de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) qui dresse un tableau de l’état de santé, des soins et de la protection sociale de la population de France métropolitaine selon ses caractéristiques sociales, a démontré une fois de plus l'influence du facteur social influe sur la santé et l’accès aux soins des Français. En effet, en 2006, plus d’un Français sur sept (14% de la population) renonçait à des soins pour des raisons financières...

Or depuis le 1er janvier 2008, le système des franchises médicales sur les médicaments, les actes para médicaux et les transports sanitaires en vue de financer le plan Alzheimer, la lutte contre le cancer et le développement des soins palliatifs a été mis en place

En fait, ces franchises ne constituent pas de nouvelles ressources de financement mais d'un détournement des moyens de la solidarité avec moindre prise en charge des frais de santé. Au lieu de solliciter l'ensemble des revenus, ce mode de financement ne mettra à contribution que les seuls malades.

Certes, les bénéficiaires de la CMU et de l'AME, ainsi que les femmes enceintes et les enfants, sont exclus de toute franchise (c'est la moindre des choses). Il n'en reste pas moins qu'avec les franchises, une femme cinquantenaire aux revenus modestes et avec quelques soucis de santé peut acquitter jusqu'à 50 euros par an pour financer le plan Alzheimer alors qu'il ne sera pas demandé le moindre centime au cadre supérieur trentenaire en pleine santé...

A l'automne dernier, les futurs et jeunes médecins se sont mobilisés contre un projet du gouvernement de conventionnement à l'installation sous couvert de problèmes de démographie médicale. L'engagement du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) dans ce mouvement était motivé aussi bien par les intérets des jeunes médecins généralistes que par ceux des patients.


C'est ainsi que l'Assemblée Générale de Décembre 2007 du SNJMG s'est exprimée contre les franchises médicales, mesure économiquement incohérente (inefficace voire contre productive) et socialement dangereuse et que le syndicat apporte notre soutien à la journée de mobilisation du samedi 12 avril 2008 avec le dépôt de boites vides de médicaments devant le ministère de la Santé à Paris et devant les préfectures en régions.


En revanche, le SNJMG soutient  une nouvelle organisation du système de santé autour de structures pluridisciplinaires de premier recours, et notamment du médecin généraliste qui est une solution réelle d'économie en permettant une meilleure coordination des soins et une meilleure efficience du système de santé.

 

Les jeunes médecins généralistes, promoteurs d'une nouvelle organisation de la Santé

 

Les jeunes médecins généralistes, promoteurs d'une nouvelle organisation de la Santé

 Ce mercredi, 02 avril 2008, se tenait au Sénat, à l'initiative de MG-France et d'autres organisations de professionnels de santé, un colloque sur l'organisation du système de Santé de demain, en présence de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et de la Jeunesse et des Sports.
Ce fut l'occasion pour des professionnels habitués à soigner les mêmes patients d'affirmer :
- la nécessité d'une définition des soins de premiers recours et les missions du médecin généraliste
 - la volonté des professionnels de santé de travailler ensemble
- la nécessité d'une organisation du système de Santé favorisant ce mode d'exercice.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui a participé comme intervenant à ce colloque soutient totalement cette démarche. Ainsi, en référence aux définitions internationalement partagées, le SNJMG souhaite la reconnaissance officielle et pratique des principes suivants :
- Les soins de premier recours sont le premier niveau de soin, et habituellement le premier point de contact, des patients avec le système de santé. Ils soutiennent les personnes et les familles et les aident à prendre les meilleures décisions possibles pour leur santé. Ils incluent les conseils en matière de promotion de la santé, le dépistage et la prévention de la maladie, les évaluations de la santé, la prise en charge médicale diagnostique et thérapeutique des maladies aigües et chroniques, la dispensation des médicaments et des dispositifs médicaux, ainsi que les soins de soutien et de réadaptation.
 -Les missions du médecin généraliste, médecin du premier recours et la prise en charge globale du patient, sont :
        . de contribuer à l’offre de soins ambulatoire sur un territoire donné, en assurant la prise en charge médicale de premier recours, globale et continue des patients dont il est le médecin traitant, au besoin dans les hopitaux locaux et dans les structures d’hospitalisation à domicile,
        . d'orienter le patient dans le parcours de soins coordonnés en fonction de son besoin de soins
        . d'assurer ou d' organiser le dépistage et la prévention des risques évitables, l’accompagnement et l’éducation des patients dont il est le médecin traitant et de contribuer au développement des actions de prévention et dépistage sur le territoire
        . de veiller à l’application individualisé des protocoles des soins de longue durée et contribuer au suivi global des patients atteints de maladies chroniques, en coopération avec les autres intervenants participant à la prise en charge du patient.

 L'inscription dans la loi de cette définition des soins premiers recours et de des missions du médecin généraliste sont pour les jeunes médecins généralistes le préalable à toute nouvelle organisation du système de Santé.
Cette organisation doit être une véritable collaboration entre professionnels et non une juxtaposition des compétences de chacun. Les soins doivent être coordonnés dans le cadre du parcours de soins, par le médecin traitant.

Afin d'inciter les jeunes médecins généralistes, qui soutiennent ce type d'organisation depuis de nombreuses années, à s'investir dans les soins ambulatoires (en remplacements ou en installation) et afin d'assurer une prise en charge de qualité pour tous les patients sur l'ensemble du territoire, le SNJMG demande que les mesures incitatives à l'installation des jeunes généralistes validés par les Etats Généraux de l'organisation de la Santé trouvent une concrétisation rapide .

 

Trafics d'influences

Trafics d'influences
Dans l'emission de France Inter, "La tête au carré", de ce jeudi 27 mars 2008, "IMPOSTURES ET VERITES SUR LES ALIMENTS",  Laurent Chevallier, Médecin nutritionniste au CHU de Montpellier, a dénoncé que toutes les conférences du dernier MEDEC consacrées à l'alimentation fussent sponsorisées par l'industrie agro alimentaire.

De son coté, le SNJMG rappelle que le MEDEC lui même est largement sponsorisé par l'industrie pharmaceutique...

Retrouver "La tête au carré" sur : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php?id=65289

Lettre d'information du SNJMG #101

Bonjour

Samedi dernier, c'était la journée internationale des femmes. Le SNJMG est intervenu à cette occasion pour signaler que rien n'avait été fait en France pour les femmes médecins depuis la publication du décret n° 2006-644 du 1er juin 2006 assurant l'alignement de la couverture maternité des médecins conventionnées sur celle des médecins salariées.
Ce décret constitue la premiere réévaluation depuis la mise en place en 1995 d'une couverture maternité d'une certaine consistance pour les femmes médecins conventionnées. C'était alors le résultat d'un travail consensuel des syndicats médicaux au cours duquel le SNJMG avait obtenu l'extension de la couverture maternité aux médecins remplaçantes : avant le SNJMG, les remplaçantes n'avaient droit à aucune couverture maternité !
http://blog-snjmg.over-blog.com/article-17455374.html

Dans ce communiqué, le SNJMG rappelle qu'il considère la féminisation non comme un handicap pour la profession mais comme un salutaire révélateur des aspirations des nouvelles générations de médecins généralistes (hommes et femmes confondus). C'est le sens de tous les combats que le SNJMG a mené depuis sa création : revalorisation des statuts et des rémunérations des jeunes médecins à l'hôpital, repos de sécurité après les gardes, transformation des gardes ambulatoires obligatoires en mission de service public ouverte aux médecins volontaires...
Il n'est donc pas surprenant de les retrouver dans les propositions que le SNJMG a soumises aux Etats Généraux de l'Organisation de la Santé (EGéOS). C'est aussi l'une des raisons (avec l'attachement du SNJMG à un système de santé solidaire) qui expliquent que ces propositions dépassent largement le cadre de l'installation et de la démographie médicale...
http://www.snjmg.org/infos/EGeOS_2008.html#propositions_snjmg

A propos des Etats généraux , le SNJMG n'ignore pas que ce processus est concurrencé, voire parasité, par d'autres missions officielles comme par exemple le rapport Flajolet qui se dit favorable au volontariat pour la permanence des soins tout en demandant de pénaliser les non volontaires ! Aussi, avec les autres organisations nationales de futurs et de jeunes médecins, le SNJMG a t il demandé une audience conjointe au Président de la République pour qu'il rappelle la validation des conclusions des EGéOS par les jeunes médecins comme préalable sine qua non à tout débouché conventionnel ou législatif.
http://blog-snjmg.over-blog.com/article-17302256.html

En attendant de rencontrer le Président de la République, le SNJMG poursuit son action d'aides pratiques aux jeunes médecins généralistes (et aux moins jeunes) :
- une nouvelle version (3.5) de l'outil Excel du SNJMG pour la nomenclature en Médecine Générale est disponible gratuitement sur Internet. Elle facilite la recherche des actes grâce à une barre d'outils en haut de l'application...
http://www.snjmg.org/infos/page_nomenclature/nomenclature_des_actes_medicaux_snjmg.html

- une nouvelle version (7.0) du module d'évaluation de stages hospitaliers des Internes de Médecine Générale est également accessible gratuitement sur le site du SNJMG...
http://www.snjmg.org/stages/index.php

Enfin, le SNJMG-Toulouse s'associe à l'AIMG-MP pour l'organisation d'une soirée fiscalité le vendredi 28/03/08 à 20 heures à l'Hôpital La Grave de Toulouse. Les jeunes médecins généralistes de Midi Pyrénées (ou d'ailleurs) y sont conviés !
http://www.aimg-mp.com/modules.php?name=News&file=article&sid=307

A bientôt !

Femmes médecins généralistes : rien de nouveau depuis près de 2 ans !



Déjà majoritaires chez les étudiants en médecine et chez les médecins de moins de 35 ans (56%), les femmes dépasseront les hommes parmi les médecins en activité vers 2020 et représenteront 52% du corps médical en 2025.
 
A l'occasion de la journée des femmes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) considère la féminisation de la profession non comme un problème mais comme un salutaire révélateur des changements sociologiques chez les médecins.
 
Les mentalités évoluent mais l'exercice en ambulatoire ne bouge pas beaucoup ! Le risque est donc d'autant plus grand d'une fuite croissante de l'exercice de la Médecine Générale par les jeunes générations de médecins généralistes ; les résultats des quatre premières sessions des épreuves classantes nationales anonymes (ECNA) ont déjà montré son actuel manque d'attractivité auprès des étudiants.
 
Aussi, le SNJMG continue d'agir pour que l'exercice médical en ambulatoire évolue de façon à ne pas rebuter les jeunes médecins et notamment les femmes.
 
Le SNJMG constate qu'il 'y a eu aucune amélioration pour les femmes médecins généralistes depuis le décret n° 2006-644 du 1er juin 2006 assurant l'alignement de la couverture maternité des médecins conventionnés sur celle des médecins salariés (décret publié en réponse à une revendication conjointe de MG-France, de l'ISNAR-IMG et du SNJMG).
 
Ainsi, sont restées lettre morte les autres revendications syndicales :
- la revalorisation des indemnités adoption et paternité et la prise en considération de ces situations (maternité, paternité, adoption) pour les choix de stages des internes en médecine générale
- la prorogation de la durée de validité des licences de remplacement en cas de maternité/paternité/adoption ou maladie/accident de travail.
 
A l'occasion des Etats Généraux de l'Organisation de la Santé, le SNJMG a renouvelé ces revendications au sein des propositions qu'il a formulées pour faire évoluer positivement les conditions d'exercice des médecins généralistes et notamment des femmes :
- redéfinition du métier de médecin généraliste
- valorisation de la carrière des médecins ayant choisi cette discipline
- amélioration du statut de médecin collaborateur libéral et la mise en application d'un statut salarié
- organisation d'une permanence des soins attractive sur la base d'un réel volontariat
- diversification des modes de rémunération et d'exercice des médecins des médecins généralistes
- possibilité de faire de la Formation Médicale Continue (FMC) sur son temps de travail sans être pénalisé par une perte de revenus
- création de mesures incitatives pour l'exercice en commun (exercice en groupe, travail en réseaux...)
- suppression de la précarité des jeunes médecins en centre de santé par l'embauche en CDI (et non en CDD de 6 ans) et revalorisation de la grille salariale de la fonction publique territoriale
 
C'est à l'aune de ces revendications que les jeunes médecins généralistes jugeront les décisions que prendra le gouvernement à l'issu des etats généraux.