Publié le Mercredi, 5 Février 2020, dans la catégorie Actualités
Créée dans les années 2000, la commission « Jeunes Médecins » du CNOM a pour objectifs d’échanger et de débattre d’idées nouvelles, d’améliorer la connaissance mutuelle entre l’Ordre et les structures représentant les jeunes et futurs médecins et de mieux communiquer avec eux. Comme l’évoque le tweet du Conseil de l’Ordre du 5 février 2020, c’est une commission paritaire composée d’un président et huit membres élus par le conseil national de l'Ordre ainsi que huit autres membres : un représentant pour chaque structure de jeunes et futurs médecins. Les structures invitées sont des structures nationales ou locales, reconnues représentatives ou non : ANEMF, ISNAR-IMG, ISNI, Jeunes Médecins, REAGJIR, SIHP, SNJAR et SNJMG
NB : Le jour même de l'incident entre CNOM et SNJMG, le site du CNOM a été mis à jour et la commission ne comprend plus désormais que 7 représentants de futurs et jeunes médecins
Le SNJMG recoit une invitation du Conseil de l'Ordre pour une réunion consacrée à la Démographie Médicale le 05 février 2020 entre 8h30 et 9h30.
03 fevrier 2020 :
A l'occasion d'une confirmation téléphonique de la présence du SNJMG à la réunion du 5 février 2020, le secrétariat du Dr Gormand, présidente de la commssion jeunes médecins, annonce au SNJMG qu’elle souhaiterait rencontrer le president du SNJMG dans le hall du CNOM pour un entretien privé à 8h15, avant les réunions de la journée.
04 février 2020 :
Bouclage apres 10 jours de reflexion avec l’ensemble des adhérents du communiqué de presse du SNJMG faisant le point de ses interventions sur le CNOM et le divan des médecins
05 fevrier 2020 :
A 8h20, le Dr Gormand met à la porte du CNOM, Benoit Blaes et Sayaka Oguchi (respectivement actuel et précédente président-e du SNJMG), après qu'ils aient refusé de s'excuser pour la participation du SNJMG à la cérémonie de désaveu du 09 janvier 2020.
Impliqué depuis le 14 novembre 2019 dans la mobilisation pour l’hôpital et le système de santé (1) et depuis le 10 décembre dans la mobilisation des internes en médecine et pharmacie (2), le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) reste attentif à d’autres dossiers professionnels comme la promotion de la transparence et de l’indépendance médicale ainsi que la lutte contre les discriminations en médecine.
C’est ainsi que le SNJMG est intervenu sur deux sujets hautement polémiques : le rapport de la Cour des Comptes sur l’Ordre des Médecins et les articles de presse concernant le groupe Facebook « le divan des médecins ».
Quand le rapport de la Cour des Comptes sur l’Ordre des Médecins a été publié, le Bureau National du SNJMG a été choqué par les faits rapportés et désagréablement surpris par la réaction de l’Ordre qui s’est mobilisé pour contester ce rapport (« sur le fond comme dans la forme ») sans la moindre considération pour les faits dénoncés (3).
Quand un premier article du Nouvel Observateur attestant de la diffusion de messages non déontologiques sur le groupe « divan des médecins » a été publié, le Bureau National du SNJMG est intervenu, conformément à la philosophie du syndicat et aux discussions de sa dernière Assemblée Générale concernant les discriminations en médecine, pour dire sa réprobation vis-à-vis des messages incriminés et pour rappeler que « Racisme, homophobie, sexisme ou jugements de valeur sur les patient.es n'ont aucune place dans une discussion entre soignant.es » (4).
Alors que cette affaire ne provoquait que des promesses orales d’action de la part du Conseil de l’Ordre mais que celui-ci publiait en quelques heures un communiqué de presse pour annoncer une action en référé contre le site internet arretmaladie.fr (5), le Bureau National du SNJMG a décidé de participer, à l’occasion de la cérémonie de vœux du CNOM le 09 janvier 2020, à une action commune avec le SMG et le MIOP, demandant une réforme profonde ou un démantèlement complet de cette institution (6).
Après avoir réouvert (depuis la dernière AG) la discussion à ce sujet avec ses adhérents, le SNJMG réitère sa condamnation des propos non déontologiques qui peuvent être tenus par des soignants sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, le SNJMG est attentif aux suites pratiques, notamment judiciaires, qui seront données aux faits recensés dans le rapport de la Cour des Comptes et propose, dès à présent, à toutes les personnes et structures intéressées, à commencer par les membres du Conseil de l’Ordre, de travailler conjointement à une profonde réforme de l’institution ordinale, en alternative à un démantèlement complet.
En adhérant au Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), les internes, remplaçants et jeunes installé.es ou salarié.es en Médecine Générale, s’engagent dans une organisation qui soutient une médecine par les preuves (Evidence Based Medicine - EBM) et combat toutes formes de discrimination en médecine.
C’est donc en toute logique que le SNJMG condamne fermement tous les actes et propos scientifiquement infondés et éthiquement inacceptables qui se répandent ces derniers jours, à l’occasion d’une menace épidémique originaire de Chine.
En 1347, la grande peste débarque en Europe et décime, en 5 ans, un tiers de la population. Dans l’ignorance des bases biologiques du phénomène (1), ce que nous appelons aujourd’hui des « théories du complot » prospèrent, en précédant le plus souvent l’arrivée de l’épidémie. Elles sont génératrices de biens des drames comme différents pogroms dans certains territoires situés actuellement en Savoie, Suisse, Alsace et Allemagne (2).
Fin 2019, une maladie apparait dans la ville chinoise de Wuhan. En quelques jours, il a été possible d’établir le séquençage de l’agent infectieux responsable, un nouveau variant de la famille des coronavirus, dénommé 2019-nCoV. En cette fin janvier 2020, il est encore trop tôt pour évaluer la dangerosité exacte de cette maladie qui ne concernerait pour l’instant que moins de 10 000 personnes sur une population de 1,386 milliard et qui, à quatre exceptions près, ne présente, en dehors de la Chine, que des cas importés de Chine. Autant dire que le risque de contamination des populations en France (hors personnel soignant) est quasiment nul à ce jour…
Pourtant, depuis la médiatisation de la maladie, des discours et des comportements de défiance voire stigmatisants à l’égard des personnes d’origine asiatique ou perçues comme telles se répandent dangereusement (3). Et souvent, ils accompagnent des discours pseudo scientifiques… qui n’ont rien de scientifique !
Au-delà d’une condamnation ferme de ces faits, le SNJMG agit concrètement en actualisant régulièrement depuis le 15 janvier 2020 une fiche d’information (4) à l’attention des (jeunes) médecins généralistes : le SNJMG souhaite leur fournir tous les éléments utiles disponibles pour savoir réagir face à un éventuel cas suspect, répondre aux légitimes interrogations des patients et réfuter les fausses allégations, des plus farfelues aux plus horribles.
Publié le Mardi, 28 Janvier 2020, dans la catégorie Actualités
L'ARS IdF a prévenu ce jour les syndicats d'internes (dont le SNJMG) de son calendrier provisoire des prochains choix de stage hospitaliers.
Ce qu'il faut retenir pour les IMG :
Phase socle [P1] : choix le 1er et 2 avril EN DEMATERIALISÉ (en ligne)
Phase d'approfondissement [P2] et Ancien Régime [AR] : choix le 3, 6 et 7 avril EN PRESENTIEL (à l'ARS, comme d'habitude)
Rappel :
Depuis des années l'ARS souhaite passer à une procédure entièrement dématérialisée pour les choix de stages.
En réponse, le SNJMG formule des propositions, qui ont été reprises dans nos revendications pour le mouvement national des internes de médecine et de pharmacie.
Nous vous tiendrons informés en cas de changement de calendrier.
Publié le Mardi, 21 Janvier 2020, dans la catégorie Actualités
Le Département Universitaire de Médecine Générale de Paris 13 organise, à destination des internes en fin de cursus de DES Médecine Generale d'Ile de France, et tous les jeunes médecins généralistes thésés récemment une réunion avec les structures d'exercice collectif (Maisons de Santé Pluriprofessionnelles, Centres Médicaux de Santé...)
Cette réunion aura lieu le 5 février 2020 de 19 heures à 21 heures à la faculté de médecine du campus Bobigny (UFR SMBH, 74 rue Marcel Cachin 93017 Bobigny Cedex)
Depuis le 10 décembre 2019, les internes de médecine et de pharmacie ont entamé, à l’appel de trois organisations nationales (FNSIP, ISNI et SNJMG), un mouvement de mobilisation et de grèves concernant leur statut et leurs conditions d’exercice.
Comme les autres organisations, le Syndicat National des jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) demande en premier lieu le respect par tous les lieux de stage du droit du travail (temps de travail, repos de sécurité, astreintes, etc…) et l'utilisation effective de sanctions par les tutelles pour ceux ne respectant pas ce cadre légal. En revanche, Le SNJMG ne souhaite pas la rémunération d'heures effectuées au-delà de la limite du temps de travail réglementaire puisque cela consisterait à acheter une dérogation à la limite légale au détriment de la santé des internes et de la qualité des soins.
Le SNJMG demande pour les FFI les mêmes droits que ceux garantis aux internes et une rémunération à la hauteur des responsabilités réelles des uns et des autres avec un cadre de réévaluation programmée dans le temps.
Le SNJMG souhaite une action concrète contre les comportements sexistes, racistes, abusifs, etc. dont sont victimes ou témoins les internes en créant un dispositif de collecte et d'accompagnement des internes exposés, avec l’assurance de la mise en œuvre d'actions correctrices (médiations, avertissements, formations, retraits d'agréments) par les responsables pédagogiques ou hiérarchiques.
De façon plus large, et en lien avec les mobilisations des personnels hospitaliers, nous souhaitons un cadre de soin sécurisant pour les internes et les patient-e-s (effectifs, personnels d'encadrement, formation pédagogique, etc...) et une formation des internes de qualité, indemne de toute influence de l’industrie pharmaceutique.
Si le SNJMG accueille favorablement les précisions que le ministère lui a confirmé (*) la semaine dernière (ex : pas d'appel de cotisation retraite/prevoyance en 2020 pour les internes et remplaçants non thésés, extension et amélioration des indemnisations des internes en stages ambulatoires, travail de la DGOS pour l’application de la limitation du temps de travail des internes), il attend de savoir comment le ministère organisera les suites pratiques à donner à ces annonces et comment l’ensemble des organisations d’internes pourront y participer. Enfin, le SNJMG se désole que les autres revendications du syndicat n’aient absolument pas été prises en compte par le gouvernement.
Mais suite à la mobilisation des syndicats de futurs et jeunes médecins, le gouvernement a demandé à la CARMF de surseoir à l'appel de cotisation pour les années 2018 et 2019.
Cette question a été l'objet d'une revendication du SNJMG dans le cadre du mouvement des internes et c'est dans le cadre de ses discussions avec le ministere que le SNJMG peut faire le point d'information suivant :
En cohérence avec son projet de réforme des retraites, l’objectif du gouvernement est de rapprocher le régime de retraite des médecins du régime général avec, à terme, la disparition de la CARMF telle quelle existe actuellement. Ceci s'appliquera aux internes et médecins non thésés qui seront donc soumis à l'obligation de cotisation via le RSPM. Pour 2020, comme en 2018 et en 2019, il n'y aura pas d’appel à cotisation pour les remplaçants non thésés mais ce sera la dernière année : pour leurs revenus tirés de remplacements, les internes et remplaçants non thésés devront cotiser au RSPM à compter de 2021.
Publié le Jeudi, 16 Janvier 2020, dans la catégorie Actualités
Ce jour, discussion entre Benoit Blaes (SNJMG) et Mickael Benzaqui (Ministère de la Santé) à propos de la grève des internes :
Le SNJMG a rappelé qu'il intégrait la grève des internes et des jeunes généralistes hospitaliers dans la mobilisation pour l’hôpital et le système de santé.
Revendications défendues par le SNJMG :
- Pour le respect du temps de travail et du repos de sécurité :
Samedi matin compté comme garde
Vérification mensuelle du temps de travail effectué permettant d’organiser le planning à venir de façon à respecter la limitation du temps de travail en fin de chaque trimestre
Interdiction d’accoler une (demi) garde à une garde de nuit + respect absolu du repos de sécurité après 24heures d’affilée de travail
Dispense d’astreintes à partir du 3e mois de grossesse pour les internes/FFI enceintes
Mise en place d’un tableau de sanctions pour le service/hôpital ne respectant pas le droit du travail
Réévaluation nationale indépendante des agréments des stages hospitaliers et ambulatoires, incluant le respect du temps de travail comme critère incontournable
Annulation du projet de rémunération des heures effectuées au-delà de la limite légale (revenant à une acceptation officielle du non respect du cadre légal)
- Pour l’amélioration des statuts et des rémunérations
Rémunération des FFI alignée sur la rémunération des internes 1ere année pour les FFI non thésé-e-s et sur celle des internes 3e année pour les FFI thésé-e-s
Revalorisation des rémunérations de base et des gardes des internes/FFI avec perspectives de revalorisation régulière et amélioration des indemnisations en stages ambulatoires
Révision des grilles salariales des médecins hospitaliers sans pénalisation de spécialités (pas de différentiel de rémunération entre spécialités)
- Lutte contre les discriminations et pour un cadre d'exercice sécurisant aussi bien pour les internes que pour les patients
Mise en place d’un dispositif de collecte des incidents et d’accompagnement des patients ou des internes/médecins victimes de ces incidents (avec notamment la création de stages de réserve pour les internes qui devraient être retirés de leur terrain de stage générateur de problème)
Respect du droit du travail aussi bien pour les activités en stage que pour les activités universitaires (ex : un arrêt de travail s'applique aussi bien à l'hôpital que pour les cours)
Inclusion de ce parametre dans les critères d’agrément de stage d’interne (comme pour le respect du droit du travail)
Amélioration des procédures de choix de stages par la mise en place dans chaque subdivision d'un système informatisé couplant préchoix et choix de stages sur la base d’un logiciel libre géré par ARS, facultés et DMG, CHU et hôpitaux + tous les syndicats d’internes présents sur place
Refus de la procédure de matching pour la phase de consolidation de l’internat
Participation des internes aux congrès de toute organisation d’internes ou d’enseignants comptant pour les demi journées de formation, à condition qu’il n’y ait pas de participation de l’industrie pharmaceutique à ce congrès
Respect de la liberté syndicale des internes (pas d'obligation à adhérer à un syndicat pour bénéficier d'avantages que lui auraient délégués l'ARS ou les hôpitaux : calendrier des choix et liste des postes, chambre d'internat, badge d'interne, accès au parking médecins...) et non discrimination entre organisations syndicales (toutes les organisations syndicales d’internes traitées de la même façon par les autorités de tutelle (ARS, facs et hôpitaux de rattachement)
- Lutte contre les entraves à la pratique des remplacements des internes non thésés
Confirmation du principe permettant aux internes ayant validé la moitié de leur stages d'internat (dont certains spécifiques à la pratique de la spécialité) d’avoir accès à la licence de remplacement
Pas de modification de la liste de stages indispensables pour l'obtention de la licence sans négociation préalable entre ministeres, ordre, organisations nationales d'enseignants et organisations nationales d'internes + Pas d'application de cette modification pour les internes déjà engagés dans l'internat
Droit garanti aux internes - remplaçants non thésés de choisir entre 3 possibilités : affiliation à la CARMF (caisse de retraite/prévoyance des médecins libéraux), affiliation au RSPM (régime simplifié des professions médicales, créé par la LFSS2019), aucune affiliation (comme c’était le cas avant 2018)
Réponses du ministère de la Santé :
- Mesures pour faire respecter le temps de travail des internes : la ministre prévoit des sanctions financières en cas de non respect de la législation (comme elle l'avait annoncé le 15 décembre 2019). Les tableaux de service et le temps de travail des internes sera présenté en CME ainsi que dans les facultés de subdivision des internes. C’est la DGOS qui va négocier les détails avec les différents acteurs. Le projet devrait aboutir pour le semestre de Novembre 2020.
- Retraite/prévoyance des non thésés : En cohérence avec le projet de réforme des retraites, l’objectif du gouvernement est de rapprocher le régime de retraite des médecins du régime général avec, à terme, la disparition de la CARMF telle quelle existe actuellement. Ceci s'appliquera aux internes et médecins non thésés qui seront donc soumis à l'obligation de cotisation via le RSPM. Pour 2020, comme en 2018 et en 2019, il n'y aura pas d’appel à cotisation pour les remplaçants non thésés mais ce sera la dernière année : pour leurs revenus tirés de remplacements, les internes et remplaçants non thésés devront cotiser au RSPM à compter de 2021.
- Revalorisation des rémunérations des internes : Indemnité d’hébergement pour les stages ambulatoires en zones sous denses de l’ordre de 250-300€, sans critère kilométrique. Discussion autour de la prime vie chère si la grève s’arrête après ce lundi 20 janvier 2020. La DGOS négociera les détails pour 2020 (mai ou novembre ?).
- Choix de stages des IMG : Le ministère est intéressé pour y travailler (avec le SNJMG) mais ne juge pas ce dossier prioritaire...
- Sexisme et discriminations dont les internes seraient témoins ou victimes : Le ministère rappelle que tous ces faits relèvent de la Loi et remarque qu'il n’y a pas tant de rapports d’incident que cela. Le ministère incite les syndicats d'internes à faire remonter les comportements inadaptés qui peuvent survenir localement, et mieux que les internes signalent ces problèmes en « évènements indésirables » comme sur OSIRIS. Le ministère ne prévoit pas de ressources humaines ou de plateforme dédiée pour recueillir spécifiquement ces données.
- Autres revendications portées par le SNJMG : Pas de réponse du ministère...
Publié le Mercredi, 15 Janvier 2020, dans la catégorie Actualités
Mis à jour le 15 décembre 2020.
A l'annonce d'une épidémie provoquée par un nouveau variant de coronavirus, le SNJMG a ouvert le 15 janvier 2020 sur cette page Internet un billet de veille informative et de recommandations pratiques en cas de consultation d'un patient infecté de retour de Chine.
Le 28 février 2020, devant le développement de la maladie, le SNJMG a décidé de ne garder sur cette page que les informations générales sur le virus SARS-CoV-2 et le développement planétaire de la maladie CoViD-19 jusqu'au printemps 2020 ; toutes les informations pratiques pour (jeunes) médecins généralistes bénéficiant à partir de cette époque de publications spécifiques. Ainsi, avec l'évolution pandémique, différentes pages d'infos pratiques ont été publiées dont les CAT pour médecins généralistes en stade 1 et 2 (28 février 2020), en stade 3 - confinement (21 mars 202), en stade 3 - post confinement - phase 1 (10 mai 2020) et en stade 3 - post confinement - phase 2 et reconfinement (1er septembre 2020).
De plus, le SNJMG a publié le 30 mars 2020 un Dossier CoViD-19, sous forme de mini site, rassemblant tous les billets d'informations en rapport avec le SARS CoV 2 (NB : ce dossier a été revu et complété avec la participation de la Revue Prescrire le 15 décembre 2020).
Sommaire de ce billet d'informations générales :
Epidémies/Pandémies à nouveaux coronavirus
Présentation clinique et diagnostic
Chronologie de la pandémie
Documentation internationale sur la maladie CoViD-19
Reportages video sur l'impact de la pandémie à travers le monde pendant le premier semestre 2020
Rappel : Les coronavirus sont des virus à ARN enveloppé appartenant à la famille des Coronaviridae, genre betacoronavirus. Chez l'homme, 4 espèces de coronavirus étaient habituellement connues (229E, NL63, OC43, et HKU1) : elles circulent habituellement chez l'homme de façon saisonnière, mais elles sont essentiellement responsables de rhumes (10 à 15% des cas dans le monde) et de pathologies respiratoires bénignes.
Etudes virologiques et recherche des origines du SARS CoV 2 :
Des chercheurs sont remontés aux origines de l'épidémie mondiale de SRAS en 2002, jusqu'à une grotte reculée dans le sud-ouest de la Chine.@hugojalinierehttps://t.co/w1TqNbjOVh
Mais pourquoi donc les chauves-souris en Chine représentent-elles un réservoir de #coronavirus émergents et donc un risque important en santé publique humaine ? Et d'ailleurs comment font-elles pour héberger autant de virus sans être malades ? https://t.co/zqmSGFAxqypic.twitter.com/0i10Fpa8v0
Genomic characterization of #2019nCoV isolated from a patient with atypical pneumonia after visiting Wuhan. The external subdomain of Spike’s receptor binding domain shares only 40% amino acid identity with other SARS-related coronaviruses https://t.co/k3EzM5KbiF
It's amazing how quickly the virology of #SARCoV2 has been determined. The viral aspects reckoned in 8 wks for the #coronavirus = work done for #HIV between 1981 - 1995. The science is better now, cooperation is excellent, publication is lightning speed & sequences are shared. https://t.co/5oQXsyVl1e
#CNRSleJournal | Près d'un an après que l'on a identifié le coronavirus SARS-CoV-2, les chercheurs n'ont toujours pas déterminé comment il a pu se transmettre à l'espèce humaine. Le virologue Étienne Decroly fait le point sur les différentes ... https://t.co/17Zpg7EsnZ
— Centre national de la recherche scientifique (@CNRS) October 30, 2020
Etudes virologiques, pistes thérapeutiques et évolution du SARS CoV 2 :
— Dr Gaetan Burgio, MD, PhD. (@GaetanBurgio) April 30, 2020
NB : Une superbe infographie dynamique (site Nextstrain) permet de suivre quasiment en temps réel les évolutions du genome du SARS-CoV-2 au cours de sa propagation planétaire.
“We could certainly have mutations that change the character of the virus,” he added, “though we have not yet seen this happening.” pic.twitter.com/tBXzoqWMbI
Le taux de mortalité du nouveau virus fluctue en moyenne autour de 1%, supérieur à celui d'une grippe saisonnière (entre 0,1% et 0,3%) mais loin des 9,6 % du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-1), qui a tué 774 personnes en 2002-2003, et très loin des plus de 30% du coronavirus du Mers (selon le Journal of Medical Virology).
Ce nouveau virus (SARS-CoV-2) est en revanche plus contagieux que ce que les premières données indiquaient début janvier. La contagiosité du virus (ou taux de reproduction de base - R0) est estimée en moyenne entre 2,2 et 2,68 (NB : ce taux est variable en fonction de facteurs spatio temporels), ce qui signifie qu’en moyenne, chaque personne malade va infecter entre 2.2 et 2.68 nouvelles personnes. Pour comparaison, le SARS-CoV-1 avait une contagiosité estimée entre 2 et 5 (NB : la grippe est à 1,3, la varicelle est à 8,5 et la rougeole à 9). Mais surtout, ce qui fait la différence entre les deux SARS-CoV, c'est que le 1 ne donnait que des formes cliniques sévères (et donc repérables) et que les patients infectés n'étaient contagieux que 3 jours après l'apparition des signes cliniques (laissant donc le temps de mettre en place des mesures d'isolement), ce qui n'est pas du tout le cas pour le 2 (voir ci après).
La période d’incubation pour le SARS-CoV-2, c’est-à-dire le délai entre l’infection et l’apparition des symptômes, n’est pas précisément connue mais varierait de 2 à 14 jours avec une durée moyenne de 5.2 jours et un 95e percentile à 12.5 jours (NB : Selon une étude chinoise sur les mille premiers malades hospitalisés à Wuhan, la durée d’incubation se situerait entre 0 et 24 jours avec une médiane de 3 jours et selon une étude réalisée sur 181 cas d'infection confirmée par le SRAS-CoV-2 détectés à l'extérieur de la province du Hubei avant le 24 février 2020, elle serait de 4 à 4,9 jours, semblable à celle du SRAS : 5 jours). Le temps de doublement de l'épidémie serait de 6,4 à 7,5 jours (Sources : ProMED-Mail, ECDC, CDC, OMS).
La période de contagiosité n'est pas encore bien définie et il est possible qu'une personne puisse être contagieuse au moins 24h avant l'apparition des symptômes.
Comprendre R0, taux de reproduction de base (nombre moyen de cas résultant au sein d’une population susceptible du contact avec un malade infectieux) https://t.co/RQ6hUVM3et + Réflexions sur la dynamique de la transmission du nouveau #coronavirushttps://t.co/USHcHyswWj#2019nCoV
This new modelling study estimates 75,800 individuals in the Chinese city of Wuhan may have been infected with 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) as of January 25, 2020 - but authors caution that the true size of the epidemic remains unclear https://t.co/SvJQDRrKovpic.twitter.com/xsLlwiejFZ
These early estimates underscore that it will likely take rapid immediate scale-up of substantial public health control measures to prevent large epidemics in areas outside Wuhan. In our new issue @richardhorton1 shares early lessons from the outbreak https://t.co/N8ZJ49lndP
Ça pose de sacrées questions sur la prévention de la transmission et si on rajoute les chats je vous en parle pas.https://t.co/UwkD6zL0rq
il faut vraiment lire ce papier.
La symptomatologie clinique est variable, avec la survenue de formes non graves (comme la présence de conjonctivites, d'infections des voies aériennes supérieures ou de syndrome pseudo-grippal avec céphalées, myalgies, asthénie et parfois diarrhées) ou d'infections respiratoires basses pauci symptomatiques (fièvre, toux, absence de dyspnée mais présence d'images compatibles avec une pneumonie radiologique) voire des formes pulmonaires graves : pneumonie hypoxémiante, SDRA.
Selon l'étude publiée dans le JAMA du 24 février 2020, 81% des formes cliniques modérées, 14% sévères (dyspnée, fréquence respiratoire ≥30/mn, SaO2≤ 93%, PiO2 <300, et/ou infiltrat pulmonaire > 50% en 24-48h), et 5% critiques (SDRA, choc septique, et/ou défaillance MV)
Les observations décrivent ainsi deux grands types de formes cliniques de l’infection à SARS-CoV-2 :
• des formes asymptomatiques, pauci-symptomatiques et des pneumonies sans signe de gravité.
• des formes graves, d’emblée ou secondairement : les aggravations observées à la fin de la première ou pendant la deuxième semaine sont décrites comme d’évolution très rapide vers des syndromes de détresse respiratoire aiguë (SDRA) et des tableaux nécessitant une prise en charge en réanimation.
NB : D’après une autre étude publiée dans le JAMA Internal Medicine, le risque de développer un SDRA chez les malades infectés par le SARS-CoV-2 dépendrait de leur capacité à développer une activation adaptée du système immunitaire. Or, un âge avancé est associé à la fois au développement du SDRA et au décès, probablement en raison de réponses immunitaires incapable d’éliminer le virus. Cette insuffisance immunitaire adaptative conduirait à un relargage massif de protéines de recrutement des cellules immunitaires, les « cytokines ». C’est cet « orage cytokinique » qui conduirait au SDRA, à la défaillance des organes cibles et à une coagulation intravasculaire disséminée, puis au décès.
Diagnostic :
* Test RT PCR
Technique de prélèvement en théorie :
Pourquoi le coton tige qui sert à faire le test du #COVID19 est-il si long ?
Parce qu’il faut aller loin dans le nez, très loin...
NB sur la valeur des tests virologiques (PCR et antigénique) et serologiques :
Covid-19 : le développement des tests diagnostiques d'une infection par le coronavirus Sars-CoV-2 est foisonnant, soumis à la pression de la pandémie. Mais en pratique, leurs performances sont encore peu évaluées ➡️ https://t.co/ADfd4LWiiKpic.twitter.com/Tj9urW5OOt
Depuis le début de l'épidémie de covid-19, les connaissances sur les tests biologiques pour confirmer une infection par le Sars-CoV-2 ont progressé. Début octobre 2020, quelles sont leurs performances et leurs limites ?
➡https://t.co/xy7rFQtSYV#COVID__19#COVIDー19pic.twitter.com/uSpuUbxjzE
Fin octobre 2020, la commercialisation de tests antigéniques est annoncée en France pour la détection des infections par le Sars-CoV-2, le virus en cause dans la maladie covid-19. Quelles sont les performances diagnostiques de ces tests ?
➡https://t.co/G80Y5bD9NQ#COVID19pic.twitter.com/KqROX1Pf8I
Publié le Vendredi, 10 Janvier 2020, dans la catégorie Actualités
C’est avec une profonde tristesse que le SNJMG a appris le suicide dans la nuit de lundi à mardi d’une interne en stage au CHU de Lille.
Nous pensons à sa famille et à ses proches et nous leur apportons notre soutien dans cette épreuve.
Nous rappelons l’urgence d’engager des actions concrètes afin de mettre en place des conditions de travail décentes pour les internes qui ne mettront pas en danger ni leur santé ni celle des patient.e.s.
Le SNJMG est disponible pour travailler en ce sens avec les tutelles responsables.