ASSEMBLEE GÉNÉRALE LE 8 OCTOBRE


Chers collègues, chers amis,
 
Après la journée d'action nationale vendredi dernier, qui a été un véritable succès grâce à votre mobilisation massive, une nouvelle Assemblée Générale se tiendra :
 
LUNDI 8 OCTOBRE A 20 HEURES
A LA FACULTE DE MEDECINE DES SAINT-PERES
AMPHITHEATRE BINET
Vous êtes tous attendus !
Mobilisez les internes, chefs et externes autour de vous !
 
 
Pour les problèmes dans vos hôpitaux (assignations abusives, pressions etc.) vous pouvez contacter les référents locaux ou le syndicat.
 
Un mouvement de grande ampleur s'organise  !!!
 
Restez mobilisés et solidaires !!!
 
Le Comité de l'Internat.

Quand Madame Bachelot se trompe dans les chiffres

Roselyne Bachelot a donné quelques exemples de problème de répartition de médecins : il n'y a plus un seul pédopsychiatre en Lozère,  et seuls 2 ophtalmologistes exercent encore en Haute-Marne.

Il suffit de regarder sur les pages jaunes et sur les données du Conseil de l'ordre

Résultat :

3 pédopsychiatres en Lozère

7 ophtalmologistes en Haute Marne


Étonnant non ?

Les représentants des étudiants et jeunes médecins en grève seront reçus au Ministère de la Santé

   





Les représentants des étudiants et jeunes médecins en grève,
seront reçus au Ministère de la Santé





    Les quatre organisations, ANEMF, ISNIH, ISNCCA, SNJMG, à l'origine du mouvement unitaire de grève des jeunes médecins, poursuivent leur mobilisation contre les mesures de déconventionnement planifiées par le ministère de la Santé qui menace l'égalité d'accès aux soins pour tous.
   
    Mme Bachelot, Ministre de la Jeunesse et des Sports, mais aussi de la Santé, a fait le choix d'un marathon de rencontres individuelles avec chaque organisation.
Dans l'optique d'un dialogue constructif au service des patients, l’ANEMF, l’ISNIH, l’ISNCCA et le SNJMG se rendront donc au ministère pour exposer à quatre reprises leurs revendications communes.
    Cette démarche laborieuse conduira, nous en sommes certains, à une réunion commune de l'ensemble des jeunes médecins.
   
    Cette dernière devrait avoir lieu la semaine prochaine, si Madame Bachelot consent enfin à faire de la Santé des Français une priorité temporelle.





Contact presse :
Charles MAZEAUD, Président de l’ANEMF, 06 77 66 94 78
Fabien QUÉDEVILLE, Président du SNJMG,  06 67 30 27 27
Pierre LOULERGUE, Président de l’ISNCCA 06 64 02 67 23
Olivier MIR, Président de l’ISNIH 06 30 73 90 79

réunion ministère

LETTRE D'INFORMATION DU SYNDICAT NATIONAL DES JEUNES MEDECINS GENERALISTES

Bonjour

C'est donc ce vendredi 5 octobre 2007, la première journée de grève nationale des futurs et jeunes médecins contre les projets du gouvernement en matière de démographie médicale (NB : la grève des gardes, astreintes et continuité de services se poursuivant depuis le 27 septembre 2007).

Depuis le début de la mobilisation, le gouvernement s'emploie à casser la dynamique du mouvement.

D'une part, il se borne à nier la réalité d'une remise en question effective de la liberté d'installation tout en faisant passer implicitement la mobilisation des futurs et jeunes médecins pour une réaction purement corporatiste.
Usant ce cette rhétorique, la ministre de la Santé a adressé lundi un courrier aux directions d'hôpitaux et aux chefs de service hospitaliers pour convaincre la hiérarchie hospitaliere que les externes, internes/FFI, chefs de clinique, assistants et attachés n'ont rien compris au projet du gouvernement.

D'autre part, il tente de rompre l'union des futurs et jeunes médecins. Dès le lendemain de l'allocution du Président de la République, le ministère de la Santé a essayé de "débaucher" telle ou telle organisation pour des négociations séparées. Dernier exemple en date, la ministre de la Santé a accepté le principe d'une rencontre avec toutes organisations nationales de futurs et jeunes médecins à la condition de les avoir rencontré préalablement les unes après les autres. Ainsi, elle recevra demain l'ISNIH puis l'ANEMF après avoir reçu ce jour l'INSCCA puis le SNJMG.

L'ISNCCA comme le SNJMG sont restés fermes sur la position adoptée collègialement par les organisations nationales de futurs et jeunes médecins :
- retrait du PLFSS de la proposition rendant possibles des mesures négatives à l'installation voire des déconventionnements,
- grande négociation sur la démographie médicale (de la formation médicale jusqu'aux modalités d'exercice) dans laquelle toutes les organisations nationales de futurs et jeunes médecins auraient leur mot à dire et disposeraient d'un droit de veto

La ministre a répondu à la délégation du SNJMG qu'elle s'engageait à ce qu'aucune mesure négative ne puisse être prise mais elle n'a pas infirmé que le risque théorique de telles mesures existait bien. D'autre part, elle a dit sa volonté de faire participer activement les organisations de futurs et jeunes médecins à la négociation sur la démographie mais elle a également reconnu qu'elle ne disposait pas encore des moyens juridiques d'y parvenir. Autrement dit : vos craintes sont théoriquement fondées mais, croyez moi sur parole, elles ne se réaliseront pas...

La journée de vendredi doit donc etre une réponse claire au gouvernement : les futurs et jeunes médecins sont unis et mobilisés contre l'actuel projet de PLFSS en matiere de démographie médicale, projet assurément inefficace et probablement contre productif comme le signalait mardi 02 octobre, l'ancien directeur des Hopitaux, Jean de Kervasdoué.

C'est maintenant que les futurs et jeunes médecins doivent faire pression car ils ne disposent d'aucune assurance sur l'avenir...

Rappel : tous les jeunes généralistes hospitaliers sont appelés à la grève et à la mobilisation ce vendredi, y compris les internes de médecine générale en stages ambulatoires (SCP ou SASPAS) !

A bientôt

Bon sens !!

02/10/2007 La Croix

<<On ne forcera jamais un médecin à s'installer là où il ne veut pas
aller>>

Pour l'ancien directeur des hôpitaux, limiter la liberté
d'installation ne permettra pas de réduire les disparités
géographiques

La Croix : Face à la pénurie, est-il devenu aujourd'hui indispensable
de limiter la liberté d'installation des médecins généralistes ?
Jean De Kervasdoué : C'est typiquement une fausse bonne idée. D'abord
parce qu'il n'y a pas vraiment de pénurie. La France a la plus forte
densité de médecins de son histoire et du monde. C'est vrai qu'ils
sont plus nombreux dans les villes de faculté de médecine et aux
alentours.

Ailleurs, il n'y a pas beaucoup de médecins mais il n'y a pas non plus beaucoup de
patients. C'est la conséquence du mouvement de désertification que
connaissent les zones rurales. Mais il y a aussi un déséquilibre
structurel lié à l'organisation des facultés de médecine qui remonte à
des temps très anciens, et qui fait qu'il y a plus de facultés dans le
sud que dans le nord de la France. Au fond, la carte d'implantation
des médecins, en pourcentage relatif, n'est pas très éloignée
aujourd'hui de celle de 1900.

Doit-on néanmoins, comme le suggère le chef de l'État, empêcher les
médecins de s'installer dans les zones où ils sont déjà trop
nombreux ?
Je ne crois pas à ce type de mesures. Non pas parce qu'il s'agirait de
défendre le sacro-saint principe de la liberté d'installation comme le
font les syndicats de médecins, empruntant un discours de combat
totalement dépassé qui remonte aux années 1930, mais par pragmatisme.
C'est une mesure qui ne marche pas. Il existe déjà un numerus clausus
à l'installation pour les pharmacies depuis 1941 et je ne sache pas
que cela ait abouti à un quelconque rééquilibrage territorial dans
leur implantation.

Par ailleurs, cette mesure existe en Allemagne et l'expérience a
montré qu'elle ne permettait pas de réduire les inégalités. Quand un
médecin ne peut pas s'installer dans la région où il le désire, il
travaille quelques années à l'hôpital en attendant de pouvoir le
faire. À moins d'être dans un système de planification totalitaire, on
ne pourra jamais forcer quelqu'un à s'installer là où il ne veut pas
aller. C'est une mesure qui, à mon sens, comporte plus d'inconvénients
que d'avantages.

Lesquels ?
Cela risque de détourner encore plus les étudiants de la médecine
générale. Or la question cruciale aujourd'hui, c'est celle-là.
Actuellement, les étudiants préfèrent redoubler pour pouvoir faire une
spécialité plutôt que devenir généralistes. On ne pourra régler le
problème du nombre global de médecins généralistes que si on leur
accorde la même rémunération que les spécialistes. Un mouvement de
convergence avait été amorcé, qui a été interrompu. La différence est
aujourd'hui d'autant moins justifiée que le nombre d'années d'études
est le même.

Comment expliquer que les primes à l'installation pour attirer les
médecins dans les régions désertées n'aient pas fonctionné ?
Parce que ce n'est pas une question de rémunération. Les médecins qui
exercent dans ces zones gagnent plutôt mieux leur vie qu'ailleurs.
C'est moins une question de revenus que de conditions de travail.
Pourquoi ne pas imaginer, comme en Angleterre ou en Irlande, des
cabinets groupés avec un dentiste, une infirmière, un kiné...

Il faut avoir de l'imagination, être positif, plutôt que d'imaginer
des mesures contraignantes. D'autant que dans la hiérarchie des
problèmes de notre système de santé, il y a des questions à mon sens
plus importantes à régler que celles-là.

À quoi pensez-vous ?
À la place du généraliste dans le système de soins, à sa rémunération,
qui ne doit pas être forcément et entièrement liée à l'acte, à
l'exercice de groupe. La profession de généraliste est dévalorisée en
partie parce que la réforme de 2004, malgré l'instauration du médecin
traitant, a été incapable d'aller jusqu'au bout dans la définition du
rôle du médecin généraliste. Et que l'ensemble des cliniciens
(généralistes pédiatres, psychiatres...) continuent à être moins bien
rémunérés que les spécialités techniques.

Je regrette la myopie budgétaire des gouvernements successifs. Il y a
depuis toujours sur ces sujets une très mauvaise compréhension de la
classe politique, soit parce qu'elle est sensible au discours
corporatiste de la profession, soit par méconnaissance de ce secteur.

RECUEILLI PAR CÉLINE ROUDEN

Journée d'action vendredi 5 octobre

Cher(e)s collègues,

Nous avons tous voté lundi dernier une grève totale limitée au vendredi 5 octobre 2007 - déclarez-vous grèvistes ici!

A l'occasion de cette journée de grève nationale, il a été décidé au niveau de Paris de réaliser une action localisée :

Jogging

marathon de 12 heures au niveau de la bastille
Stands de prévention/information

des passants
Signature d'une pétition nationale

Distribution de tracts et explications du motif de notre grève au public

Dons du SANG

 

Communication sera le mot d'ordre+++

 

En conséquence nous vous demandons de nous rejoindre :

 

Vendredi 5 octobre 2007 de 9h00 à 21h00

Métro Bastille à partir de 9h00 et IMPERATIVEMENT POUR UNE COURSE TOUS ENSEMBLE A 13h00

EN BLOUSE et BASKETS

AVEC DES STETHOSCOPES ET TENSIOMETRES.

 

Nous sommes en grève et motivés, nous comptons sur votre sens des responsabilités et donc votre participation active à cette action !

 

Le Comité de l'Internat

 

Il est temps de se lever!
Manifestation à Lyon :
VENDREDI 5 OCTOBRE à 13H30 départ Place d''Arsonval devant l'Hôpital Edouard Herriot.

greve totale vendredi

LETTRE D'INFORMATION DU SYNDICAT NATIONAL DES JEUNES MEDECINS GENERALISTES Bonjour Les internes, chefs de clinique, assistants et attachés des Hôpitaux de Paris (toutes spécialités confondues) réunis hier soir en Assemblée Générale ont voté à l'appel de l'ISNIH, de l'ISNCCA et du SNJMG, une grève totale des soins pour la journée du vendredi 05 octobre, tout en poursuivant leur grève des gardes, astreintes et continuité de service. Cette proposition, validée à Paris, a également été transmise aux autres Assemblées Générales de métropole et d'outre mer qui doivent se tenir en ce début de semaine. Exemples : MARDI 2 OCTOBRE : AG à 19h au siège du syndicat des internes, Marseille MERCREDI 3 OCTOBRE : AG à 20h à l'Amphi du pavillon C à HEH, Lyon L'ANEMF soutient cette journée d'action du vendredi 5 octobre 2007 et devrait prochainement se prononcer sur sa participation. Au vu des tentatives d'intoxication de certaines directions hospitalières, le SNJMG alerte les jeunes médecins généralistes hospitaliers en grève sur la nécessité de procéder à une déclaration en bonne et dûe forme. A cette fin, le SNJMG a mis en ligne sur son site Internet les documents pratiques sur l'organisation de la grève... http://www.snjmg.org/infos/mobilisation_liberte_installation.html#pratique Dans un même objectif de partage de l'information, le SNJMG a ouvert son blog à tous les échanges sur l'actuel mouvement de mobilisation. http://blog-snjmg.over-blog.com/ Nous le savons ; cette mobilisation se heurte à un projet bien précis en matière de santé et le gouvernement utilisera tous les moyens à sa disposition pour arriver à ses fins... Face à ce défi, l'ANEMF, l'ISNIH, l'ISNCCA et le SNJMG maintiennent leur demande de retrait de toute mesure coercitive à l'installation dans le PLFSS 2008 puis l'ouverture d'une véritable concertation nationale sur la démographie médicale avec la participation effective des organisations de futurs et jeunes médecins. A bientôt

Lettre d'information du SNJMG #98

 

LETTRE D'INFORMATION DU SYNDICAT NATIONAL DES JEUNES MEDECINS GENERALISTES, 25 septembre 2007

Bonjour

Les internes, chefs de clinique, assistants et attachés des Hôpitaux de Paris réunis hier soir en Assemblée Générale ont voté la grève illimitée des gardes, astreintes et continuité de service à compter de jeudi 27 septembre au soir. Ils s'opposent catégoriquement aux mesures de régulation à l'installation des médecins prévues dans le PFLSS 2008.
Lors de cette AG parisienne, est intervenu le Dr Didier Ménard, président du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) et le mouvement de grève a reçu le soutien de la Confédération des Praticiens Hospitaliers (CPH).
NB : dans la journée, la CSMF avait également apporté son soutien.
D'autres AG locales se déroulent ou vont avoir lieu en régions. Par exemple :

Sur Besançon, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 à 19h30-20h
à la faculté de Médecine Ambroise Paré (à côté de J. Minjoz)

Sur Bordeaux, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 A 20H
1er étage de l'internat, Bordeaux.

Sur Brest, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 A 20H
à la Cavale blanche.

Sur Lille, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 A 19H
à l'internat cardio.

Sur Lyon, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE à 20 h
à l'amphithéatre du PAVILLON C d'HEH.

Sur Poitiers, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 A 20H
à l'internat de Poitiers.

Sur Marseille, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 A 19H
au local du syndicat des internes.

Sur Montpelier, une Assemblée Générale se réunira :
MARDI 25 SEPTEMBRE 2007 à 18 heures
à l'amphi de l'UPM

Histoires Vécues

tout d'abord le moratoire:
installé depuis octobre 2005 en saone et loire la MGEN penalisait
systematiquement une assurée qui avait signé la declaration avec mon
predecesseur après moultes courriers de sa part finalement les euros
injustement retenus lui seront reversés au coup par coup en plusieurs
fois.
Pour la CPAM 71 selon les patients c'est soit hors coordination ou
coordonné ...selon l'humeur du moment probablement.
en plus depuis une semaine plusieurs patients a qui j'ai rempli une
nouvelle declaration recoivent une nouvelle declaration vierge de la
CPAM les enjoignant à la faire remplir au plus vite!!!
juste pour la petite histoire, il y a 1 mois un patient porteur d'une
hemochromatose qui subit des saignées toutes les semaines recevait un
refus d ALD, la semaine d'apres je recevais l'accord!!!

Maintenant pour la MGE de 3 euros,meme si la CPAM de toulouse autorise
la MGE, je me suis fait incendier par le service REPS de la CPAM 71
quand je les ai interrogé sur le sujet. Donc interdit de l'appliquer
sans s'attirer les foudres de la CPAM pour depassements non autorisés


cordialement

Dr Pascal Soret

Le moratoire : c'est pas gagné

Le 07 avril, nous avions été reçu le Dr Rachou et moi même par la directrice de la CPAM du 91. Elle nous annonçait la mise en place au même 07 avril du moratoire sur le 91 (drôle de coïncidence). Surprise, dans la lettre d'info éditée par la Cpam, le moratoire s'applique seulement si les patients ont déjà un médecin traitant. Ce qui est contraire au texte de loi du 02 janvier 2006. Autre surprise, est considérée comme année d'installation en exercice libérale, le début d'activité en libéral et non l'installation. Ceci est encore contraire au texte de loi. Le ministre dans l'émission de France 5 a confirmé que la CNAM avait mal communiqué sur le sujet du moratoire. Cependant, il n'est toujours pas appliqué uniformément sur le territoire et ce sont les jeunes installés qui en paient les conséquences. Attention qui sème le vent récolte la tempète!!!! Dr Fabien Quédeville