Femmes et médecine : il reste encore tant de combats à mener !

 
 
La journée internationale des droits des femmes prend cette année une tonalité particulière, depuis les révélations, l'automne dernier, sur les agissements du producteur de cinema Harvey Weinstein et le vaste mouvement international de libération de la parole des femmes qui s'en est suivi. Un mouvement qui a démontré que toutes les catégories socio professionnelles étaient concernées par les problèmes de sexisme et de harcèlement sexuel.
 
Et le milieu médical n'échappe pas à la règle, notamment chez les futurs et jeunes médecins. Différentes études internationales rapportent entre 30% et 70% de victimes de sexisme chez les étudiants et jeunes médecins (1 et 2). En France, une enquête (3) lancée en Octobre 2017 par nos collègues de l'ISNI sur près de 3 000 internes, aux trois quarts des femmes, révèle qu'environ 9% ont subi une forme de harcèlement sexuel (des agissements imputés aux médecins et supérieurs hiérarchiques une fois sur deux et presque jamais à l’origine de procédures judiciaires - 0,15%).
 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait déjà parlé des problèmes de sexisme/machisme en médecine lors de la précédente journée des droits des femmes le 8 mars 2017 (4) et sa nouvelle présidente, le Dr Sayaka Oguchi, à la tête d'un bureau entièrement féminin (5), en a fait en décembre 2017 un des axes de travail prioritaire du syndicat. Dès Janvier 2018, le SNJMG faisait état de l’action du collectif « jeudi 11 » et de membres du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) à propos d’une fresque sexiste (Fresque où seules les femmes sont nues, en situation de soumission, tous les hommes étant habillés) imposée au regard de tous à l’internat de l’Hôpital Purpan du CHU de Toulouse (6). Or, à ce jour, ni la direction du CHU de Toulouse, ni le doyen de la faculté de Purpan, ni aucune organisation médicale (en dehors du collectif « jeudi 11 », du SMG et du SNJMG) ne s’est exprimé sur le devenir de la fresque… Devant cette absence de réaction, le SNJMG soutient le recours au défenseur des droits par le collectif « jeudi 11 », à l'origine de la mobilisation d'externes et d'internes. . 
 
Sur les questions statutaires concernant les femmes médecins, le SNJMG continue de demander une couverture maternité de niveau équivalent entre toutes les femmes médecins conventionnées (installées et remplaçantes) et toutes les professionnelles de santé « libérales »  ainsi qu'une rapide résolution de la situation dramatique des médecins privés de thèse, qui sont majoritairement des femmes médecins (7). Sans oublier, la dénonciation du "plafond de verre" qui limite la présence des femmes dans l'ecrasante majorité des organisations médicales (8).
 
Mais surtout, le SNJMG qui dénonce les mauvais traitements médicaux, en France (9) comme aux USA(10), dont peuvent être victimes les patientes se montre particulièrement inquiet des différentes menaces qui se font jour aux USA (10) et en Europe même (12) contre l’accès à l’IVG.
 
Plusieurs de sujets seront abordés lors des prochaines Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes organisées le 17 mars 2018 dans les locaux de la revue Prescrire et qui auront pour thème : "Intimité des corps et respect des personnes en Médecine Générale" (13).
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22
 
 
1. Komaromy. Sexual harassment in medical training. NEJM; 1993. 
2. Larsson C. Sexual and gender-related harassment in medical education and research training. Med Educ.; 2003. 

Expérimentation "petit bras" de la prise en charge de la psychothérapie par l'Assurance Maladie

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a pris connaissance de l'ouverture dans 4 départements tests (1) d'une expérimentation de la prise en charge de la psychothérapie par l'Assurance Maladie.


Le SNJMG, syndicat indépendant des laboratoires pharmaceutiques, rassemblant internes, remplaçants et jeunes installés (ou salariés) en Médecine Générale, est conscient depuis longtemps que les médicaments constituent une mauvaise réponse aux problèmes de santé mentale d'intensité légère à modéré (2, 3 et 4). C'est pourquoi il est favorable à une prise en charge par l'Assurance Maladie de la psychothérapie et se réjouit a priori de l'annonce de cette expérimentation.


De plus, le SNJMG, qui soutient une prise en charge des soins primaires en totalité par l'Assurance Maladie, remarque avec satisfaction que dans cette expérimentation les frais de santé seront pris en charge à 100% par l'assurance maladie permettant une dispense totale d'avance de frais pour le patient (tiers payant intégral).


Toutefois, le SNJMG se désole des autres conditions de mise en place de cette expérience. D'une part, les mineurs et les plus de 60 ans sont exclus de l'expérimentation ; ce qui peut s'expliquer par des difficultés techniques mais qui reste décevant en matière de santé publique. D'autre part, si la rémunération du médecin généraliste n'est pas précisée par l'Assurance Maladie (5), la rémunération proposée aux psychologues cliniciens et aux psychothérapeutes est trop déconnectée des pratiques actuelles (6). Enfin, la complexité et les limites du déroulé de la prise en charge (7) ainsi que la non prise en compte des contraintes administratives pour les professionnels ont de quoi en décourager plus d'un(e).


Or, le SNJMG sait bien que les expérimentations peu attractives en matière de financement et d'organisation bureaucratique sont quasiment condamnées à rester des expérimentations sans lendemain...


Le SNJMG demande donc à l'Assurance Maladie de revoir les modalités fragilisant cette expérimentation et de s’engager à rendre public les résultats de celle-ci. Enfin, le SNJMG interpelle le ministère de la Santé qui vient d'annoncer un plan psychiatrie / santé mentale (8) pour qu'il s'implique dans l'expérimentation de l’Assurance Maladie ou du moins qu'il l'intègre dans son plan.

 

Contact presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

 
(1) : Initiée dans le Morbihan en ce mois de mars, l'expérimentation doit démarrer en mai 2018 dans les Bouches-du-Rhône et en Haute-Garonne et cet automne dans les Landes
(2) : HAS, Recommandation de bonnes pratiques, Épisode dépressif caractérisé de l'adulte : prise en charge en soins de premier recours, octobre 2017 
(3) : NICE, Clinical guideline, Depression in adults: recognition and management, october 2009 
(5) : Le SNJMG s'est déjà prononcé en faveur de la reconnaissance d'une consultation de dépistage/repérage précoce mais constate qu'il n'existe dans la nomenclature actuelle que la cotation ALQP003 en CCAM (en tant qu'acte technique médical) correspondant à l’évaluation par échelle psychiatrique MADRS, Hamilton, Beck, MMPI ou STAI (valeur de l’acte en mars 2018 : 69,12 euros)
(6) : 32 euros pour l'entretien d'évaluation (45 minutes), 22 euros pour chaque séance d'Accompagnement psychologie de soutien (30 minutes) et 32 euros pour chaque séance de Psychothérapie structurée (45 minutes) contre 45 à 50 euros en moyenne actuellement par séance de 45 à 60 minutes.
(7) : Une première évaluation clinique par le Médecin Généraliste permettant l’inclusion, puis après une autre consultation d’évaluation par le psychologue, une deuxième consultation chez le médecin généraliste pour la prescription qui ne peut dépasser dix séances. Après ces dix séances, sans amélioration suffisante, à nouveau rendez-vous chez le médecin et éventuellement un psychiatre pour une prescription d’un maximum de dix séances de psychothérapie structurée (Source : Guide pratique à destination des psychologues cliniciens et des psychothérapeutes)

Médecins remplaçants non thésés et retraite : une pénalisation financière supplémentaire !

 
Depuis le 1er Janvier 2018, tous les médecins remplaçants, qu'ils soient thésés ou non, doivent obligatoirement s'affilier à la caisse de retraite des médecins (CARMF) et sont donc redevables d'une cotisation annuelle (plus de 3000 euros la premiere année). Auparavant, seuls les médecins thésés pouvaient être concernés par cette affiliation obligatoire à la CARMF.
 
Certes, il existe une possibilité d'exonération pour un Bénéfice Non Commercial (BNC) annuel inférieur à 12 500 euros qui devrait dispenser de cotisation nombre d'internes commençant les remplacements en seconde partie d'internat. 
Et, cette affiliation, dés les premiers remplacements, alloue des "trimestres" supplémentaires à ces futurs retraités et leur donne droit à la prévoyance assurée par la CARMF aux médecins thésés.
 
Mais, l'exonération n'est pas automatique pour un BNC inférieur à 12500 euros (elle est soumise à l'examen d'une demande personnelle). De plus, les remplacements constituent bien souvent l'unique rémunération des jeunes médecins entre la fin des stages d'internat et la soutenance de la thèse (générant alors des BNC supérieurs à 12500 euros).
Et, hélas, rien ne garantit la pérennité de l'actuel système de retraite des médecins.
 
En pratique, cette disposition va donc constituer une perte de revenu sensible pour les jeunes médecins exerçant des remplacements avant leur thèse, sans certitude qu'ils en recueilleront un bénéfice au moment de leur retraite...
 
Cette mesure est de nature à décourager les futurs médecins pour une activité libérale ou, du moins, à les inciter à retarder le début des remplacements : c' est clairement une mesure incohérente vis à vis de l'engagement des pouvoirs publics en matière de démographie médicale.
 
A ce titre, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) s'étonne que cette nouvelle réglementation puisse être le résultat d'un amendement à la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS 2018 - article L.640-2) élaboré sans concertation avec les structures de futurs et jeunes médecins et introduit à la demande de la Direction de la Sécurité Sociale... donc du ministère de la Santé !
 
Le SNJMG, qui travaille sur un dossier à ce sujet, demande à discuter de cette mesure avec la CARMF et interpelle le ministère de la Santé sur la nécessaire révision de cette disposition de la LFSS 2018.
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22
 
 

Alertes pollution aux particules fines et grand froid

Négociations conventionnelles : les jeunes et futurs médecins enfin représentés !

 
Après des années d’attente, le décret permettant aux futurs et jeunes médecins d’être présents aux négociations conventionnelles entre l’Assurance Maladie et les médecins libéraux est paru au Journal Officiel le 17 février dernier. Les associations et syndicats représentatifs ont obtenu d’être intégrés en tant qu’ « observateurs ». C’est une reconnaissance supplémentaire de leur rôle dans notre système de santé.
 
A travers la détermination de la tarification des actes, ces négociations décident de l’orientation du système de santé. La présence autour de la table de ceux qui représentent l’avenir de la profession était donc incontournable.
 
Nous saluons cette publication qui nous reconnaît enfin une place officielle dans la réflexion et l’organisation de la médecine libérale de demain.
 
Cette présence nouvelle doit permettre la construction d’une politique de santé en rapport avec les défis que nous devons relever : accès aux soins, virage préventif, virage numérique, vieillissement de la population…
 
Les jeunes et futurs médecins sauront être force de propositions pour construire, avec l’ensemble des acteurs, un système de santé égalitaire, solidaire et efficient.
 
 
Contacts presse :
 
Yanis MERAD - Président de l’ANEMF – president@anemf.org | 06.50.38.64.94
Maxence PITHON - Président de l’ISNAR-IMG - president@isnar-img.com | 06.73.07.53.01
Dr. Emanuel LOEB - Président de l’ISNCCA - president@isncca.org | 06.50.93.64.60
Jean-Baptiste BONNET – Président de l’ISNI – president@isni.fr | 06.59.50.46.61
Dr. Yannick SCHMITT - Président de ReAGJIR - contact@reagjir.com | 06.81.66.46.93
Dr. Sayaka OGUCHI - Présidente du SNJMG - presidente@snjmg.org | 07.61.99.39.22
 
 

Règlement des rémunérations forfaitaires des MG installés (1er semestre 2018)

Différents jeunes installés en MG se sont inquiétés auprès du SNJMG des décalages de règlement des rémunérations forfaitaires du fait du passage cette année des forfaits de la convention 2011 aux forfaits de la convention 2016.

Le SNJMG s'est donc enquis de ces problèmes auprès de l'Assurance Maladie et du syndicat MG-France (Précision : le syndicat FMF avait également contacté l'Assurance Maladie de son coté).

Voici donc la réponse officielle de l'Assurance Maladie aux inquiétudes relayées par les syndicats :

Règlement Anciens forfaits :

Paiement FMT (complément changement MT de 2017), prévu le 26 février 2018

Paiement MPA n°18 Trimestre n°4/2017, prévu le 5 mars 2018

Paiement FMT (complément changement adresse de 2017), prévu le 28 mai 2018

Règlement Nouveaux forfaits :

Paiement Forfait structure 2017 et ROSP 2017, prévus avant fin avril 2018

Paiement Forfait Patientèle MT acompte P1 prévu avant fin avril 2018

Paiement MPA (non MT) n°1, 1erTrim 2018, prévu avant fin mai 2018

Paiement Forfait ACI pour les MSP, prévu fin avril /début mai 2018

Cette annonce soulève quelques remarques :

Dans sa lettre d'infos de début d'année, le SNJMG déplorait une première annonce de l'Assurance Maladie prévoyant que la ROSP 2017 adultes serait versée en Avril 2018 mais que le Forfait structure 2017 et la ROSP enfants ne seraient versés qu'en juin 2018. D'après cette dernière annonce, le versement du Forfait structure 2017 et de la ROSP 2017 sont désormais prévus avant fin avril 2018... mais rien n'est précisé pour la ROSP enfants.

L'Assurance Maladie annonce le règlement d'un acompte pour le forfait Patientèle MT avant fin avril 2018 mais sans expliquer de quel type d'acompte il s'agit.

 

NB : Précision de l'Assurance Maladie sur l'intégration du Dépistage organisé du cancer colorectal dans la ROSP
"Les contrats transitoires de rémunération de l'amélioration des pratiques dans le cadre du programme de dépistage organisé du cancer colorectal (DOCCR) sont résiliés pour 2018. En effet, dans le cadre de rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp), l'indicateur dédié au dépistage du cancer colorectal, intégré dans la convention médicale signée en 2016, est entré en vigueur au 1er janvier 2017. La rémunération de l'exercice 2017 sera effectuée dans le cadre de la Rosp versée en avril 2018. Ce contrat de rémunération des médecins traitants avait été provisoirement instauré en 2015 dans l'attente de l'intégration d'un nouvel indicateur spécifique dans la Rosp".

Hôpital / Santé : de nouvelles annonces de réforme pour quelle cohérence ?


Après l’annonce d’un plan territorial aux soins le 13 octobre 2017 (remanié sur la forme le 06 février 2018), la publication de la Stratégie Nationale de Santé 2018-2022 le 20 décembre 2017, la révélation d'un plan psychiatrie / santé mentale le 26 janvier 2018 et l'ouverture d'un travail sur la souffrance des futurs soignants le 05 février 2018, Mr Edouard Philippe, premier ministre, et Mme Agnes Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, ont présenté hier matin une Stratégie de Transformation du Système de Santé depuis le centre hospitalier Simone Veil, à Eaubonne (Val-d'Oise).  

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) constate qu’il ne s’agit pas ici d’annonce de mesures concrètes ni de financements supplémentaires (en dehors d'un budget de 100 millions d'euros annuels, soit près de 0.05% du montant annuel de la consommation de soins et de biens médicaux), mais de l'ouverture de cinq chantiers auxquels devraient participer les acteurs de terrain. 

Même si le délai est court (de mars à mai 2018), les chantiers sont intéressants puisqu’ils concernent :
La qualité et la pertinence,
Le financement et les rémunérations,
Le numérique,
Les ressources humaines,
L’organisation territoriale.

A titre d’exemples, le SNJMG, du fait de ces luttes et de ces propositions, passées et toujours actuelles, apprécie la remise en cause du financement quasi exclusif de l'hopital par la T2A et le développement de la diversification de la rémunération des médecins "de ville". Pour autant, il s'inquiète du recours à des indicateurs de qualité... sauf s'il s'agit d'assurer un nombre minimal de soignants par patients dans les services hospitaliers, en psychiatrie ou dans les EHPAD.

Quant à la participation des acteurs de terrain à ces chantiers, elle est tout aussi évidente que bienvenue… à condition que tous soient invités. 

Toutefois, le SNJMG s’interroge sur l'articulation de ces chantiers avec les autres plans de santé, annoncés et à venir (ex : convention d’objectifs et de gestion entre Etat et Assurance Maladie). 

De plus, le SNJMG est perplexe devant le flou qui entoure l’annonce d'hier matin. Si les documents officiels précisent qu’il s’agit bien d’un projet concernant l’ensemble du système de santé, la médiatisation de cette annonce se fait sur le theme d’une réforme de l’hôpital public. 
Est-ce à dire que la bienvenue remise en question de l’organisation en silos de notre système de santé doit conduire à une gestion commune de l’hospitalier et de l’ambulatoire avec une pré éminence du premier sur le second ?
Le fait que les ministres aient choisi un hôpital pour faire cette annonce avec, pour public sur l’estrade, différents personnels hospitaliers ne peut qu’entretenir cette interrogation…
 
Quoi qu'il en soit, le SNJMG qui est intervenu (*) dans les précédentes annonces et qui participe au comité de pilotage du plan d'accès territorial aux soins, reste disponible pour défendre auprès du gouvernement les propositions des jeunes générations de médecins généralistes (internes et jeunes MG hospitaliers comme remplaçants et jeunes installés ou salariés en MG) sur l'avenir du système de santé.


Contact presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

 

(*) : Interventions du SNJMG :

plan d'accès territorial aux soins,

stratégie nationale de santé,

plan psychiatrie/santé mentale,

souffrance des futurs soignants

 

 

 

Les inscriptions pour les Assises Nationales des jeunes Médecins Généralistes sont ouvertes !

LES INSCRIPTIONS POUR LES ASSISES NATIONALES DES JEUNES MG SONT OUVERTES !
C’est quoi ?
C’est une rencontre annuelle d'échanges et de formations pour les internes, les remplaçants et les jeunes installés ou salariés en Médecine Générale.
C'est un événement national de Médecine Générale qui n’a jamais été financé de près ou de loin par les industries du médicament, des produits de santé, des cosmétiques ni des produits agro-alimentaires.
C’est où ?
Dans les locaux de la Revue Prescrire à Paris (68-70 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris).
C’est à quelle date ?
Le samedi 17 mars 2018.
Quel est le programme ?
Cette année, les Assises ne comporteront que des ateliers pratiques et des sessions de formation en petits groupes sur des sujets professionnels et/ou médicaux pouvant concerner l’ensemble des Jeunes MG. Vous pouvez retrouver la liste de ces formations sur le formulaire d’inscription en ligne.
Comment s’inscrire ?
Pour préserver la qualité des formations, les Assises restreignent le nombre de participants et demandent à ceux-ci de s’inscrire rapidement selon le processus en 2 temps suivant :
  • Inscription sur le formulaire en ligne dédié
  • Envoi par courrier postal d’un chèque de caution (qui sera restitué aux personnes présentes le jour des Assises) et d'un chèque d'inscription (pour les personnes qui ne sont pas membres du SNJMG, à jour de cotisation)
Seules les personnes ayant satisfait ces 2 formalités seront officiellement inscrites aux Assises.
Sitôt le nombre maximal d’inscription atteint, le formulaire en ligne ne prendra plus de nouvelles inscriptions.
Quels sont les tarifs ?
La participation est offerte aux adhérent(e)s du SNJMG, à jour de cotisation, et le chèque de caution leur sera rendu lors des Assises.
Pour les personnes non à jour de cotisation au SNJMG, le chèque de caution sera également restitué le jour des Assises mais un chèque de participation est obligatoire pour s'inscrire :
Chèque de caution : 15 euros (envoi au plus tard le 28 février 2018) ou 30 euros (envoi après le 28 février 2018)
Chèque de participation : 24 euros (externes/internes) ou 45 euros (remplaçants) ou 84 euros (installés ou salariés)
A l'attention des non adhérents au SNJMG : Vous pouvez accompagner vos chèques de caution et de participation aux Assises d'une demande d'adhésion au SNJMG (soit en tant que membre statutaire soit en tant que membre associé) en retournant le document ci dessous dûment complété, le chèque de participation correspondant alors au règlement de la cotisation syndicale annuelle (NB : vous pouvez aussi ne pas adresser de chèque de participation/cotisation en optant pour la formule des prélèvements mensuels, merci dans ce cas de compléter le formulaire SEPA en bas du bulletin d'adhésion !)
 
 
 
 
 

Nouveau président de la conférence des doyens : des propos équivoques sur la souffrance des étudiants/internes en médecine !

 
Le Pr Jean Sibilia, doyen de la faculté et PU-PH en rhumatologie au CHU de Strasbourg, a été élu mardi 30 janvier président de la Conférence des doyens des facultés de médecine de France.
 
Suite à son élection, il a donné un premier entretien à la revue WUD. Interrogé sur les suicides d'internes, le nouveau président des doyens a tenu des propos pour le moins équivoques.
 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a ainsi été intrigué par l'utilisation de l'expression "suicides réels" (à quoi renverrait alors la dénomination de "faux suicides" ?) et étonné du renvoi à un problème de société plus général (alors que dans la population générale en France métropolitaine, l'évolution est à la baisse sensible pour les suicides, il faut déplorer 10 suicides d'internes sur les 12 derniers mois).
 
Mais le SNJMG a surtout été indigné par les propos évoquant l'instrumentalisation des suicides d'internes et récusant, sur le mode de l'argument d'autorité, toute influence de "l'organisation structurelle".
 
Dans un récent communiqué sur une série de décès accidentels d'internes, le SNJMG avait bien sûr rappelé que ceux ci pouvaient relever de causes multiples et souvent bien différentes mais il avait tenu à ce que les risques psycho sociaux encourus par les internes ne soient pas oubliés, car ils sont bien réels comme l'avait récemment démontré une enquête lancée en 2017 par nos collègues de l'ISNI.
 
Le SNJMG est donc disponible pour discuter avec le nouveau président des doyens afin, comme le dit le Pr Sibilia, de ne pas rester dans le déni de cette problématique (NB : Aux USA, des programmes de prévention adaptés ont été mis en place pour les étudiants en médecine depuis qu'il a été démontré qu'un homme médecin a 1.41 fois plus de risque de se suicider, et une femme médecin 2,27 fois plus).
 
A ce sujet, le SNJMG apprécie que les ministères concernés (Enseignement supérieur et Santé) aient annoncé hier soir la mise en place d'une concertation avec la conférence des doyens et des organisations de futurs et jeunes soignants mais s'étonne que ni les organisations d'étudiants para médicaux (autres que les élèves infirmier.e.s) ni l'organisation représentant les étudiants en médecine (ANEMF) ni le SNJMG (en tant qu'organisation d'internes de Médecine Générale) ne soient explicitement conviés à cette concertation.
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi
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