Appel à candidature AUMG en Ile de France - Vague 5

L’ARS Ile de France lance l’appel à candidatures AUMG (Assistants Universitaires de Médecine Générale) de la cinquième vague : 2018-2020.

Ces postes sont partagés entre l’Université et une structure de soins partenaire du projet. Ils sont financés à 100 % par l’ARS Ile de France pour la partie universitaire du poste.

Ce dispositif  a pour objectifs de :

-Soutenir des projets professionnels cliniques/universitaires en permettant à de jeunes médecins de parfaire leur formation post-internat

-Soutenir la médecine de premier recours notamment dans des territoires fragiles

-Participer à l’encadrement d’internes et/ou d’externes

-Renforcer la filière Universitaire de Médecine Générale en soutenant les moyens dévolus aux Départements de Médecine Générale des Universités.

L'ARS précise que le critère obligatoire qu’il y avait auparavant excluant toutes candidatures de jeunes médecins ayant déjà bénéficié d’un dispositif de soutien à la démographie médicale, type CESP a été supprimé.

Les candidatures de médecins ayant signé un CESP sont donc désormais recevables et seront examinées lors de la commission de sélection des dossiers. Suite aux différentes demandes reçues, l'ARS a en effet estimé que les candidatures d’AUMG anciens signataires CESP étaient pertinentes et s’inscrivaient dans les objectifs du dispositif.

Les CESP doivent bien entendu exercer leur part soin en zones fragiles.

Vous trouverez sur le site Internet de l’Agence

·         Le cahier des charges du dispositif

·         Les trois modes opératoires en fonction de votre profil (université, structure de soins, et AUMG)

·         Une fiche métier précisant les fiches de poste des AUMG

·         Et un lien vers l’application informatique pour compléter votre (vos) candidature (s)  : 

La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 16 Mars 2018.

Afin de sélectionner les différents dossiers de candidatures, l’Agence met en place un jury de sélection spécifique qui se tiendra le 19 Avril 2018.

 

Funeste série pour les internes en médecine

 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) présente toutes ses condoléances aux familles et aux proches des internes décédés ces dernières semaines (1).
 
Bien que les raisons de ces différents décès puissent relever de multiples causes, comment ne pas évoquer, devant cette funeste série, les risques psycho-sociaux encourus par les internes en médecine (2) ?
 
Le SNJMG rappelle que la vigilance de toute la profession est bienvenue pour repérer la souffrance d'un confrère, d'une consœur car la vie ne tient souvent qu'à un fil...
 
Mais le véritable enjeu reste celui des conditions de travail, à l'hôpital comme en ambulatoire. Le SNJMG formule depuis plusieurs années des propositions et se déclare disponible pour participer à tout travail à ce sujet avec les ministères (Santé et Enseignement supérieur) et les autres organisations d'externes et d'internes. 
 
Le SNJMG rappelle aussi que depuis janvier 2018 , un numéro téléphonique national est mis en place : 0826 000 401 ouvert 24h/24 7j/7 pour écouter et aider les (jeunes) médecins en difficulté. Ce numéro est ouvert aux internes, aux médecins et à leur famille.
 
 
Contact Presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22
 
 
(1) : Depuis le 1er janvier 2018, 2 internes sont morts sur les routes (dont une de retour d'un stage ambulatoire - SASPAS), 1 d'un arrêt cardiaque en stage hospitalier pendant la visite et 1 des suites d'un suicide (à Paris). Sur les 12 derniers mois, il y a eu 10 décès d'internes par suicide.
 


 

Infos pour IMG de Paris - Ile de France

Bonjour
Voici quelques informations sur l’internat de MG à Paris en ce début de nouvelle année :
- Plateforme SIDES / Espace numérique national dédié au 3ème cycle
Nous vous annoncions à la rentrée de Novembre 2017 la mise en ligne des cours de TCEM sur SIDES, cours visant à servir de support pour les cours en présentiel (Tutoriel video pour les internes : https://goo.gl/YwN3N7).
Au 12 décembre 2017, la plateforme SIDES (http://side-sante.fr/) comptabilisait 13 559 internes inscrits dans 42 DES. Les internes inscrits peuvent ainsi accéder au contenu e-learning de leur spécialité (Rappel : L’accès est administré par les différentes scolarités). Ce contenu est constitué de sessions de formation indépendantes, préparées au plan national par les référents numériques des collèges d’enseignants des différents DES.
Deux mois après le début de l’internat, tout n’est pas cependant aussi parfait qu’annoncé début Novembre : les cours et les orateurs sont de qualité variable et il y a des bandes sonores de diaporamas qui posent probleme…
A coté des formations, l’espace numérique national dédié au 3ème cycle se complète avec, en ce mois de janvier 2018, une procédure automatique d’importation sur SIDES des terrains de stage agréés par les ARS. C’est une étape indispensable pour permettre aux internes de déclarer leur stage sur SIDES et ainsi d’ouvrir leur e-carnet (NB : e-carnets en cours de configuration pour chaque DES : liste des actes, référentiel des compétences).
- Choix de stages hospitaliers du printemps 2018
Comme discuté le 21 octobre 2017 dans les locaux de Prescrire lors de la réunion de débriefing des choix hospitaliers d'automne, le SNJMG prépare les choix de stages à venir afin d’éviter au mieux les désagréments connus par les T3 et surtout les T2 en octobre 2017 
Après avoir participé à la réunion préparatoire du 16 janvier 2018 à l'ARS, le SNJMG va donc faire remonter les doléances des internes en vue des choix du semestre d’été 2018. Pour ce faire, nous demandons aux internes actuellement en stage hospitalier d'adresser à notre secrétariat, à l'adresse info@snjmg.org, un courriel nous précisant le lieu de stage, si vous êtes satisfait de votre stage, quels sont les problèmes que vous avez rencontré dans votre stage et quelles sont vos suggestions pour l'améliorer (NB : vous pouvez également dire tout ceci en joignant notre secrétariat par téléphone au 07 71 05 13 81).
Attention : afin que nous puissions transmettre au mieux vos doléances, merci de nous adresser votre courriel d'ici lundi 29 janvier 2018 !
NB : Si vous souhaitez participer à notre groupe d’internes préparant les prochains choix de stages, merci de vous manifester auprès de notre secrétariat (info@snjmg.org ou 07 71 05 13 81)
- Infos pratiques pour IMG en stages ambulatoires
Nous rappelons que de nouvelles majorations sont effectives depuis le 01.01.18 dans le cadre de la nomenclature des actes NGAP en Médecine Générale. Le SNJMG met gratuitement à votre disposition une aide originale et pratique pour cette nomenclature (http://www.snjmg.org/blog/post/nomenclature-ngap-du-medecin-generaliste-au-01-01-18/1432).
De même, le SNJMG met à votre disposition une aide pratique pour la prise en charge en ambulatoire des pathologies hivernales : gastro enterites, grippes…( http://www.snjmg.org/blog/post/pathologies-automno-hivernales-en-medecine-generale/1418).
- Assises Nationales des Jeunes MG
Réservez la date du samedi 17 mars 2018 à Paris : c’est la date de la 5e édition des Assises des Jeunes MG, le seul congrès pour Jeunes MG (internes, remplaçants ou jeunes installés) sans lien direct (ni indirect) avec les industries du médicaments, des cosmetiques ni des produits agroalimentaires.
A la différence des précédentes éditions, il n’y aura pas de plénieres ni de tables rondes : que des ateliers de formation pratique dont certaines spécifiquement dédiées aux internes !
Informations et pré inscriptions à suivre très rapidement…
Bon stage (malgré tout) et (surtout) bonne année !
 

Libération de la parole des femmes : en médecine aussi !


Depuis l'automne dernier, les révélations sur les agissements du producteur de cinema Harvey Weinstein ont provoqué un vaste mouvement international de libération de la parole des femmes, mouvement concernant progressivement toutes les catégories socio professionnelles.

C'est dans ce contexte que le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) prend connaissance de la démarche du collectif "Jeudi 11" auprès de la direction du CHU de Toulouse et du Bureau de l'internat de médecine de Toulouse.

La fresque ayant motivé cette lettre ouverte est clairement sexiste (Fresque où seules les femmes sont nues, en situation de soumission, tous les hommes étant habillés). De plus, le fait que cette fresque sexiste soit imposée aux regards de tou(te)s les internes s'y restaurant peut participer à ce que la cour d’appel d’Orléans a défini en Février 2017 comme un «harcèlement environnemental ou d’ambiance»  (Rappel : la contribution financière des internes à l'internat est prélevée d'office sur leur salaire par le CHU de Toulouse). 

Le SNJMG qui avait relayé la mobilisation contre les touchers pelviens sans consentement et qui avait soutenu la mobilisation de jeunes professionnels de santé contre les tenues hospitalières de patients ouvertes sur les fesses ne reste pas inactif sur ces dossiers.
 
Le syndicat a déjà abordé la question du sexisme en Médecine dans la dernière session (Mars 2017) des Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes et a ouvert sur son site Internet en septembre 2017 un fil d'info concernant le harcèlement sexuel sur des soignantes de la part de patients ou d'autres soignants. Et lors de sa rencontre le 10 janvier 2018, avec le Dr Bouet, président de l'Ordre des médecins, la nouvelle présidente du SNJMG, le Dr Sayaka Oguchi, a présenté la lutte contre le sexisme comme un des axes de travail du syndicat, recevant le soutien du président de l'Ordre pour cette démarche.
 
Aussi, le SNJMG, en tant que syndicat indépendant d'internes de Médecine Générale (comme des autres statuts de Jeunes MG), demande à la direction du CHU de Toulouse, à l'internat de médecine de Toulouse mais aussi aux facultés de médecine de Toulouse (Purpan et Rangueil) de s'impliquer dans une politique de lutte contre toute forme de sexisme.
 
A l'instar de la politique de la faculté de médecine Paris Diderot qu'il soutient, le SNJMG est favorable à un projet comme celui du "comité égalité" mais regrette que ni le CHU ni les facultés de médecine de Toulouse ne communiquent sur le sujet. 

 

Contact presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

Convention médicale : les organisations de futurs et jeunes médecins écartées des négociations sur la télémédecine

 

Depuis une dizaine d'années, les organisations de futurs et jeunes médecins assistent aux négociations conventionnelles entre Assurance Maladie et syndicats représentatifs de médecins installés. Malheureusement, en pratique, elles n'ont pu assister qu'aux négociations en vue de nouvelles conventions (en 2011 et 2016) mais pas systématiquement aux négociations pour les avenants aux conventions.

Aujourd'hui, l'Assurance Maladie et les syndicats représentatifs de médecins installés se retrouvent pour intégrer les actes de télé consultation et de télé expertise dans le cadre de la convention. Or, une fois de plus, les organisations de futurs et de jeunes médecins n'ont pas été invitées à y assister.

Outre l'affront que représente cette nouvelle mise à l'écart, le SNJMG trouve pour le moins paradoxal qu'un sujet emblématique de l'évolution des pratiques médicales puisse être discuté sans la présence des nouvelles générations de médecins.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), à l'unisson des 5 autres organisations membres du "front jeunes médecins" (ANEMF, ISNAR-IMG, ISNCCA, ISNI et REAGJIR), demande donc au gouvernement de publier les textes de lois, promis par la précédente ministre de la Santé, leur garantissant une participation à toutes les négociations conventionnelles.

 

Contact presse : Sayaka Oguchi
president@snjmg.org - 07 61 99 39 22

 

NB : Lors de ces séances de négociations, l’Assurance Maladie et les représentants des médecins vont également négocier sur le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG de 1,7 point intervenue au 1er janvier 2018 en application de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018. Cette hausse est compensée par une baisse du taux des cotisations des allocations familiales de 2,15 points pour les travailleurs indépendants. Toutefois, pour les médecins de secteur 1 qui bénéficient déjà d’une prise en charge par l’Assurance Maladie d’une partie de leurs cotisations famille, il est nécessaire de prévoir un mécanisme de compensation complémentaire. Dans cette optique, il va notamment être proposé aux représentants de la profession d’augmenter la part de la prise en charge par l’Assurance Maladie des cotisations des médecins au régime de retraite de base.

Démographie médicale, numerus clausus et médecins "privés de thèse"

 
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) tient à réagir aux propos tenus par le médecin, député La République En Marche (LREM) de l’Isère, Olivier Veran, sur une remise en question du numérus clausus à l’entrée de études médicales.
 
Le SNJMG s'étonne d'une proposition isolée de suppression du numerus clausus qui ne produira d'effet sur la démographie médicale qu'au delà de la dizaine d'années nécessaire à la formation des médecins mais qui pose dés l'année suivant son application des problèmes en terme de qualité de formation des futurs médecins (capacité d'accueil dans les facultés et les terrains de stages - hospitaliers et surtout ambulatoires - encadrement pédagogique,...) et qui ne résout en rien les difficultés d'attractivité de certaines spécialités, à commencer par la Médecine Générale, dont tous les postes d'internes ne sont pas pourvus, années après années...
 
En matière de démographie médicale, le SNJMG souhaite rappeler qu’il existe des médecins français, formés en France, ayant passé le numerus clausus et validé la quasi totalité de la formation théorique et pratique, et ayant, pour la plupart, pratiqué des années en tant que médecin remplaçant, qui pourraient être disponibles rapidement mais qui se voient toujours dans l’impossibilité d’exercer parce que la réglementation leur interdit de passer leur thèse de médecine (cf : notre dossier sur la question).
  
Les médecins « privés de thèse » sont toujours dans l’attente de la parution d'un texte d’application qui régularisera leur situation administrative.
C'est une situation douloureuse qui perdure paradoxalement alors qu'un quart des nouveaux inscrits à l'Ordre des médecins ont effectué leur formation à l'étranger.
 
Le SNJMG rappelle donc sa revendication d'une résolution rapide et dans de bonnes conditions du cas des médecins « privés de thèse », sa demande d'une réforme cohérente des études médicales (déjà initiée pour le troisième cycle) et son opposition aux propositions de coercition à l'installation en Médecine Générale (proposition de conventionnement sélectif du groupe Nouvelle Gauche et proposition d'installation contrainte - pendant 2 à 3 ans - du vice président des républicains, Guillaume Peltier). 
 
 
Contact presse : Sayaka Oguchi - president@snjmg.org - 07 61 99 39 22
 

Atteinte à la liberté d’installation : les jeunes et futurs médecins disent NON !

Ce 10 janvier, M. Guillaume Garot présentera devant  la Commission des Affaires Sociales la proposition de loi visant à lutter contre la désertification médicale (n° 477).

Les structures représentatives des jeunes et futurs médecins avaient été reçues le 19 décembre à l’Assemblée Nationale pour échanger avec M. Garot autour de ce texte.

Cette proposition de loi remet en question la liberté d’installation des médecins libéraux. Elle propose la mise en place d’un conventionnement sélectif des médecins s’installant en zones dites « en fort excédent en matière d’offres de soins » : un médecin désirant s’installer dans une telle zone devra obligatoirement remplacer un médecin quittant cette zone pour être conventionné par l’Assurance maladie.

Nous rappelons que cette mesure coercitive proposée par les députés de la Nouvelle Gauche serait un coup de plus porté à une médecine libérale déjà en souffrance et peinant à recruter de jeunes médecins : ce genre de mesure ne peut que décourager les internes et jeunes médecins, les incitant à se tourner vers d’autres modes d’exercice !

Nous rappelons également qu’il n’existe pas de zones sur-dotées en médecins en France. Les centres urbains sont eux aussi en difficulté.

Enfin, s’attaquer au conventionnement, c’est prendre le risque du développement d’une médecine à deux vitesses, creusant les inégalités sociales d’accès aux soins, et délétère pour la qualité des soins.

Les jeunes médecins sont force de propositions pour améliorer l’attractivité des territoires. En effet, des mesures incitatives existent. Les plus anciennes d’entre elles semblent montrer des résultats prometteurs. Leur impact devra, à l’instar de celui des mesures les plus récentes, être évalué.

Laissons la possibilité aux professionnels de santé de se regrouper, d’innover et de développer la recherche dans leur territoire. Ils sauront le faire en fonction des besoins de la population et de leurs aspirations en collaborant avec les établissements de santé. Levons les freins à l’installation et prenons en compte le projet professionnel des futurs médecins en facilitant leurs démarches administratives.

La démographie médicale actuelle n’est que le fruit des manquements des politiques publiques antérieures et de l’augmentation trop tardive du numerus clausus. Ce n’est pas à la jeune génération  d’en payer les conséquences.

C’est à l’ensemble des acteurs de faire preuve, aujourd’hui, d’ambition, pour mettre en place les solutions de demain pour une meilleure organisation territoriale des soins : plus égalitaire, plus solidaire et plus efficiente.

 

 

Contacts presse :

Samuel VALERO – Vice-président chargé des Perspectives Professionnelles de l’ANEMF – perspectives.pro@anemf.org |06.74.83.85.16
Maxence PITHON – Président de l’ISNAR-IMG – president@isnar-img.com | 06.73.07.53.01
Dr. Emanuel LOEB – Président de l’ISNCCA – president@isncca.org | 06.50.93.64.60
Jean-Baptiste BONNET – Président de l’ISNI – president@isni.fr | 06.59.50.46.61
Dr. Yannick SCHMITT – Président de ReAGJIR – contact@reagjir.com | 06.81.66.46.93
Dr. Sayaka OGUCHI – Présidente du SNJMG – presidente@snjmg.org | 07.61.99.39.22

 

Avenir de la médecine ambulatoire : Terra Nova publie une note répondant en partie aux aspirations des jeunes médecins

 

Le Syndicat National des Jeunes médecins Généralistes (SNJMG) a pris connaissance de la note du « think tank » Terra Nova intitulée « Médecine de ville : le pari de la jeunesse ». 
Cette note émet des propositions pour la médecine ambulatoire, déclinées en trois axes :
- Assurer aux futurs et jeunes médecins une meilleure représentativité : étendre le droit de participer aux élections aux URPS aux remplaçants et/ou créer un collège spécifique aux futurs et jeunes médecins au sein des URPS
- Garantir une meilleure formation et un véritable accompagnement à l’installation : mieux préparer les étudiants aux différents modes d’exercice en médecine ambulatoire, mettre en place un guichet unique d’accompagnement à l’installation qui mobiliserait l’ensemble des acteurs concernés (CNOM, URPS, ARS, collectivités, etc…), proposer un outillage et un accompagnement aux praticiens qui portent des initiatives adaptées aux besoins d’un territoire (permanence dans des cabinets différents, etc...) et soutenir l’innovation en santé via des living labs
- Multiplier les expériences dans les territoires

Le SNJMG dont la mission fondatrice est de faire entendre la voix indépendante des jeunes MG auprès de leurs différentes tutelles apprécie de retrouver nombre de ses propositions dans la note de Terra Nova.

Toutefois, d’importantes propositions du SNJMG sur la démographie et l'exercice médical sont peu ou pas présentées dans cette note comme en particulier l’amélioration de la couverture sociale du médecin libéral (remplaçant ou installé) d'une part et la création d’un véritable statut public salarié de médecin ambulatoire d'autre part.

D’ailleurs, l’avenir de l’exercice médical ne se définit pas qu’en fonction d’enjeux, certes majeurs, de démographie médicale et à ce titre, le SNJMG tient à rappeler que :
  *   La réforme en cours du troisième cycle des études médicales et celle à venir du deuxième cycle sont importantes pour l’évolution de notre système de soins
  *   Le remplacement n’est pas qu’un sas de passage entre la formation initiale et l’installation mais il peut constituer un véritable mode d’exercice en soi
  *   La recherche en médecine générale doit être développée car l'exercice de cette discipline rend visible des problématiques variées et pas toujours bien explorées par la recherche hospitalière.

 

Contact presse : Sayaka OGUCHI - president@snjmg.org - 07 61 99 39 22