Les jeunes médecins généralistes demandent à la Sécurité Sociale de tirer les enseignements des Etats Généraux



A l'avant veille du conseil de l'UNCAM, le SNJMG attend du conseil qu'il donne mandat à son directeur, M.Frédéric Van Roekegem, de traduire sur le plan conventionnel les mesures incitatives consensuelles issues des États Généraux de l'Organisation de la Santé (EGéOS), afin de favoriser l'installation des jeunes médecins généralistes et d'organiser le système de santé autour des soins primaires et notamment du médecin généraliste/médecin traitant. Il est temps, comme l'a rappelé Mme la Ministre Roselyne Bachelot, lors de la conclusion des EGeOS de changer de paradygme.
 
Pour répondre à l'enjeu démographique des prochaines années, la médecine générale ambulatoire nécessite de :
- développer les structures pluridisciplinaires de premiers recours et assurer financièrement leur pérennité
- bien informer les assurés de l'existence du moratoire "jeunes installés" et l'appliquer complétement conformément à l'esprit et à la lettre du decret du 3 janvier 2006
- développer de nouveaux de rémunération en sus ou en complément du paiement à l'acte pour permettre aux médecins généralistes d'assurer leurs nouvelles missions
- permettre légitimement à tous les spécialistes en Médecine Générale, nouveau et ancien régime, l'application du CS et de l'ensemble de la nomenclature spécialiste.

Le SNJMG demande également que soit remis à plat l'avenant 20, dont une enquête publiée ce jour par le Quotidien du Médecin, démontre les limites pour favoriser les jeunes généralistes à s'installer. En effet, ce ne sont pas des incitations financières sans évolution de l'exercice mais avec la menace de mesure coercitive (comme l'organise l'avenant 20) qui inciteront les futurs praticiens à s'installer mais bien une revalorisation complète de leur profession et une amélioration de leurs futures conditions de travail.