Ramadan et santé

 

Ramadan et pandémie :

 

 

Informations médicales sur le ramadan et le jeune :

 

En France, le ramadan 2021 commence ce mardi 13 avril. Les organisations réunies à la Grande Mosquée de Paris dimanche soir lors de la "Nuit du doute" (FFAIACA, GMP, MF et RMF) ont acté la même date que celle déterminée par le Conseil français du culte musulman (CFCM).

NB : La date de la "fête de la rupture du jeûne", l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du "mois sacré" sera dévoilée par le CFCM à la fin du ramadan. Elle n'est pas encore connu car elle dépend (comme pour le début du ramadan) de l'observation de la lune. 

 

 

A cette occasion, nous reprenons les recommandations de lecture de Jean-Marie Vailloud en 2015 : 

 

Signalons aussi :

- "Diabetes and Ramadan: Practical Guidelines (update 2016)" (hélas, entaché d'un "support" SANOFI, ndlr)

Levothyroxine replacement and Ramadan fasting (IJEM - 2013)

Ramadan : comment prendre son Levothyrox ? (Forum Vivre sans thyroide - 2015) 

 

Pour rappel à propos de levothyroxine :

 

Signalons également l'impact sur l'estomac et la fonction rénale :

 

Et, pour terminer, une petite mise en garde pour la rupture du jeune :

 

Post scriptum :

 

Pollens, allergies et urticaires

 

Les pollens peuvent être responsables de réactions allergiques au niveau des zones de contact : muqueuses respiratoires et/ou oculaires. Plus rarement ils peuvent être responsables de réactions cutanées, telles que l’eczéma ou l’urticaire.

Environ 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 % des adultes sont concernés par des allergies en France (Source : Santé Publique France).

Environ 20 % des patients qui ont une rhinite allergique ont un asthme associé. Inversement, environ 80 % des patients asthmatiques ont une pathologie allergique associée.

Principaux pollens allergisants en France métropolitaine :

- Pollens à risque très élevé
les graminées ;
le bouleau (principalement dans la partie nord de la France) ;
le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres cupressacées (principalement dans la partie sud de la France) ;
l’ambroisie à feuilles d’armoise dans les secteurs infestés (voir paragraphe spécifique ci après)
- Pollens à risque élevé
la pariétaire (principalement dans la partie sud de la France) ;
l’olivier (principalement dans la partie sud de la France) ;
l’armoise ;
l’aulne ;
le noisetier ;
le charme ;
le platane 
le chénopode, l’amarante et d’autres espèces de la famille des Amaranthaceae
le plantain.

Suivant la production des pollens, il y a une saisonnalité des pathologies allergiques : au printemps, les pollens de bouleau, noisetier, chêne ; au début de l'été, les pollens de graminées et de pariétaire ; à la fin de l'été, les pollens d'ambroisie et de plantain.

Suivez "la météo" des pollens dans votre département :

Carte de vigilance des pollens (France entiere)

Pollinariums sentinelles (Régions de l'ouest et du centre de la France)

Traitements :

Selon la revue Prescrire, les MG ne disposent pour les rhino conjonctivites allergiques saisonnières que de traitements d'efficacité modeste : Cromoglicate de sodium (Lomusol° ou autre) et corticoïdes par voie nasale ou oculaire, antihistaminiques H1 per os pour soulager les symptômes.

Toujours selon la revue Prescrire :

- l'azélastine (Allergodil°) en pulvérisations nasales a une efficacité similaire au cromoglicate de sodium (Lomusol° ou autre) et corticoïdes par voie nasale, mais expose à plus d'effets indésirables.

- la cétirizine (Zyrtec° ou autre) est le médicament pas voie orale de premier choix.

La revue Prescrire rappelle aussi que les antihistaminiques H1 dits non sédatifs n'ont pas été évalués dans l'urticaire aigu, et que leur utilisation repose sur l'espoir d'une efficacité similaire à celle (limitée) qu'ils ont dans l'urticaire chronique.

NB pour les anti H1 : Attention aux précautions d'emploi et aux contre indications chez les femmes enceintes et les nourrissons !

NB bis : Attention également aux spécialités utilisées dans des manifestations allergiques qui contiennent des produits potentiellement allergisants :

Desensibilisations :

Toujours selon la revue Prescrire, il existe une amélioration modeste des manifestations allergiques sous désensibilisation spécifique injectable, au risque, rarement, de réactions anaphylactiques potentiellement graves. Ainsi, pour la revue Prescrire, il n'est pas justifié de prendre de tels risques pour des affections bénignes comme les rhinites allergiques saisonnières sans asthme associé.

NB pour la désensibilisation par voie sub linguale :

La revue Prescrire estimait son efficacité au mieux modeste, avec peut-être moins de réactions anaphylactiques graves qu'avec la voie sous-cutanée, mais sans preuve d'un effet sur l'évolution naturelle. En 2019, la revue Prescrire signale que des réactions allergiques systémiques graves ont été rapportées sous désensibilisation par voie sub linguale et en conclue que "la prise de ces allergènes sans surveillance médicale rend ces effets indésirables particulièrement risqués".

Documentation sur les allergies au pollen :

 

Cas particulier d'allergie : l'ambroisie

 

Cas particulier d'urticaire et de reactions urticantes : les chenilles processionnaires du pin

Nouveau suicide d'un interne de Médecine Générale

 

 

Epidémie de bronchiolites

Reprise annuelle et actualisée d'une fiche d'information publiée initialement en 2012.

NB : Cette année est une année particulière car en raison des mesures de prévention, l'épidémie a longtemps tardé à se manifester et elle ne le fait qu'en ce début de Février 2021, en commençant par Ile de France, avant de se répendre sur tout le territoire national entre fin Mars et début Avril 2021.

 

Présentation 

(Sources : Ministere de la Santé, Haute Autorité de Santé, INPES, Revue Prescrire, RSVnet, BMJ, Société canadienne de Pédiatrie, Cochrane Collaboration)

 

  • Epidémiologie :

La bronchiolite est une maladie virale des voies respiratoires supérieures et inférieures qui touche principalement les enfants avant l’âge de 2 ans. Jusqu'en 2020, chaque hiver, près de 30 % des enfants de moins de 2 ans sont affectés par la bronchiolite, soit environ 480 000 cas par an. 2 à 3% des nourrissons de moins de 1 an seraient hospitalisés pour une bronchiolite plus sévère chaque année. Les décès imputables à la bronchiolite aiguë sont très rares (inférieurs à 1 %).

Le virus respiratoire syncytial (VRS) responsable de la bronchiolite est un virus très commun : 99% des enfants ont déjà contracté au moins une infection causée par ce virus à l’âge de deux ans, généralement sans trop de gravité puisque le plus souvent ce sont uniquement les voies respiratoires supérieures qui sont touchées.

La bronchiolite se manifeste le plus fréquemment sous forme d’épidémie saisonnière. L’épidémie débute généralement à la mi-octobre, pour atteindre un pic en décembre et se termine à la fin de l’hiver.

 

  • Diagnostic :

Après une période d'incubation (entre l'infection et l’apparition des symptômes) de 4 à 5 jours, la bronchiolite débute par une rhinite ou rhinopharyngite banale qui précède de 2 à 3 jours l’apparition d’une toux sèche, quinteuse, avec polypnée, signes de lutte et wheezing (sifflement). L’importance des signes de lutte et de la polypnée, ainsi que la tolérance des symptômes (sur le plan digestif et respiratoire) sont des indices de gravité.

Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite évolue spontanément vers la guérison en quelques jours. Toutefois, les parents doivent être informés que la toux peut se maintenir au delà de 6 semaines après l'épisode aigu.

Le diagnostic de bronchiolite repose d’abord sur l’anamnèse de la maladie et sur les résultats de l’examen physique. En général, les examens de laboratoire sont inutiles.

 

NB : Bronchiolite ou asthme du nourrisson ?

Une dyspnée sifflante chez un nourrisson de plus de 12 mois est un asthme du nourrisson

Un premier épisode de dyspnée sifflante chez un nourrisson de moins de 12 mois est une bronchiolite

Un deuxième épisode de dyspnée sifflante chez un nourrisson de moins de 12 mois sans atopie personnelle ou familiale est une bronchiolite

Un deuxième épisode de dyspnée sifflante chez un nourrisson de moins de 12 mois avec atopie personnelle ou familiale est un asthme du nourrisson

Un troisième épisode de dyspnée sifflante chez un nourrisson de moins de 12 mois est un asthme du nourrisson

 

  • Traitement :

En curatif, il est très important d’assurer une bonne hydratation des nourrissons pour faciliter la fluidité des sécrétions. 

Par ailleurs, il est recommandé de dispenser aux parents ces conseils simples :
• Lorsque votre enfant est réveillé, gardez-le assis pour quʼil respire mieux,
• Lorsque vous le couchez, gardez la tête de lit surélevée de 30°,
• Ne chauffez pas trop votre intérieur (température idéale 19°C). 
• Lavez son nez au sérum physiologique avant chaque biberon et avant chaque coucher,
• Fractionnez les prises alimentaires,
• Traitez la fièvre par du paracétamol.

Le traitement médicamenteux a peu de place dans la prise en charge de la bronchiolite aiguë :

- Les bronchodilatateurs, l’adrénaline ou le sérum salé hypertonique n’ont pas d’indication dans cette maladie. 

- Les traitements anti-reflux, les immunoglobulines ou le surfactant ne sont pas recommandés.

- Les fluidifiants bronchiques et médicaments antitussifs sont contre indiqués.

- Les antibiotiques ne sont pas indiqués dans un premier temps (Rappel : la bronchiolite est d’origine virale) ; L’antibiothérapie n'est envisagée que secondairement en cas de surinfection.

Dans une petite minorité de cas (au maximum 1 cas sur 10), la bronchiolite impose l’hospitalisation, afin de pouvoir surveiller la fonction respiratoire et, éventuellement, de mettre en œuvre des soins de soutien incluant une alimentation assistée, une manipulation minimale, l’aspiration nasale et l’oxygénothérapie.

Signes suspects :

• enfant de plus en plus fatigué et/ou beaucoup moins tonique,
• aggravation de la gêne respiratoire ou apparition d'apnées ou de cyanose,
• refus de prendre plusieurs biberons à la suite, 
• absence d'urine pendant plus de 12 heures, 
• perte de poids si les signes durent plusieurs jours.

NB sur les facteurs associés à un risque d'épisode sévère élevé : 

• prématurité inférieure à 32SA, 
• age inférieur à 3 mois, 
• cardiopathie congénitale ou affection pulmonaire chronique
• les troubles neuromusculaires, et l'immunodépression.

Pour en savoir plus : Prise en charge et évaluation - Fiche outil (HAS, Novembre 2019)

 

NB : Très longtemps, la France a fait exception dans la prise en charge de la bronchiolite avec le recours quasi systématique à la kinésithérapie (Références indépendantes internationales : Cochrane review de 2005, mise à jour en 2007, 2012 et 2015, puis en 2016 et en 2018). Une recommandation de la HAS publiée le 14 novembre 2019 devrait faire rentrer la France dans le rang des autres pays européens et anglo saxons :

 

La prévention repose sur les mesures d’hygiène :

- lavage des mains à l’eau et au savon pendant 30 secondes de toute personne qui approche le nourrisson,

- aération de la chambre tous les jours au moins dix minutes,

- nettoyage régulier des objets avec lesquels le nourrisson est en contact (jeux, tétines..),

- éviter d’embrasser les enfants sur le visage (et en dissuader les frères et soeurs fréquentant une collectivité),

- éviter impérativement le contact avec les personnes enrhumées (port de masque chirurgical voire éviction) et les lieux enfumés, 

éviter autant que possible les lieux publics très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun, hôpitaux..).

 

Documentation 

  • A l'usage des familles :

La bronchiolite : comment limiter les risques de transmission ? que faire si mon enfant est malade ? mon enfant doit il aller à l'hôpital (Santé Publique France, Novembre 2017)

Premier épisode de bronchiolite aigue : Conseils aux parents - Fiche outil (HAS, Novembre 2019)

 

  • A destination des professionnels de santé :

La bronchiolite : recommandations pour le diagnostic, la surveillance et la prise en charge des enfants de un à 24 mois (Source : SCP 2014)

Bronchiolitis in children: summary of NICE guidance (Source : BMJ, Mai 2015)

Inutilité des Bêta2-agonistes à courte durée d'action pour le traitement de la respiration sifflante récurrente chez l'enfant de moins de deux ans (Source : Résumé Cochrane 2009)

 

Liens utiles 

Vaccination anti CoViD-19 des professionnels de santé et des patients

Mis à jour le Samedi, 24 avril 2021.

 

Avec les premières livraisons de doses du vaccin Astra Zeneca, une nouvelle page s'ouvre le 06 février 2021 concernant la vaccination des (futurs) médecins puis le 25 février 2021 concernant celle des patients.

 

- Conditions d'éligibilité vaccinale pour les professionnels du secteur de la santé et du médico social + pompiers

Voici, tenant compte du cadre réglementaire actuel, un tableau concernant les (futurs) médecins (transposable aux autres professions du secteur de la santé ou du medico social) :

externes, internes, médecins en activité et retraités (par classes d'ages)

Vaccins à ARNm

(Pfizer/BioNtech ou Moderna)

Vaccins à adenovirus

(Astra Zeneca / University of Oxford ou Johnson and Johnson)

60 ans et plus OUI OUI 
Entre 55 et 59 ans  OUI OUI 
Entre 50 et 54 ans OUI NON

Entre 18 et 49 ans

OUI (dans toutes les circonstances, à titre provisoire depuis le 19.03.21) NON

Attention, la vulnérabilité prise en compte pour le vaccin anti Covid (voir ci dessous) n'est pas la vulnérabilité vis à vis du risque Covid ! Incongruité bureaucratique...

Rappel des comobidités (selon avis HAS du 27 novembre 2020 et du 2 mars 2021) pet pour lesquelles la vaccination ne nécessite pas de prescription médicale :

* L’obésité (IMC>30),
* La BPCO et l’insuffisance respiratoire,
* L’hypertension artérielle compliquée,
* L’insuffisance cardiaque,
* Le diabète (de type 1 et de type 2)
* L’insuffisance rénale chronique,
* Les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans
* Le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
* La trisomie 21.
* Les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose ;
* Les troubles psychiatriques ;
* La démence ;
* Les personnes présentant un antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Rappel des vulnérabilités (selon décision gouvernementale du 14 janvier 2021) et pour lesquelles la vaccination nécessite une prescription médicale :

* patients atteints de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
* patients atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
* transplantés d’organes solides
* transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
* patients atteints de poly-pathologies chroniques, selon le critère suivant : au moins deux insuffisances d’organes
* patients atteints de certaines maladies rares (cf : liste sur le site du ministère de la santé)
* patients atteints de trisomie 21.

A cette dernière liste, il faut ajouter la Mucoviscidose depuis le 31.03.21 (cf : courrier ministériel) et les 2e et 3e trimestres de grossesse depuis le 06.04.21.

 

- Conditions d'éligibilité vaccinale pour les autres patients

Voici le tableau conforme à la réglementation :

Patients (par classes d'ages)

Vaccins à ARNm

(Pfizer/BioNtech ou Moderna)

 

Vaccins à adenovirus

(Astra Zeneca / University of Oxford ou Johnson and Johnson)

 

60 ans et plus

OUI

OUI
Entre 55 et 59 ans OUI si patient en établissement ou si vulnérabilité  OUI 
Entre 50 et 55 ans

OUI si patient en établissement ou si vulnérabilité ou si patient avec comorbidité (à titre provisoire depuis le 19.03.21)

NON
Entre 18 et 49 ans

OUI si patient en établissement ou si vulnérabilité

NON

Attention, la vulnérabilité prise en compte pour le vaccin anti Covid (voir ci dessous) n'est pas la vulnérabilité vis à vis du risque Covid ! Incongruité bureaucratique...

Rappel des comobidités (selon avis HAS du 27 novembre 2020 et du 2 mars 2021) et pour lesquelles la vaccination ne nécessite pas de prescription médicale :

* L’obésité (IMC>30),
* La BPCO et l’insuffisance respiratoire,
* L’hypertension artérielle compliquée,
* L’insuffisance cardiaque,
* Le diabète (de type 1 et de type 2)
* L’insuffisance rénale chronique,
* Les cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans
* Le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
* La trisomie 21.
* Les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose ;
* Les troubles psychiatriques ;
* La démence ;
* Les personnes présentant un antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Rappel des vulnérabilités (selon décision gouvernementale du 14 janvier 2021) et pour lesquelles la vaccination nécessite une prescription médicale :

* patients atteints de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
* patients atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
* transplantés d’organes solides
* transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
* patients atteints de poly-pathologies chroniques, selon le critère suivant : au moins deux insuffisances d’organes
* patients atteints de certaines maladies rares (cf : liste sur le site du ministère de la santé)
* patients atteints de trisomie 21.

A cette dernière liste, il faut ajouter la Mucoviscidose depuis le 31.03.21 (cf : courrier ministériel) et le 2e et 3e trimestre de grossesse depuis le 06.04.21.

 

- Lieux de vaccination

Jusqu'au 24 février 2021, la vaccination se déroule uniquement dans les établissements de santé et les centres de vaccinations consacrés à l'ambulatoire (cf : plateforme nationale des centres de vaccination).

Dans le tableau ci-dessous figurent les liens directs pour localiser, par région, les centres de vaccination permettant aux professionnels de santé de se faire vacciner avec le vaccin Astra Zeneca :.

Région

Liens vers les sites internet des ARS (mis à jour : 16/02/21)

Auvergne-Rhône-Alpes www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/la-strategie-vaccinale-contre-la-covid-19    
Bourgogne-Franche-Comté www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/covid19-la-vaccination
Bretagne www.ars.sante.fr/
Centre-Val de Loire www.centre-val-de-loire.ars.sante.fr/ou-se-faire-vacciner-en-region-centre-val-de-loire
Corse www.corse.ars.sante.fr/centres-de-vaccination-contre-la-covid-19-0
Guadeloupe www.ars.sante.fr/
Grand Est www.grand-est.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-professionnels-de-sante
Hauts-de-France www.ars.sante.fr/
Ile-de-France www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-contre-la-covid-19-des-professionnels-des-secteurs-de-la-sante-et-du-medico-social-de
Normandie www.normandie.ars.sante.fr/vaccination-des-professionnels-de-sante-du-medico-social-aides-domicile-et-sapeurs-pompiers
Nouvelle-Aquitaine www.ars.sante.fr/
Martinique www.ars.sante.fr/
Occitanie www.occitanie.ars.sante.fr/covid19-centres-de-vaccination-pour-les-professionnels-de-sante
Pays de la Loire www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/covid-19-ou-se-faire-vacciner
Provence-Alpes-Côte d’Azur www.ars.sante.fr/
La Réunion www.ars.sante.fr/

 

A compter du 25 février 2021, la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca peut s'effectuer en cabinet de Médecine Générale. 

A compter du 15 mars 2021, la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca peut s'effectuer en pharmacie ou en cabinet de sage femme.

A compter du 12 avril 2021, la vaccination avec le vaccin Johnson and Johnson peut s'effectuer en pharmacie ou en cabinet de sage femme ou de Médecine Générale

 

- Tableau récapitulatif selon les situations (si respect des contre indications relatives pour chaque vaccin) :

 

Entre 18 et 49 ans

Entre 50 et 54 ans

Entre 55 et 59 ans

60 ans et plus

Aucune des situations ci-dessous

Pas de vaccin pour l'instant

sauf si grossesse (2e ou 3e trimestre) : Vaccin à ARN messager

Vaccin à adenovirus

Vaccin ARN m

ou Vaccin à adenovirus

Conducteurs de véhicule ainsi que Chauffeurs Taxi et  VTC 

+ Contrôleurs des transports publics

+ Agents d’entretien

+ Agents de gardiennage et de sécurité

+ professionnels des commerces d’alimentation

+ Professionnels des pompes funèbres

+ Ouvriers non qualifiés de l’industrie agroalimentaire

Pas de vaccin pour l'instant

sauf si grossesse (2e ou 3e trimestre) : Vaccin à ARN messager

Vaccin ARN m (possibilité ouverte pour les professionnels de 55 à 59 ans de la ligne 4)

ou

Vaccin à adenovirus (seule possibilité pour les professionnels de 55 à 59 ans des lignes 2 et 3) 

Professeurs et agents au contact des élèves dans les écoles, collèges et lycées ainsi que ATSEM et AESH

+ professionnels de la petite enfance

+ professionnels de l’hébergement d’urgence

+ policiers et gendarmes

+ surveillants pénitentiaires

+ douaniers de la branche surveillance

Professionnels de santé ou du médico social

+ salarié-es de particulier employeur intervenant auprès de personnes agées et handicapées vulnérables 

+ sapeurs pompiers

Vaccin ARN m 

(dans toutes les circonstances, à titre provisoire depuis le 19.03.21)

Vaccin ARN m

Patients en établissements (ES/ESMS, FAM/MAS, FTM)

Vaccin ARN m

Polypathologie chronique avec au moins 2 insuffisances d’organes

Certaines maladies rares

Mucoviscidose

Transplantés (organe solide ou allogreffe de cellules souches hématopoïétiques)

Trisomie 21

Maladies rénales chroniques sévères

Cancers et maladies hématologiques malignes

Vaccin ARN m si chimio 

Vaccin ARN m si chimio

sinon Vaccin à adenovirus

Vaccin ARN m

ou

Vaccin à adenovirus

Obésité (IMC >30)

Pas de vaccin pour l'instant

sauf si grossesse (2e ou 3e trimestre) : Vaccin à ARN messager

Vaccin ARN m 

(à titre provisoire depuis le 19.03.21)

Vaccin à adenovirus

Vaccin ARN m

ou

Vaccin à adenovirus

BPCO ou insuffisance respiratoire

HTA compliquée

Insuffisance cardiaque

Diabète

(de type 1 et de type 2)

Maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose

Troubles psychiatriques

Démence

Antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC)

 

Lieux de vaccination :

Les vaccins à ARN m se font essentiellement en établissements ou en centres de vaccination.
Les vaccins à adénovirus se font essentiellement en cabinet de médecine générale ou de sages-femmes ou en pharmacie.

NB : Certains professionnels, de 55 ans et plus, considérés comme plus exposés au virus (lignes 2 et 3 de notre tableau récapitulatif), peuvent se faire vacciner en centre de vaccination, avec le vaccin AstraZeneca, grâce à des créneaux dédiés.

Situations particulières :

* Grossesse/Allaitement

La vaccination est possible pour les femmes enceintes. Par mesure de précaution, dans l’attente des résultats finaux des études menées chez l’animal pour les vaccins à adénovirus, il est recommandé de privilégier les vaccins à ARNm (Comirnaty® ou Moderna®), pour lesquelles les études animales n’ont pas montré de conséquence sur le développement du fœtus. 
Si une femme enceinte a mal toléré sa première dose de vaccin, quel que soit le vaccin, il est conseillé de différer la deuxième dose après la fin de la grossesse, en concertation avec son médecin, sa sage-femme ou son gynécologue.
Si une première dose a été administrée alors que la grossesse était encore méconnue, il n’existe aucun élément inquiétant à ce jour pour la mère et pour l’enfant à naitre, quel que soit le vaccin. Si la première dose a été bien tolérée, le schéma vaccinal peut être normalement, poursuivi.

Dans un avis publié le 13 janvier 2021, le CRAT estime qu'une vaccination par vaccin à ARNm est envisageable chez une femme qui allaite.

* Patients HIV + et patients sous traitement immunomodulateur/immunosuppresseur.

La vaccination est possible pour ces patients. Toutefois, l'efficacité, la sécurité et l'immunogénicité des vaccins à adénovirus n'ont pas été évaluées chez les personnes immunodéprimées, y compris celles qui reçoivent un traitement immunosuppresseur. Les vaccins à vecteur viral exposent à des risques infectieux, notamment chez les personnes immunodéprimées.

Rappels :

Immunomodulateurs : les corticostéroïdes et les biothérapies ciblées comme les anti-Tumor Necrosis Factor (TNF) ou les anti-interleukines ou l’anti-CTLA4-Ig (Orencia®).

Immunosuppresseurs : Le methotrexate (Methotrexate®), l’azathioprine (Imurel®), le cyclophosphamide (Endoxan®), l’acide mycophénolique (Cellcept® ou Myfortic®).

 

Pour en savoir plus : Fiche pratique SNJMG sur la vaccination anti CoViD-19

 

Découpler l’allocation aux adultes handicapés (AHH) des revenus du conjoint

 

Une pétition (1)  mise en ligne en Septembre 2020 sur le site du Sénat a mis en lumière une revendication que les associations de personnes malades/handicapées portent depuis de nombreuses années : la désolidarisation des revenus du·de la conjoint·e dans le calcul de l'Allocation Adulte Handicapé (AAH).

 

Pour rappel : en 2017, 1.13 millions de personnes percevaient l'AAH (2), ce qui fait d'elle le deuxième minima social en France. On notera également qu'a été supprimé en 2019 par le gouvernement le Complément de Ressources, qui était d'un montant de 179 euros et pouvait s'ajouter à l'AAH (3) ce qui n'a fait que précariser davantage les personnes malades/handicapées. En outre, l'AAH n'est plus indexée sur l'inflation depuis 2019. Son montant est actuellement de 902,70 euros, soit en dessous du seuil de pauvreté.

De plus, comme indiqué dans la pétition, celle-ci est calculée en fonction des revenus du·de la conjoint·e (3). Si ces revenus dépassent un certain plafond, l'AAH de la personne malade/handicapée lui est retirée et elle se retrouve totalement dépendante de son·sa conjoint·e sur le plan financier. On notera de plus que ceci est calculé par la CAF deux ans en arrière par rapport à la date de mise en couple (4).

 

Cela soulève un certain nombre de problématiques qui nous semblent fondamentales au regard des enjeux sociétaux actuels :

 

Peut-on accepter que les personnes malades/handicapées voient leurs ressources supprimées car elles souhaitent vivre avec un·e conjoint·e?

 

Bien sûr que non ! Le fait de corréler les revenus d'une personne handicapée à sa situation conjugale suggère que handicap et conjugalité seraient incompatibles et mutuellement exclusifs. Cela revient, pour les personnes qui vivent de l’AAH, à choisir entre ne jamais vivre en couple ou à perdre leur autonomie financière. Alors que le handicap occasionne parfois une perte d’autonomie et/ou des soins nécessitant l’assistance du·de la conjoint·e, une double dépendance vis-à-vis du·de la conjoint·e va alors s’installer. Certaines décisions vont alors se trouver empêchées : comment quitter quelqu’un·e quand on en dépend à ce point ?  

On rappellera à toute fin utile que les femmes en situation de handicap sont encore plus victimes que les femmes valides de violences conjugales : « L’Agence des droits fondamentaux de l’Union Européenne estimait en 2014 que 34 % des femmes handicapées avaient subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, contre 19 % des valides » (5).

La société patriarcale dans laquelle nous vivons normalise la dépendance de la femme aux revenus de son·sa conjoint·e et le silence quant aux violences qu'elle subirait de la part de celui·celle-ci. Nous ne pouvons et ne devons plus laisser passer cela. Les femmes en situation de handicap sont encore plus dépendantes de leurs conjoint·e·s, entre autres à cause de mesures comme la suppression de leurs ressources du fait des revenus du·de la conjoint·e, mesures qui ne sont pas acceptables et que nous combattons.

Outre ces violences conjugales intolérables, une personne malade/handicapée qui voit ses ressources financières essentielles supprimées en raison d’un choix de vie, se trouve placée de fait dans une situation de dépendance qui accroît les risques de violence et l’impossibilité de se mettre en sécurité le cas échéant.  

 

• Peut-on accepter que les personnes malades/handicapées soient condamnées à vivre avec des ressources en dessous du seuil de pauvreté? Que celles-ci soient obligées de passer leur vie dans la précarité, du fait qu'elles sont malades/handicapées ?

 

La réponse à ces questions peut paraître évidente, et pourtant rien de concret n’est mis en œuvre en ce sens. Cette situation est d’autant plus scandaleuse que l’on sait que les personnes handicapées ont un moindre accès aux soins médicaux, comme l’a montré un rapport remis au Parlement en 2018 sur cette question alarmante (6). Combien de temps encore allons-nous détourner le regard face à ces injustices ?

 

D’autre part, de fortes inégalités existent entre les prestations sociales perçues par les personnes qui ne peuvent pas travailler du fait de leur maladie ou leur handicap, et celles qui ont été contraintes d'arrêter de travailler pour cette même raison. En effet, dans cette dernière situation, c’est la Pension d'Invalidité qui s’applique (7), et éventuellement l'Allocation Supplémentaire d'Invalidité (ASI) si la pension est en dessous d'un certain seuil. On notera que là encore l'ASI dépend des revenus du couple et non de la personne malade/handicapée seule (8), la pension en elle-même n’en dépendant heureusement pas.

Si celles-ci ont eu "la chance" d'avoir pu souscrire à une prévoyance avant leurs arrêts de travail (ce qui concerne davantage les catégories de travailleur·euse·s les plus aisé·e·s), elles bénéficient de compléments de revenus versés par ces prévoyances, organismes privés d'assurance. Quant aux autres qui n'ont pas eu cette "chance" et si travailler leur est impossible, iels doivent se contenter, pour le reste de leur vie, de leurs maigres pensions.

Enfin, les travailleur·euse·s en ESAT, qui ne sont pas justiciables du droit du travail et perçoivent une rémunération extrêmement faible, se retrouvent pour beaucoup avec le minimum vieillesse une fois à la retraite, alors même qu’ils ont parfois travaillé durant toute leur vie active.

 

La diversité de ces situations et des modes de calculs de ces pensions induisent de fortes inégalités entre les personnes malades/handicapées. Le recours aux assurances privées pour pallier les défaillances de l'Etat montre là encore la privatisation de notre modèle social.

 

Ces types de revenus, même s’ils sont à priori « garantis à vie » sont discriminants, ils constituent un autre facteur de précarité : un frein à l’accession au logement ; les propriétaires demandant un travail salarié pour les candidats à la location. Et les logements sociaux accessibles aux personnes handicapées sont rares, d’autant plus que la loi ELAN a fait passer de 100% à 20% la part de logements accessibles dans les constructions neuves.

 

Un argument avancé contre la réduction ou suppression de l’AAH lorsque les revenus du couple dépassent un certain plafond est que l’argent économisé servirait à financer des adaptations pour rendre le monde du travail plus accessible. Or l’AAH s’adresse par définition à des personnes qui ne peuvent pas travailler. Nous ne tolérons pas que l’Etat organise une rivalité entre les" bonnes " personnes handicapées qui accèdent au travail, et celles qui ne le peuvent pas.

 

Notre société est capitaliste et validiste : après tout "ces personnes ne travaillent pas". La "valeur travail", portée fortement par les politiques de droite rend les personnes sans travail "inutiles".

Nous nous opposons à cette vision "utilitariste" des personnes handicapées.

 

Notre société capitaliste et validiste ne semble disposée à accorder rien d’autre que l’aumône : un revenu dit minimal, souvent en-deçà du seuil de pauvreté, qui ne permet pas de vivre décemment mais de survivre. Nous nous élevons contre cette vision sociétale. Nous nous opposons également fortement au lien entre revenus du·de la conjoint·e et ressources de la personne malade/handicapée. Nous soutenons donc pleinement cette pétition et souhaitons que le Sénat entérine enfin ce changement dans le calcul de l'AAH.

Nous demandons donc :

- La désolidarisation des revenus du·delaconjoint·e dans le calcul des ressources des personnes malades/handicapées,

- La revalorisation de ces ressources au-dessus du seuil de pauvreté, à un niveau permettant de vivre dignement, et non de survivre.

 

 

Signataires :

Syndicat National de Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG),

Les Dévalideuses,

Collectif Luttes et Handicaps pour l’Egalité et l’Emancipation (CLHEE),

Les méchandicapés.

 

 

1. https://petitions.senat.fr/initiatives/i-416

2. https://informations.handicap.fr/a-AAH-minima-sociaux-10987.php

3.https://www.caf.fr/allocataires/droits-et-prestations/s-informer-sur-les-aides/solidarite-et-insertion/l-allocation-aux-adultes-handicapes-aah

4. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12242

5.https://www.liberation.fr/france/2020/11/24/femmes-handicapees-plus-concernees-et-moins-protegees_1806604

6. Marianne Cornu-Pauchet, Philippe Denormandie, L’accès aux droits et aux soins des personnes en situation de handicap et des personnes en situation de précarité, Rapport remis en juillet 2018 : https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/fichier-utilisateur/fichiers/Rapport2018-acc%C3%A8s%20aux%20soins%20PP%20et%20PH.pdf

7. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F672

8. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16940

 

Coronavirus en France : où en sommes nous ? (Février 2021)

En plein coeur de l'hiver, où en sommes nous de la pandémie ?

Au niveau mondial, la situation est contrastée :

- Eléments positifs :

Depuis le début d'année 2021, la pandémie regresse globalement à l'echelle mondiale et sur tous les continents. La plupart des pays qui avaient dû affronter des vagues épidémiques en fin d'année sont sortis d'affaire ou en sont en cours, au besoin après de nouvelles mesures de confinement. Le Royaume Uni illustre ce cas de figure.

Depuis la fin d'année 2020, différents pays se sont bien avancés dans la vaccination de leur population et le mouvement s'étend désormais à l'Europe et à d'autres pays à travers le monde. Israel illustre ce cas de figure.

- Eléments négatifs :

Des variants possiblement plus dangeureux font leur apparition. Outre le variant anglais qui apres s'etre imposé en Grande Bretagne se répend au Portugal, des variants "nationaux" font des ravages en Afrique du Sud et au Brésil. En plus du surplus immédiat de morbi mortalité qu'ils générent, ils interrogent sur leur sensibilité aux vaccins.

Et en France ?

- Démarrage de la vaccination

La France, comme presque tous les autres pays de l'Union, s'est inscrite dans la stratégie européenne. Si la Commission européenne, a fait preuve d'un manque d'ambition en matière de subventions pour la recherche vaccinale et a pris du retard dans la conclusion d'accords pour la livraison de vaccins, les pays européens bénéficient en 2021 d'un plan d'approvisionnement permettant à la Commission de fixer l'objectif ambitieux de vacciner 70% de la population de l'Union d'ici l'été.

La France, comme d'autres pays européens, a donc commencé à vacciner dès le 27 décembre 2021. Mais ce début de vaccination a été plombé par la scénarisation douteuse de la première injection vaccinale et surtout par un manque de préparation réglementaire et logistique. Ainsi, ce n'est que le 29 janvier 2021 que le cadre réglementaire a été publié au JO et il faudra attendre le 25 janvier 2021 pour que soit précisé l'intervention des professionnels de santé retraités, remplaçants et étudiants dans les centres de vaccination (et encore, tout n'est pas réglé à ce jour !). Quant à la logistique, les 100 centres pivots d'approvisionnements n'ont été pleinement fonctionnels qu'à partir du 4 janvier 2021...

C'est ainsi qu'a éclaté en début d'année une nouvelle polémique autour cette fois ci de la vitesse d'escargot du démarrage de la campagne vaccinale. Cette polémique a poussé le Président de la République à revoir la stratégie vaccinale définie par la HAS et qui faisait globalement consensus dans la communauté médicale. Ainsi, tout en maintenant la première phase de vaccination des patients en établissements (à commencer par les EHPAD/USLD), le gouvernement a annoncé l'ouverture de centres de vaccination à destination des professionnels de santé agés et/ou présentant des comorbidités, puis aux personnes agées de 75 ans et finalement aux personnes considérées comme particulièrement vulnérables. Au total, c'est près de 7 millions de personnes qui se sont retrouvées éligibles à la vaccination entre fin décembre 2020 et mi Janvier 2021 alors que le pays n'a disposé que de 3,5 millions de doses (en cumulé depuis Décembre 2020) que ce jour... De plus, pour gérer les prises de rendez vous en centres de vaccination, le gouvernement, par manque de temps et/ou par manque de volonté politique n'a pas voulu investir dans  l'organisation d'un standard téléphonique conséquent ni dans la mise en place d'une plateforme publique sur Internet et il a préféré "sous traiter" en selectionnant 3 plateformes internet privées (accessoirement : pourquoi uniquement 3 sociétés ? et pourquoi ces 3 là ?). Est ce un hasard ? Le  jour de l'ouverture des prises de rendez vous, le 14 janvier 2021, le standard téléphonique sature très rapidement et le site gouvernemental recensant l'ensemble des coordonnées des différents centres de vaccination "plante" quasiment immédiatement... Enfin, en laissant les collectivités territoriales organiser la création de centres de vaccination, le gouvernement se retrouve débordé par le nombre de centres : plus de 1100 centres ouverts alors que le gouvernement en avait prévu 600 à 800 pour la fin Janvier 2021. Résultat : il devient vite impossible d'obtenir un rendez vous pour des personnes éligibles à la vaccination et de nombreux centres sont contraints de fonctionner a minima quand il ne sont pas purement et simplement obligés de fermer une ou plusieurs vacations par semaine..

- Gestion de la pandémie

Contrairement aux craintes et aux prédictions, il n'y a pas eu d'explosion des contaminations après la période des fêtes de fin d'année. Manifestement, outre l'effet vacances scolaires, la grande majorité de la population a compris les mesures de prévention : le travail d'information de divers intervenants produit de meilleurs effets que les discours infantilisants (ex : recommandations pour cantonner papys et mamies dans les cuisines) ou culpabilisants (ex : discours anti campagnes de prévention lors de rassemblements festifs comme à Lieuron) de différentes personnalités médicales...

Pour autant, et malgré l'extension progressive à 18h du couvre feu sur tout le territoire, les contaminations se maintiennent à un niveau élevé pendant tout le mois de janvier 2021. Après avoir pendant plusieurs jours tenu des discours contradictoires (ballons sondes ?) sur l'eventualité de mesures plus drastiques comme demandé par le conseil scientifique, le gouvernement, sous la pression du Président de la République, a décidé d'écarter (autant que possible) tout recours à un nouveau confinement en métropole (qu'il soit national ou territorialisé) et s'est contenté d'une annonce de fermeture des grandes surfaces non alimentaires et des frontières (NB : la fermeture des frontières aurait pu se faire plus tôt, à l'annonce de la découverte de variants potentiellement plus dangeureux). C'est un pari risqué mais pas insensé. A l'instar de la situation mondiale, la pente du "faux plat" des courbes épidémiques ne s'accentue pas en France entre fin janvier et début février et montre, au contraire, des signes de faiblesse malgré la diffusion de nouveaux variants. De plus, nous rentrons dans 4 semaines de vacances scolaires reparties sur 3 zones et, même si ça contrevient au discours officiel ("tout se passe globalement bien dans les établissements scolaires"), il n'a pas échappé au gouvernement que les vacances scolaires avaient contribué à maitriser, avec le premier couvre feu, la seconde vague de la pandémie à l'automne et, à éviter, avec les précautions individuelles, tout effet "reveillon" en fin d'année 2020. Mais même avec un pari gagné vis à vis de la menace d'une troisième vague, cette décision comporte des risques pour la société...

En choisissant la stratégie de vie avec le virus (qui se traduit en moyenne par plus de 300 morts quotidiens en ce début février 2021), le gouvernement opte pour une methode moins contraignante dans l'immédiat que la stratégie du "zero covid" (stratégie d'autant plus difficile à appliquer qu'on laisse le virus devenir endémique) mais qui présente aussi de nombreux inconvénients. Ne pouvant assurer qu'il n'y aura plus de confinement, le gouvernement ne peut pas fixer un objectif temporel de sortie de crise (ce qui n'est pas sans conséquences psycho sociales) et tant que les courbes épidémiques ne flechiront pas significativement, il ne peut pas se départir facilement de ces décisions de sortie du second confinement ('celui de l'automne 2020) qui plombe la jeunesse et la culture : impossible sans se dédire de reprendre suffisamment de présentiel en universités ou de rouvrir les salles de spectacles, les musées ou les monuments... 

 

 

Vacciner contre la CoViD-19 avec le vaccin Astra Zeneca / University of Oxford

Mis à jour le Vendredi, 19 mars 2021

 

 

Infos générales à connaître 

- Caractéristiques

Vaccin monovalent à vecteur viral vivant non réplicatif (adénovirus de chimpanzé)

Ne contient pas d'adjuvant

Excipients :
L-Histidine
Chlorhydrate de L-histidine monohydraté
Chlorure de magnésium hexahydraté
Polysorbate 80
Éthanol (2 mg dans une dose)
Sucrose (synonyme : saccharose)
Chlorure de sodium
Édétate de disodium dihydraté
Eau pour préparation injectable

- Efficacité :

Selon RCP, après deux doses, ce vaccin est efficace à plus de 60 % sur la réduction du nombre de cas de Covid-19 symptomatiques (62% comme le précise l'AMM, 67% selon la première analyse d'essais citée par Prescrire).

Avis de la HAS du 2 février 2021 : "Les données disponibles ne permettent pas de conclure quant à l’efficacité vaccinale du vaccin COVID-19 Vaccine AstraZeneca chez les personnes âgées de 65 ans et plus. C'est pourquoi les vaccins à ARNm (COMIRNATY ou COVID-19 VACCINE MODERNA), qui ont davantage fait la preuve de leur efficacité chez les personnes âgées, sont privilégiés à partir de l'âge de 65 ans".

NB : Le résumé des caractéristiques (RCP) européen du vaccin précise : « les données cliniques actuellement disponibles ne permettent pas d'estimer l'efficacité vaccinale chez les sujets de plus de 55 ans ». 

Avis de la HAS du 02 mars 2021 : Selon "les données d’une étude écossaise en vie réelle, soumise au British Medical Journal et en attente de revue par les pairs", la HAS "élargit sa recommandation du vaccin AstraZeneca aux personnes âgées de plus de 65 ans".

Selon ses données, l'efficacité  sur les hospitalisations, à partir de 28 à 34 jours après la première injection (moment avec l'impact le plus élevé), serait :
18-64 ans : 85 %, 
65-79 ans : 79 %, 
plus de 80 ans : 81 %
.

Comme pour les vaccins à ARN messager, la durée de protection apportée n’est pas établie à ce jour. 

NB : ce vaccin n'est toujours pas autorisé aux USA et, du fait d'un risque de perte d'éfficacité sur le variant sud africain, il a été abandonné en Afrique du Sud.

- Modalités :

Selon RCP : 2 injections IM (0,5 ml chacune) à 4 semaines minimum d'intervalle (12 semaines maximum)

NB : En pratique, les rendez vous pour la seconde dose sont actuellement donnés à 9 semaines par le téléservice Vaccin Covid (NB : Des analyses rapportées par la Revue Prescrire proposent au moins 8 semaines et selon l'étude écossaise, l'espacement de 12 semaines entre les deux doses maximise son effet protecteur).

La vaccination IM n’est pas contre-indiquée chez les patients sous anticoagulants ou ayant un trouble de l’hémostase en prenant les précautions nécessaires. La HAS souligne que la vaccination par voie IM est possible chez les patients sous anticoagulants avec une INR dans la cible thérapeutique, à conditions de respecter certaines précautions (injecter dans le muscle deltoïde, recourir à une aiguille de petit calibre, exercer une pression ferme au point d’injection sans masser ni frotter pendant au moins 2 minutes, informer du risque d’hématome).
Pour les personnes présentant un trouble de l’hémostase, la vaccination par voie IM pourra être réalisée dans les mêmes conditions si l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque.

- Effets indésirables :

Très fréquents (≥ 1/10) : douleur, sensibilité, chaleur, prurit ou ecchymoses au site d'injection, fatigue, malaise, état fiévreux, frissons, céphalées, nausées, arthralgies, myalgies, lymphadénopathie.

Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) : gonflement au point d'injection, érythème au point d'injection, fièvre, vomissements, diarrhée.

Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) : hyperhidrose, prurit, éruptions cutanées, vertiges, somnolence, diminution de l'appétit.

- Retours de pharmaco vigilance

- Contre-indications 

Patient de moins de 55 ans (suite à la décision de la HAS du 19.03.21) ;

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients ;

Episodes infectieux en cours (Toutefois, la présence d'une infection mineure ou d'une fièvre modérée ne doit pas retarder la vaccination) ;

Infection par la COVID-19 < 3 mois (décompte à partir du début des symptômes) ;

Autre vaccination (contre la grippe, le pneumocoque, etc...)  < 2 semaines.

- Cas particuliers

Conduite à tenir en cas d’anaphylaxie après injection vaccinale :
• Reconnaître rapidement l’anaphylaxie, en particulier prendre la pression artérielle et le pouls.
• Appeler le 15.
• Conduite à tenir en attendant le SMUR ou le réanimateur :
Position adaptée à l’état du patient, rassurer la victime et l'entourage ;
Si dyspnée prépondérante : position demi-assise ;
Si malaise mais conscient : décubitus dorsal avec jambes surélevées ;
Si trouble de conscience : position latérale de sécurité ;
Injecter IM de l’adrénaline pour un adulte : 0,01 mg/kg de poids, avec un maximum de 0,5 mg d’adrénaline, à injecter dans le tiers supérieur de la cuisse, au niveau de la face antérolatérale.

La seconde dose du vaccin ne doit pas être administrée aux personnes qui ont présenté une anaphylaxie après la première dose du vaccin "COVID-19 Vaccine AstraZeneca".

La vaccination est possible pour les patients HIV + et pour les patients sous traitement immunomodulateur/immunosuppresseur. Toutefois, l'efficacité, la sécurité et l'immunogénicité du vaccin n'ont pas été évaluées chez les personnes immunodéprimées, y compris celles qui reçoivent un traitement immunosuppresseur.

Rappel : Les vaccins à vecteur viral exposent à des risques infectieux, notamment chez les personnes immunodéprimées.

L'administration du vaccin "COVID-19 Vaccine AstraZeneca" pendant la grossesse ne doit être envisagée que lorsque les avantages potentiels l'emportent sur les risques éventuels pour la mère et le fœtus. Par mesure de précaution, dans l’attente des résultats finaux des études menées chez l’animal pour le vaccin Astrazeneca, l'ANSM recommande, en cas de vaccination d'une femme enceinte, de privilégier les vaccins à ARNm (Comirnaty® ou Moderna®), pour lesquelles les études animales n’ont pas montré de conséquence sur le développement du fœtus.

Si une première dose a été administrée alors que la grossesse était encore méconnue, il n’existe aucun élément inquiétant à ce jour pour la mère et pour l’enfant à naitre, quel que soit le vaccin. Si la première dose a été bien tolérée, le schéma vaccinal peut être normalement, poursuivi.

 

Conservation et Préparation du vaccin + geste vaccinal

Ses conditions de conservation sont moins contraignantes que celles des vaccins à ARNm : Non ouvert, il peut être stocké dans au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C. 

Il se présente en flacon multidoses (8 ou 10), de 0,5 ml chacune, prêt à l’emploi et ne nécessite pas de dilution.

Un trop-plein supplémentaire est inclus dans chaque flacon pour permettre l'administration de 8 doses (flacon de 4 mL) ou 10 doses (flacon de 5 mL) de 0,5 mL. 
Attention : Ne mettez pas en commun le surplus de vaccin provenant de plusieurs flacons et Jetez tout vaccin non utilisé.

- Durées de conservation du flacon :

Flacon non ouvert :

Les flacons multidoses non ouverts doivent être conservés 6 mois au réfrigérateur (2 °C à 8 °C). 
Attention : Ne pas congeler et Conserver les flacons dans leur emballage en carton afin de les protéger de la lumière.

Flacon ouvert (perforé) :

La stabilité chimique et physique en cours d'utilisation a été démontrée depuis l'ouverture du flacon (première piqûre d'aiguille) jusqu'à l'administration pendant 48 heures au maximum dans un réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Pendant cette période, le produit peut être conservé et utilisé à des températures allant jusqu'à 30 °C pendant une seule période de 6 heures maximum. Après cette période, le produit doit être jeté. Ne le remettez pas au réfrigérateur.
D'un point de vue microbiologique, après la première ouverture, le vaccin doit être utilisé immédiatement. Si le vaccin n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de stockage en cours d'utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur.

- Préparation des doses de 0.5ml :

Avant d'être administré, le vaccin doit être inspecté visuellement pour détecter la présence de particules et la décoloration. Le vaccin "COVID-19 Vaccine AstraZeneca" est une suspension incolore à légèrement brune, claire à légèrement opaque. Jeter le flacon si la suspension est décolorée ou si des particules visibles sont observées. 
Attention : Ne pas agiter et Ne pas diluer la suspension

Chaque dose de vaccin de 0,5 mL est retirée dans une seringue pour être injectée par voie intramusculaire. 
La stabilité chimique et physique en cours d'utilisation a été démontrée entre le moment de l'ouverture du flacon (première piqûre d'aiguille) et l'administration pendant 48 heures au maximum dans un réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Pendant cette période, le produit peut être conservé et utilisé à des températures allant jusqu'à 30 °C pendant une seule période allant jusqu'à 6 heures. Passé ce délai, le produit doit être jeté : Ne le remettez pas au réfrigérateur !

- Injection de la dose vaccinale :

L'injection se fait en IM dans le muscle deltoide.
Tendre fermement la peau entre l’index et le pouce sans faire de pli cutané.
Piquer perpendiculairement au plan cutané
Tirer légèrement sur le piston pour vérifier que l’aiguille n’est pas dans un vaisseau sanguin (facultatif)
Pousser lentement sur le piston pour délivrer la dose entière de vaccin 

 

Références :

- Vaccination contre CoVID-19 (Fiche pratique du SNJMG)

Stratégie de vaccination contre la Covid-19 : Place du Covid-19 Vaccine AstraZeneca (HAS - 02.02.21)

Dossier EMA sur vaccin Astra Zeneca (avec RCP en anglais)

 

Lettre d'information - Janvier 2021

 

 

 

Newsletter 

Janvier 2021

Jeunes Médecins Généralistes

 

Ôyez ôyez gentes dames & damoiseaux,

 

Accrochez-vous à vos culottes, c'est le SNJMG qui pilote !

 

Pour ceux du fond qui n'auraient pas suivi (shame on you), nous avons créé un serveur Discord afin de coordonner nos projets et nos actions militantes, en coopération avec d'autres spécialités médicales, des professionnel·le·s de santé médicaux et paramédicaux, des patient·e·s engagés pour le système de santé, des associations partenaires, et bien d'autres encore. D'ailleurs, si ça vous intéresse, il n'est pas trop tard, rejoignez-nous !

 

Voici un petit récap' tout doux des principaux projets en cours pour ce beau mois de Janvier :

 

  • La charte du SNJMG : elle a vu le jour au début du mois, et depuis elle grandit très vite ! Nous en sommes à la septième version. Nous avons établi les grands points qui devaient être abordés dans ce document, sa trame globale, et nous sommes en train de développer tout ça de manière collaborative. La prochaine réunion aura lieu le 14 Février. Nous espérons pouvoir vous la présenter avec fierté fin Février !

     

  • Le carnet d'information patient : Peut-on me facturer un rendez-vous manqué ? Un praticien peut-il me refuser l'accès à son cabinet en cas de séropositivité ? Quels sont mes recours en cas d'abus ? Doit-on se déshabiller intégralement pour un renouvellement d'ordonnance ? Comment récupérer mon dossier médical

? Autant de questions qui trouveront leur réponse dans ce petit livret, qui permettra d'informer les patient·e·s sur leurs droits. Il sera fait en collaboration avec les associations, avec toi, avec moi, plus tous ceux qui le veulent, et tous ceux qui sont seuls, sur le discord évidemment.

 

D'autres sujets ont été abordés par nos adhérent·e·s et sympathisant·e·s, comme par exemple :

  • La participation des patient·e·s dans les études de santé

  • Le début du salon « discrimination à la corpulence », en coopération avec la Ligue contre l'obésité

  • A propos du féminisme : nous avons parlé écriture inclusive, débattu autour du #MetooInceste et de l’intervention du Dr Salmona

  • Des échanges autour de l'histoire de la médecine

  • A propos du Conseil de l'Ordre : rien de bien nouveau sous le soleil depuis 70 ans, ils sont toujours aussi néfastes pour la santé publique. Ah si, ils ont lancé l'appel à cotisation 2021 pour financer leurs nouvelles piscines

  • Des discussions et débats autour du thème des complémentaires santé privées et du 100% sécurité sociale

  • La gestion du Covid 19 : critique en France et au-delà, pour réfléchir sur les problématiques politiques et sociales et la négligence des autorités. Les actions sont jusqu'ici en suspens mais une reprise est prévue d'ici peu, avec une rencontre prévue avec des militant·e·s "ZeroCovid" du collectif néerlandais ContainmentNu pour échanger sur les manquements dans les 2 pays

     

     

    Un club de lecture militant et tourné vers les Sciences Humaines et Sociales a aussi été créé.

     

     

    Le site internet est en train de faire peau neuve.

    Point communiqués de presse & actualités :

  • Vœux de la nouvelle année

  • Confusion vaccinale et coopération entre professionnel·le·s de santé

  • Campagne de vaccination, mauvaise gouvernance numérique

  • Vaccination

  • Soutien à l'amélioration du droit à l'IVG

  • Soutien aux étudiant·e·s #Mentalbreakup

  • Article de Causette sur les "Docteur Queens : les femmes médecin·ienne·s contre l'esprit carabin" avec nos camarades de Pour une Meuf

  • Pétition pour désolidariser l'AAH des revenus du·de la conjoint·e

 

Les soirées de formation thèses du printemps 2021 auront bientôt lieu. Elles seront animées par le Dr Aurélie TOMEZZOLI (Chargée de missions Formations Thèses au SNJMG). Le nombre de places étant limité, nous vous demandons de vous inscrire sur ce formulaire.

Le tarif de la formation est de 24 euros pour les non-adhérents et gratuite en cas d'adhésion au SNJMG. La formation se tiendra sur le site Zoom.fr.

  • Vendredi 19 Février 2021 de 19h30 à 22h30 : méthodologie

  • Vendredi 05 Mars 2021 de 19h30 à 22h30 : statistiques avec R (logiciel libre)

 

 

Sinon, il y a eu un petit turn-over présidentiel alors… Bonjour à tous·tes !

 

Je suis Clara, et à priori les chouettes personnes de ce merveilleux Syndicat ont voté pour que je m’use le popotin sur la chaise de la Présidence. Je suis interne de MG, allergique aux billes de sucre, j’aime les potichats (mais j’accepte aussi les photos de potichiens s’ils sont mignons, je suis pas sectaire), je suis une hystérique radicale et j’aime brûler des trucs

*micdrop*. À tantôt !

 

Ps : pas désolée pour l’humour merdique

 

 

Des bisous sur vos fesses, Snip snip 

La Présidente

 

 

Santé des patient•es transgenres et Conseil régional de l'Ordre des médecins d'Occitanie