Il faut un plan Marshall pour la Médecine Générale

 

La publication il y a quelques jours de l’atlas de démographie médicale de l’Ordre des Médecins a jeté une lumière crue sur la réalité de la situation : au sein d’effectifs médicaux globaux en stagnation, la proportion de médecins généralistes décroit nettement (-6.5%), ce qui signifie concrètement le début d’une raréfaction de l’offre médicale de premier recours en France.

Cette situation dramatique pour notre pays est la conséquence d’une accumulation d’erreurs de la part des pouvoirs politiques : négligence de la Médecine Générale dans les ordonnances de 1958, conventionnement inégalitaire des médecins, gestion à courte vue du numérus clausus, incitation à une cessation d’activité anticipée par le MICA de 1988 à 2003, occasion sabotée de revaloriser le médecin traitant dans la réforme de 2005 qui l’instaure, mauvaise répartition des ressources au sein du système de Santé, nombreux gaspillages qui pourraient être évités en s’appuyant sur l’expertise des médecins de terrain...

Dix ans après l’officialisation d’une spécialité Médecine Générale et la promesse non véritablement tenue à ce jour d’une reconnaissance au même niveau que les autres spécialités, il est urgent de donner des perspectives aux jeunes généralistes afin d’inverser cette tendance à la fuite, bien compréhensible aujourd’hui .

 

En conséquence, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes lance un appel au Gouvernement et demande la mise en œuvre immédiate des 10 mesures suivantes :

1. Application de la majoration provisoire clinique (MPC) à la Médecine Générale au même titre que les autres spécialités cliniques, permettant ainsi la revalorisation immédiate de la consultation de base à 25 €,

2. Application de la majoration de coordination généraliste (MCG) dès lors que le médecin généraliste réalise un courrier à destination d’un correspondant au décours d’une consultation, laquelle sera donc valorisée à 28 €,

3. Forfait annuel de coordination pour tous les patients suivis, d’une valeur de 40 € hors ALD, ceci quel que soit leur âge et donc également pour les enfants, et de 60 € pour les patients en ALD,

4. Aides pérennes à l’emploi d’auxiliaires salariés par les médecins généralistes (secrétaires, assistants, infirmières…),

5. Couverture gracieuse par l’Assurance Maladie, identique à celle des salariés, des risques « maladie », « maternité », mais aussi « accidents du travail », pour tous les praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés et assimilés (remplaçants),

6. Indemnisation rapide, simple et correcte de 10 jours annuels de formation médicale continue,

7. Rémunération incitative par les pouvoirs publics des activités de recherche clinique et/ou d’enseignement,

8. Calcul de la ROSP sur une base forfaitaire de 500 patients pendant 5 ans pour les nouveaux généralistes installés,

9. Modification des décrets ministériels qui empêchent des dizaines de jeunes généralistes formés en France de soutenir leur thèse à cause d’un délai administratif trop court et aveugle à leur situation humaine et professionnelle,

10. Fléchage de 60 % des postes d’internes vers la Médecine Générale.

 

Avec l’annonce du budget rectificatif de la Sécurité Sociale et le dévoilement de la future Loi de Santé, cette semaine va donner l’occasion au Gouvernement de montrer s’il a compris l’importance des enjeux. Le cas échéant, le SNJMG ne manquera pas de lui en faire le rappel.

 

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Béatrice LAUDET, Vice-Présidente – 01 47 98 55 94 – beatricelaudet@yahoo.fr

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

Privés de thèse : le SNJMG organise un recensement national

 

Au cours de ces derniers mois, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté la multiplication de cas dramatiques de médecins qui ont validé la totalité de leur cursus de formation mais qui ne peuvent soutenir leur thèse en raison de la rigidité de la nouvelle réglementation.

 

En août 2013, le Gouvernement a pris un décret (1) qui, volontairement ou non, aboutit à la privation définitive de soutenance de thèse pour un certain nombre de médecins formés.

Pour bien comprendre cette affaire complexe, il faut distinguer deux statuts différents : celui des Internes en Médecine Générale (nouveau régime) et celui des Résidents (ancien régime).

 

En ce qui concerne les Internes en Médecine Générale (IMG), le Code de l'Education (2) établit qu'ils doivent soutenir au plus tard leur thèse dans les 3 ans suivant l'obtention du diplôme d'études spécialisées(DES). Quant à ce diplôme lui-même, il est normalement délivré lors du dernier semestre d'internat (fin de 3ièmeannée), ou éventuellement plus tard en fonction de l'appréciation de la commission interrégionale, laquelle seprononce tous les 6 mois (3). La limite au report de la validation du DES est que nul ne peut poursuivre le 3ième cycle des études médicales dès lors qu'il n'a pas validé ses semestres de formation dans un délai correspondant à deux fois la durée réglementaire de la maquette de formation suivie (4). Mais parle-t-on ici des semestres de stage ou de ceux passés à préparer son mémoire ou sa thèse ? Quoi qu'il en soit, les textes prévoient pour les IMG un système dérogatoire, que ce soit pour la validation du 3ième cycle (4) ou pour la soutenance de la thèse (2). Encore faut-il arriver à convaincre le directeur de l'UFR et président de l'université... D'après les témoignages que nous recueillons, ce système a une application variable selon les régions et amène quand même à des impasses personnelles et professionnelles.

 

Du côté des anciens Résidents, l'article 57 du décret de 2004 (5) leur accordait jusqu'au terme de l’année universitaire 2011-2012 pour valider l’intégralité de la formation théorique et pratique et soutenir leur thèse. Manifestement certains l'ignoraient ou n'ont pas été en mesure, pour diverses raisons, de tenir ce délai. Ledécret du 19 août 2013 (1), en abrogeant cet article 57, supprime définitivement pour eux toute dispositiontransitoire et toute possibilité légale de finir leur cursus. Aucun système dérogatoire n'a été prévu ! Les échanges de correspondance qu'il nous a été donné de consulter révèlent le caractère impitoyable de la logique administrative, mais aussi les regrets exprimés par certains Doyens de ne pas disposer des outils réglementaires nécessaires pour prendre en compte correctement ces situations humaines dramatiques.

Pour ces médecins formés dans nos Universités et Hôpitaux français, une seule issue semble rester possible : s'exiler ! En effet, dans la plupart des pays d'Europe, on est reconnu comme médecin à partir de 6 années d'études, ce qui leur permettra éventuellement de valider là-bas un troisième cycle, mais surtout de travailler ! Car c'est bien sûr la précarité qui guette ces personnes privées de leur métier. Rappelons qu'après une dizaine d’années sacrifiées à un cursus particulièrement exigeant, elles ne peuvent prétendre bénéficier d'aucuneéquivalence professionnelle (les remplacements en tant qu'aide-soignant ou infirmier sont subordonnés à unstatut d'étudiant).

 

Afin de pouvoir fournir aux autorités responsables de ce dossier des données précises, à la fois quantitatives et qualitatives, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) lance un grand recensement de tous ces "Privés-de-thèse".

Nous invitons toutes les personnes concernées à remplir au plus vite notre questionnaire en ligne  à partir denotre site  ou de notre blog.

 

A l'issue, conformément aux délibérations de son Assemblée Générale du 14 décembre 2013, le SNJMG proposera une modification rapide des textes responsables de ce véritable gâchis humain, lequel estparticulièrement incompréhensible en ces temps où l'on déplore régulièrement le manque de médecins.

 

Auteurs :

Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

 

(1) : Décret n° 2013-756 du 19 août 2013 :http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.docidTexte=JORFTEXT000027854364&categorieLien=id

(2) : Article R632-22 du Code de l'Education créé par Décret n° 2013-756 du 19 août 2013 :http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.docidTexte=LEGITEXT000006071191&idArticle=LEGIARTI000027864907&dateTexte=&categorieLien=cid

(3) : Articles 12 et 13 de l'Arrêté du 22 septembre 2004 modifié par l'Arrêté du 3 mai 2011 :http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=326B4070159247C412671BF89B979A12.tpdjo13v_3?cidTexte=JORFTEXT000000807238&dateTexte=20140112

(4) : Article R632-18 du Code de l'Education créé par Décret n° 2013-756 du 19 août 2013 :http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.docidTexte=LEGITEXT000006071191&idArticle=LEGIARTI000027864897&dateTexte=&categorieLien=cid

(5) : Article 57 du Décret n°2004-67 du 16 janvier 2004 :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=9F8BF7A128E705482CA749E5AE708707.tpdjo15v_2?idArticle=

Lettre d'info du syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) #145

 

Bonjour à tou(te)s !


Voici le sommaire de la lettre d’information du SNJMG de MAI 2014:
1. Les ratés de la ROSP
2. Les leçons de l’affaire Aquilino Morelle
3. Le combat des internes pour leur statut et le temps de travail
4. Le Mémo « fiscalité »
5. Les Infos « partenariats »
6. L’agenda du SNJMG
Bonne lecture !

 

1. Les ratés de la ROSP
La semaine dernière, le SNJMG a publié un communiqué sur les nouveaux ratés de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP). 
Le SNJMG entend interpeller la Sécurité Sociale sur le fait que ces ratés pénalisent en premier lieu les jeunes installés. Mais au-delà de cette dénonciation, il est important pour le SNJMG de rappeler ses griefs envers cette rémunération. Et ils ne se limitent pas à quelques difficultés d'application comme le laissent croire les parties signataires de la convention médicale.
En accord avec sa pratique de la démocratie participative, le SNJMG souhaite donner la parole à tous les médecins généralistes (les jeunes installés et tous les autres) pour faire connaître leur expérience et leur réflexion sur la ROSP.
Les médecins généralistes sont ainsi conviés à s'exprimer (en bien ou en mal) sur la ROSP à cette adresse : https://snjmg.typeform.com/to/k78s7T

 

2. Les leçons de l’affaire Aquilino Morelle
En matière de conflits d'intérêts, les affaires se suivent et se ressemblent. Après le Docteur Jérôme Cahuzac, le site indépendant d'investigations, Mediapart, s'est intéressé au Docteur Aquilino Morelle, révélant son action au service de l’industrie pharmaceutique au cœur de l’Etat.

Dans son communiqué, le SNJMG a appelé le Président de la République, les membres du gouvernement et leurs collaborateurs, à tout mettre en œuvre pour protéger la Santé des Français de ces influences mercantiles, sources évidentes de scandales sanitaires à répétition et d'un gâchis financier tout à fait évitable.

 

3. Le combat des internes pour leur statut et le temps de travail
Le SNJMG se mobilise toujours sur la question du respect du temps de travail des internes. Depuis les grèves de l'Automne 2012, le syndicat soutient une réduction de la durée hebdomadaire à 10 demi-journées (le samedi matin deviendrait du temps de garde) et une sanctuarisation des demi-journées consacrées à la formation universitaire. Avant la négociation finale avec le ministère de la Santé, le SNJMG a participé à la rédaction d'un communiqué de presse commun avec d'autres organisations d'internes qui partagent les mêmes revendications : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-15261353.html

 

4. Mémo « fiscalité »
Une autre actualité concerne tous les médecins généralistes, installés et remplaçants, salariés et hospitaliers ainsi que les internes de MG : la déclaration d'impôt 2014. Rappel : la date limite de télé-déclaration de la "2035" est fixée à ce jour, 15 mai 2014.
Retrouvez sur le forum Jeunes-MG une note explicative sur les formalités de déclaration fiscale (professionnelle et personnelle) : http://jeunesmg.ning.com/group/revenus-des-medecins-generalistes/forum/topics/declaration-d-impots-2012

 

5. Infos « partenariats »
La politique de partenariat du SNJMG est claire et constante : aucune collaboration avec des entreprises qui ont quelque intérêt que ce soit en rapport avec la prescription médicale, en particulier indépendance totale vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique et des dispositifs de santé. En dehors ce champ, nous choisissons quelques partenariats qui apportent un plus à nos adhérents. 
Depuis 2013, la Médicale de France est partenaire du SNJMG. L’agence Futurs Praticiens de Paris est à votre disposition pour vous faire des offres privilégiées pour votre responsabilité civile professionnelle et tout ce qui concerne vos assurances et votre prévoyance.
Agence Futurs Praticiens
3, rue Saint Vincent de Paul
75499 PARIS CEDEX 10
Téléphone : 01.57.72.94.95


En 2014, nous vous présentons un tout nouveau partenariat : www.le-planning.fr. Il s'agit d’une solution d'agenda connecté et de télé-secrétariat pour médecins. Pour avoir un aperçu de tout cela vous pouvez vous rendre sur www.le-planning.fr ou adresser un mail àcontactleplanning@gmail.com.
Vous pouvez aussi joindre Mr Jean-Félix Mounier, le créateur de ces solutions au : 04 90 20 90 46 ou au 06 27 41 54 01. Spécialiste en matière d’informatique médicale, il saura vous renseigner et comprendre vos contraintes de travail afin d’adapter les solutions à votre fonctionnement, que vous disposiez déjà ou non d'un secrétariat.

 

6. L’agenda du SNJMG
Plusieurs membres du Bureau du SNJMG seront présents lors des Rencontres Prescrire les 23 et 24 mai prochains à Paris.
Le Comité Directeur du SNJMG va rassembler les membres du Bureau et les Délégués Régionaux les 27, 28 et 29 juin à Saint-Malo. Un moment de convivialité et de travail pour toute l’équipe.
Pendant ce temps, la deuxième édition des Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes est en préparation pour l’automne 2014. On en reparle très vite !

 
Rendez-vous le mois prochain !
Merci de votre fidélité.

Temps de travail des internes : un Ministère de la Santé en rupture avec la réalité du terrain et sourd aux attentes des jeunes professionnels

 

L’ISNI, la FNSIP-BM, le SNIO et le SNJMG dénoncent, suite à une réunion ce lundi 12 mai 2014 avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’aveuglement du Ministère de la Santé concernant le temps de travail des internes, s’entêtant dans une logique administrative et n’ayant aucune connaissance des réalités du terrain.

C’est avec des propositions dénuées de sens pratique que le Ministère a accueilli les délégations d’internes, sans se préoccuper des fondements du droit européen ni de l’efficacité des mesures proposées démontrant une déconnexion totale avec le vécu des internes. Le repos de sécurité, légalement garanti depuis plus de 10 ans, n’est toujours pas appliqué, le ministère refusant de surcroît toute possibilité de sanction contre les établissements enfreignant la loi. Comment croire que le montage d’une usine à gaz réglementaire permettrait alors de régler la question du temps de travail ?

Par ailleurs, le ministère n’évoque aucunement la question centrale du nouveau régime des astreintes dans le cadrage du temps de travail des internes, n’abordant ainsi le problème que par le bout de la lorgnette.

Enfin, les internes s’insurgent contre la proposition du ministère consistant à sortir une demi-journée de formation du temps de travail des internes, la semaine passant effectivement de 11 à 10 demi-journées de travail sacrifiant au passage la formation des jeunes professionnels de santé.

Les organisations syndicales d’internes rappellent leurs propositions, qui sont les seules à même de réduire le temps de travail de façon efficace tout en se conformant au droit européen : 

le passage de 11 à 10 demi-journée de travail hebdomadaires avec une semaine commençant le lundi matin et se terminant le vendredi soir (le samedi étant ainsi compté comme une garde) 

la sanctuarisation des demi-journées de formation décomptées comme du temps de travail

Une nouvelle réunion de concertation est prévue en fin de semaine. Les syndicats d’internes mettent en garde Marisol Touraine contre une volonté de rompre le dialogue mis en place depuis les grèves de l’automne 2012.

Contacts :

Emanuel LOEB, président de l’ISNI : president@isni.fr

Clémentine NESME / Clément MASSE, co-présidents de la FNSIP-BM : president@fnsip.fr

Anne-Laure BONNET, présidente du SNIO : president@snio.fr

Théo COMBES, président du SNJMG : president@snjmg.org

Le SNJMG demande des forfaits ad hoc pour les jeunes médecins

 

Lors du mois d'avril 2014, alors que le recul de leur rémunération à l’acte est confirmé, la Sécurité Sociale a versé aux médecins généralistes une Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP) concernant l'année 2013.

A tous les médecins généralistes ? Non, il est un groupe de médecins qui n'a pas droit aux égards de la Sécurité Sociale : les jeunes installés !

Les MG installés en 2012 (environ 900 médecins) ne recevront leur ROSP concernant l'année 2012 qu'en juin 2014.

Les MG installés en 2013 ne recevront leur ROSP concernant l'année 2013 qu'à l'été 2014.

 

En plus de ces retards discriminatoires et inacceptables, des approximations sur les bases de patientèles et des erreurs de calculs fréquentes sont à l’origine d’une exaspération croissante des jeunes installés.

 

Le SNJMG s’étonne de cette manifestation de mépris de la Sécurité sociale envers les jeunes médecins, qui sont pourtant l’avenir du système de Santé.

 

Sur le fond, le SNJMG rappelle ses critiques envers le dispositif actuel de la ROSP :

- c'est une rémunération qui mélange "torchons et serviettes" puisqu'elle adjoint à une rémunération sur Objectifs de Santé Publique un dédommagement financier pour la télétransmission de Feuilles de Soins Electroniques (FSE) et l'organisation du cabinet médical. Autre illogisme, la non-validation de l'objectif de télétransmission annule non seulement le dédommagement correspondant mais aussi celui concernant l'organisation du cabinet…

- c'est une rémunération au statut réglementaire flou : ce n'est ni une rémunération conventionnelle intégrée (comme la NGAP ou la CCAM), ni un contrat optionnel signé entre médecin et sécurité sociale (comme c'était le cas pour l'Option Médecin Référent - OMR - et le Contrat d’Amélioration des Pratiques Individuelles - CAPI),

- il n’existe aucune preuve d’indépendance concernant les personnes en charge de l’élaboration de ces Objectifs de Santé Publique,

- proportionnelle à la taille de la patientèle, la ROSP est par essence discriminatoire envers les jeunes médecins : elle ne concerne pas les remplaçants et pénalise les jeunes installés.

 

Devant cette situation, Le SNJMG propose des mesures à effet immédiat :

- découplage des trois éléments de la ROSP (les deux premiers éléments étant intégrés dans la convention et la ROSP proprement dite faisant l'objet d'un contrat optionnel annuel avec tacite reconduction),

- Objectifs de Santé Publique déterminés par collège d'experts indépendants, avec publicité de leur validation par les parties signataires de la convention,

- engagement de la Sécurité sociale de régler les jeunes installés en même temps que les autres médecins,

- calcul de la ROSP pour les 5 premières années d'installation sur une base forfaitaire de 500 patients (si la patientèle du jeune installé ne dépasse pas ce chiffre).

 

Rappelons enfin que le SNJMG plaide pour des réformes structurelles profondes de la convention médicale, avec un secteur unique revalorisé, la création d'un véritable forfait « structure » prenant notamment en charge l’emploi d’auxiliaires salariés (assistants, secrétaires, infirmières…) et un forfait « installation » destiné à accompagner les premières années d'exercice.

 

Le SNJMG va porter ces propositions auprès des partenaires conventionnels et des pouvoirs publics, en espérant qu’ils fassent preuve de responsabilité et d’audace !

 

Auteurs : Bureau et Conseil National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Béatrice LAUDET, Vice-Présidente – 01 47 98 55 94 – beatricelaudet@yahoo.fr

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

La transparence, c’est maintenant ?

 

En matière de conflits d'intérêts, les affaires se suivent et se ressemblent. Après le Docteur Jérôme Cahuzac, le site indépendant d'investigations, Mediapart, s'est intéressé au Docteur Aquilino Morelle. 

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) se désespère de la complaisance des politiques vis à vis des conflits d'intérêts de certaines personnalités du monde de la Santé (notamment médecins) auxquels ils accordent en priorité les postes à responsabilité les plus éminents.

 

La mise en lumière des conflits d'intérêts des décideurs, des experts et des leaders d'opinion dans le domaine de la Santé est en effet un enjeu crucial à la fois pour les patients et pour les comptes sociaux. 

 

A l'échelle individuelle, les effets indésirables d'un traitement inutile ou à la balance bénéfice-risque défavorable peuvent se révéler une tragédie humaine (ex : Mediator). A l'échelle de la société, la mise sur le marché de médicaments dont le prix n'est pas justifié par leur utilité, la mise en place de politiques de prévention ou de dépistage manipulées par l'industrie pharmaceutique mais sans intérêt prouvé pour les patients aboutissent à des gâchis financiers énormes.

 

En 2011, dans les suites du scandale du Mediator, le SNJMG avait été auditionné lors de la mission d’enquête parlementaire (1 : voir la vidéo). Ces travaux avaient abouti à la loi Bertrand, votée le 29 septembre 2011. Cette loi posait comme principe de base la publication des liens d'intérêts entre professionnels et industries de santé.

 

Malheureusement, un lobbying puissant a agi auprès du cabinet Bertrand pour limiter l'envergure de la loi, puis auprès du cabinet Touraine pour obtenir des décrets d'application en net retrait par rapport au texte de loi voté par le Parlement. (2)

 

Le SNJMG approuve le recours du FORMINDEP auprès du Conseil d'Etat en vue d'obtenir des textes d'application garantissant une véritable transparence en matière de liens d’intérêts. (3)

 

Toutefois la mise en évidence des liens d'intérêts n'est qu'une étape. Il convient ensuite de tenir compte de ces informations pour choisir adéquatement les conseillers, les experts et les responsables des institutions qui pilotent notre système de Santé. Le degré d'indépendance étant, à nos yeux, un critère majeur au même titre que le niveau de compétence médicale. 

 

Un processus de libération de la mainmise de l'industrie pharmaceutique sur le monde médical est actuellement en marche et doit être soutenu activement. Il est bien sûr de la responsabilité de chaque médecin de faire évoluer son rapport personnel à ces influences, que ce soit sur le plan individuel ou sur le plan collectif, en se positionnant par exemple pour faire changer les pratiques dans les associations de formation, les facultés ou les hôpitaux. Mais il incombe également aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités et d’assurer des financements alternatifs et à la hauteur des enjeux pour les travaux de recherche, les publications scientifiques, la formation continue ou les congrès professionnels.    

 

Le SNJMG demande solennellement au Président de la République, aux membres du gouvernement et à leurs collaborateurs, de tout mettre en œuvre pour protéger la Santé des Français de ces influences mercantiles, sources de scandales sanitaires à répétition et d'un gâchis financier devenu insupportable.

 

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

 

1 : https://www.youtube.com/watch?v=syyrjOstneQ

2 : http://blog-snjmg.over-blog.com/conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts-ce-gouvernement-veut-il-vraiment-sortir-de-l-opacit%C3%A9

3 : http://www.formindep.org/-Recours-contre-les-decrets-sur-l-.html

Politique de Santé : Oublier le faux départ de 2012 ?

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a noté avec intérêt que le Président de la République, lors de l’allocution télévisée du 31 mars 2014, a cité la Santé comme une priorité constitutive du Pacte de solidarité.

 

Mais mardi, le discours de politique générale du nouveau Premier Ministre, Manuel Valls, nous a laissé dans l’expectative : alors qu’il exige du secteur de la Santé toujours plus d’économies, il ne précise pas la stratégie choisie pour son indispensable réorganisation, laquelle doit être pour le SNJMG à la fois structurellement efficiente et humainement pertinente.

 

Par ailleurs, le SNJMG a pris acte de la reconduction la semaine dernière de Madame Marisol Touraine en tant que Ministre des Affaires Sociales, et in extremis en ce mercredi « de la Santé », sans adjonction d’un Secrétaire d’Etat.

 

Lors de la nomination de Madame Touraine en 2012, le SNJMG avait plutôt un a priori positif, car elle s'était prononcée contre les franchises médicales, contre la T2A exclusive à l'hôpital et pour des mesures exclusivement incitatives en matière de démographie médicale. (1)

 

Malheureusement, la pratique réelle de ce ministère au cours des deux premières années du quinquennat du Président Hollande a déçu une grande partie du monde de la Santé.

 

Le dossier des dépassements d'honoraires, qui était considéré comme "prioritaire", a rapidement été remis sous le boisseau. Les mesures en trompe-l’œil, accouchant à la marge d'exceptionnelles sanctions pour les très gros dépasseurs, ne règlent en rien le scandale de cette médecine d' « apartheid », qui discrimine à la fois entre les patients d’une part et entre les médecins d’autre part. La revendication déjà ancienne (2) du SNJMG d'un secteur unique revalorisé semble rallier de plus en plus de monde autour d’elle et nous nous en réjouissons. Madame Touraine pourra-t'elle l'entendre et sortir de sa complaisance pour le secteur 2 ?  

 

Quant à la remise en question des franchises médicales, elle a été bien vite oubliée par la Ministre une fois au pouvoir... Par ailleurs, la place grandissante donnée aux régimes complémentaires (mutuelles, organismes de prévoyance et assurances) au détriment du régime obligatoire nous semble à la fois injuste pour les patients et très dispendieux en frais de fonctionnement.    

 

En matière de lutte contre les conflits d’intérêts, son ministère s'est illustré par la dénaturation permanente des objectifs de la réforme du médicament. Cela s'est traduit par des textes d'application décevants (3) et par la poursuite d'une "bonne entente" avec l'industrie pharmaceutique (4), comme si l'affaire du Médiator n'avait jamais eu lieu...

 

Concernant les internes en médecine, les quelques revalorisations de primes (sans modification du salaire de base) ont été arrachées de haute lutte, notamment sous la pression de la grève de l'automne 2012. A noter qu’un délai de plus d’un an aura été nécessaire au ministère pour les mettre en application… (5) Enfin son peu d’empressement à faire appliquer la réglementation sur le temps de travail aboutit à ce que la France se retrouve sous la menace d'une action en justice ouverte par la Commission européenne ! (6)

 

Madame Touraine s'est lavée les mains de la situation des « privés de thèse ». Des décrets aveugles privent ces médecins formés dans les universités françaises de l'exercice de leur métier. Quel gâchis humain à l'heure où l'on se plaint du manque de médecins...  (7)

 

Quant au Pacte Santé Territoire, il joue "petit-bras" avec un catalogue de mesurettes qui se gardent bien d’engager les vrais moyens nécessaires pour la sauvegarde et le développement de la médecine de proximité (8). L’exemple-type est le gadget du « Praticien Territorial de Médecine Générale », dont les défauts pointés dès l’origine par le SNJMG (9) se sont malheureusement vérifiés sur le terrain...(10)

 

A quand la véritable Révolution des Soins Primaires annoncée l’année dernière par la Ministre ?

 

Le SNJMG demande donc au nouveau gouvernement la mise en œuvre d'une réelle Stratégie pour la Santé, pas seulement dans les discours (11) mais dans les actes !

 

 

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

 

 

Références :

1 : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-reforme-du-systeme-de-sante-les-jeunes-medecins-generalistes-attentifs-aux-engagements-de-mme-tour-105835600.html

2 : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-election-presidentielle-2012-le-syndicat-des-jeunes-medecins-generalistes-interpellent-les-candida-104118520.html

3 : http://blog-snjmg.over-blog.com/la-sant%C3%A9-publique-victime-des-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAt

4 : http://blog-snjmg.over-blog.com/conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts-ce-gouvernement-veut-il-vraiment-sortir-de-l-opacit%C3%A9

5 : http://blog-snjmg.over-blog.com/2014/01/conditions-de-travail-des-internes-les-mesures-au-compte-goutte-du-gouvernement.html

6 : http://blog-snjmg.over-blog.com/2013/10/temps-de-travail-des-internes-la-france-mise-en-demeure-par-l-europe.html

7 : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-lettre-d-information-du-syndicat-national-des-jeunes-medecins-generalistes-snj-74004393.html

8 : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-58321205.html

9 : http://blog-snjmg.over-blog.com/praticiens-territoriaux-le-gadget-de-l-%C3%A9t%C3%A9

10 : http://www.egora.fr/sante-societe/pratique/178247-praticien-territorial-de-mg-le-drame-de-ceux-qui-ne-travaillent-pas-as

11 : http://blog-snjmg.over-blog.com/strat%C3%A9gie-nationale-de-sant%C3%A9-un-espoir-et-beaucoup-d-interrogations

Choix de postes hospitaliers : écoutez les internes !

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) déplore les ratés du choix de postes des Internes en Médecine Générale (IMG) en Ile de France pour le semestre d’été 2014.

 

Lors de la dernière commission d’adéquation qui s’est tenue en février 2014, l'ARS Ile de France, l'AP-HP et les centres hospitaliers « périphériques » ont acté la suppression de 50 postes… et se rendent compte hier, alors que les internes sont en train de faire leur choix à Paris depuis le début de la semaine, que les derniers IMG ne vont pas avoir assez de postes à choisir !

 

Au-delà de ces erreurs quantitatives, c’est aussi sur le plan qualitatif que persistent de graves anomalies.  Lors de la commission d'adéquation, des avis défavorables ont été exprimés par le SNJMG et par les autres syndicats représentatifs d’internes parisiens vis-à-vis des services qui ne respectent pas le repos de sécurité et/ou les obligations pédagogiques des IMG. Il n’en a pas été tenu compte…

 

Il est urgent que les responsables se mettent à l’écoute des internes !

 

Le SNJMG demande une meilleure prise en compte des avis des IMG pour la préparation des choix de postes et aussi la modernisation des conditions matérielles de ce choix…

 

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Béatrice LAUDET, Vice-Présidente IMG – 01 47 98 55 94 – beatricelaudet@yahoo.fr

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

Theo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

La CPAM 92 s’illustre par un choc de complexification !

 

Par courrier en date du 28 février 2014, la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine (92) a informé les médecins de son département qu'à compter du premier janvier 2014, elle avait cessé de gérer les feuilles de soins "papier" (FSP)...

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) proteste énergiquement contre de telles méthodes.

D'une part, cette initiative intempestive est un abus de pouvoir puisqu'aucune disposition de la Convention entre les médecins et la Sécurité Sociale n’empêche l'établissement d'une FSP.

D'autre part, c'est feindre d'ignorer les contraintes pesant déjà sur les médecins, ou bien la mépriser, que d'imaginer qu'ils pourraient avoir le temps et l'énergie de refaire les feuilles concernées !

Dans ces conditions, la CPAM se doit évidemment de revenir sur ce "gag" administratif et honorer les FSP émises.

Il faut dire que le recours à des feuilles de soins électroniques (FSE) "dégradées", censées remplacer les FSP en cas de non-présentation de la carte vitale par les patients, reste à ce jour bien trop complexe. La nécessité d'imprimer des bordereaux et de les envoyer à la Caisse par courrier (sauf pour le RSI, dont devraient sans doute s’inspirer les autres régimes dans ce cas précis) nous éloigne de manière vertigineuse de l'objectif de dématérialisation et de simplification...

Notons au passage que l'attitude de la CPAM du 92 avait déjà été déplorée par le SNJMG en raison de son peu d'empressement à calculer correctement et à verser leur Rémunération aux Objectifs de Santé Publique (ROSP) aux jeunes installés, pourtant suffisamment rares pour être encouragés !

Le SNJMG demande à la CPAM de relire la convention et de retrouver les fondamentaux de sa mission, à savoir permettre aux patients d'être soignés et aux soignants de pouvoir le faire dans de bonnes conditions.

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

Pacte Santé Territoire : Pas à la hauteur des défis de la démographie médicale

 

La ministre de la Santé a présenté ce lundi 10 février 2014 les premiers résultats du "Pacte territoire santé" dévoilé le 14 décembre 2012.

A l'époque, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait émis des réserves importantes. Certes, il appréciait de voir enfin un premier plan d'ensemble concernant la démographie médicale et reprenant, qui plus est, certaines des propositions du SNJMG. Cependant le syndicat avait déploré le manque d'ambition et d'envergure de ce plan, notamment l'absence de mesures fortes pour faciliter et rendre attractif le métier de médecin généraliste, conditions sine qua non pour débloquer les freins à l'installation.

Aujourd'hui, la ministre se félicite du développement des Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP). Toutefois au-delà de la publication du décret sur les Sociétés Interprofessionnelles de Soins Ambulatoire (SISA), le mérite en revient pour l'essentiel au dynamisme des médecins de terrain, parfois correctement soutenus par les collectivités territoriales, mais pas toujours.

La ministre met en avant le succès des Praticiens Territoriaux de Médecine Générale (PTMG). 180 postes pourvus sur 200 proposés, ceci malgré le prosélytisme particulièrement insistant des Agences Régionales de Santé mobilisées pour l'occasion, est ce si extraordinaire ? Notons au passage le profil des signataires : un nombre non-négligeable de médecins déjà installés ou en cours d'installation dans les zones concernées, ainsi que de futurs médecins signataires d'un Contrat d'Engagement de Service Public (qui s'étaient donc déjà engagés à s'installer dans une zone sous-dotée). Le SNJMG rappelle son avis sur ce dispositif (2) : le PTMG n'est qu'un gadget, insuffisant pour résoudre les défis de la démographie médicale. Pour obtenir de réels effets, il faudrait que les quelques avantages sociaux de ce contrat soient pérennisés et ouverts à tous les médecins, désirant s'installer ou déjà installés, et que, pour les quelques zones objectivement sinistrées, soient créés de véritables postes salariés de la fonction publique.

Enfin, comme l'étude Demomed vient de le montrer pour Paris (3) et comme l'Ordre National des Médecins l'avait démontré pour la région PACA (4), il n'existe plus aujourd'hui en Francede zones sur-dotées en médecins généralistes. Faut il rappeler que les politiques sont responsables de la situation démographique actuelle à travers leur gestion calamiteuse du numerus clausus (5) ? Il serait injuste d'essayer de faire porter le chapeau aux jeunes médecins qui ont eu à subir cette sélection particulièrement sévère, laquelle a laissé sur le carreau bien des vocations que l'on regrette actuellement...

Grâce à la transversalité de sa structure qui s'adresse aussi bien aux étudiants, aux internes en Médecine Générale, aux remplaçants, aux collaborateurs et aux jeunes installés (qu'ils soient libéraux ou salariés), le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes est particulièrement bien placé pour faire des propositions pertinentes concernant l'insertion professionnelle (6). Forts de cette expertise, nous réaffirmons à Madame la ministre que l'heure n'est plus aux catalogues de mesurettes, mais bien à la révolution des soins primaires qu'elle nous avait pourtant annoncée...

 

Auteurs : Conseil National du SNJMG / Bureau National du SNJMG

 

Contacts Presse :

Théo COMBES, Président - 05 63 58 34 71 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT, Secrétaire Générale - 01 47 98 55 94 - emilie.frelat@wanadoo.fr

 

(1) : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-demographie-medicale-de-bonnes-paroles-mais-pour-quel-resultat-113453055.html

(2) : http://blog-snjmg.over-blog.com/praticiens-territoriaux-le-gadget-de-l-%C3%A9t%C3%A9

(3) : http://www.demomed75.fr/Site/Accueil.html

(4) : http://www.conseil-national.medecin.fr/node/1373

(5) :http://fr.wikipedia.org/wiki/Numerus_clausus_dans_l'admission_aux_%C3%A9tudes_m%C3%A9dicales_fran%C3%A7aises

(6) : http://blog-snjmg.over-blog.com/article-demographie-medicale-les-10-principales-mesures-defendues-par-le-snjmg-113389584.html