Temps de travail des internes : une occasion manquée

Un décret relatif au temps de travail des internes a été publié hier au Journal Officiel.

 

Il s’agissait pour la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) de répondre à la mise en demeure de la France par la Commission Européenne datant du 20 juin 2013. Cette mise en demeure était motivée par le dépassement manifeste des 48 heures de travail hebdomadaire imposé aux internes actuellement en poste.

 

Inquiet des solutions artificielles et insuffisantes imaginées par la DGOS, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait appelé sur ce sujet à une journée de grève, conjointement à la FNSIP-BM, à l'ISNI et au SNIO, le 17 novembre 2014.

 

Les revendications exprimées par le SNJMG étaient :

- une semaine de 10 demi-journées allant du lundi matin au vendredi soir,

- le respect des 2 demi-journées dédiées aux tâches universitaires et leur comptabilisation pleine et entière dans le temps de travail,

- la rémunération comme garde de toute obligation de service au-delà de 8h30-18h30, bien sûr les dimanches et jours fériés, mais également les samedis matins.

 

Le texte établi par le gouvernement réduit les obligations de service de 11 à 10 demi-journées, ce qui est certes un progrès à saluer, mais cela sera insuffisant pour faire passer d’une moyenne de 60 heures à moins de 48 heures par semaine…

 

Pour faire croire au respect des directives de Bruxelles sans contrarier le lobbying exercé sans pudeur par les hôpitaux, il fallait une astuce supplémentaire : elle consiste à cesser de comptabiliser l’une des deux demi-journées de formation sous prétexte qu’elle sera utilisée « de manière autonome » par l’interne…

 

Le SNJMG déplore aussi une détérioration du statut de l’interne dans ces nouveaux textes par rapport aux précédents : là où on parlait de « poste » ou de « lieu d’affectation », le nouveau terme consacré est « stage »… De médecin en formation spécialisée, l’interne devient donc un stagiaire…

 

Une nouvelle fois, le SNJMG constate les effets du choix par la DGOS d’interlocuteurs privilégiés en  écartant délibérément de la concertation les voix qui dérangent : des effets contraires aux intérêts des internes en médecine générale.

 

En effet, à l’heure où les cas de suicides se multiplient parmi les internes, où des stages sont invalidés (de manière illégale) parce que les internes n’ont pas eu le temps de répondre à l’exigence exponentielle de traces écrites d’apprentissage (cas d’AEP, RSCA et autres SCRE…), où de plus en plus d’internes n’arrivent pas à rédiger leur thèse dans les délais impartis, une vraie réduction du temps de travail des internes aurait été bien utile…

 

Après avoir œuvré à la création du repos de sécurité entre 1998 et 2001, le SNJMG continuera à travailler à l’humanisation de la formation et de l’exercice médical.

 

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

Tous unis pour la santé de demain / Non au projet de loi de santé

Nous, syndicats représentatifs des professions médicales toutes générations confondues, nous sommes réunis mardi soir pour mettre en place un comité d’organisation de la manifestation nationale qui aura lieu à Paris le dimanche 15 mars prochain.

                                                                                      

« Nous affirmons collectivement le rejet franc et massif de ce projet de loi de santé. »

 

Une conférence de presse commune sera organisée le jeudi 12 mars à 13 heures.

 

Nous appelons l’ensemble des professions médicales à manifester contre le projet de loi de santé afin de construire ensemble le système de santé de demain.

 

 

Contacts presse :

Sarah BARMIO – Présidente de l’UNECD – contact@unecd.com | 06.99.29.88.65

Dr Théo COMBES – Président du SNJMG – president@snjmg.org | 06.81.00.22.90

Dr Philippe CUQ – Président de l’UCDF | 06.08.91.86.82

Dr Jacques Olivier DAUBERTON – Président de ReAGJIR – president@reagjir.com | 06.42.18.40.14

Dr Jean-Paul HAMON – Président de la FMF – jp.hamon.dr@wanadoo.fr | 06.60.62.00.67

Dr Eric HENRY – Président du SML – president@lesml.org | 06.80.25.13.12

Anna KARIMOVA – Président du SNIO – president@snio.fr | 06.98.24.86.81

Dr Claude LEICHER – Président MG France – president@mg-france.fr | 06.25.20.01.88

Dr Julien LENGLET – Président de l’ISNCCA  –  president@isncca.org | 06.43.21.17.29

Mélanie MARQUET – Présidente de l’ISNI – president@isni.fr | 06.50.67.39.32

Dr Jean MARTY – Président du SYNGOF | 06.09.35.02.77

Pierre-Antoine MOINARD – Président de l’ISNAR-IMG – president@isnar-img.com | 06.73.07.53.01

Dr Jean-Paul ORTIZ – Président de la CSMF – presidence@csmf.org | 06.07.86.08.83

Dr Jérôme VERT – Président de l’AAL – secretariataal@gmail.com | 06.73.69.90.82

Choix des internes en médecine : deux poids, deux mesures ?

 

Le 17 novembre 2014, quatre syndicats d'internes en santé, la FNSIP-BM, l'ISNI, le SNIO et le SNJMG, ont appelé à une journée nationale de grève pour protester contre l’inertie du gouvernement face aux enjeux des conditions de travail et de formation des internes. 

Le ministère de la Santé n'a malheureusement pas repris l'ensemble des revendications exprimées mais a accepté quelques concessions.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) se réjouit donc de la publication au Journal Officiel du 22.02.15 de l'arrêté instaurant un taux d'inadéquation de 7% pour les choix de poste des internes.

 

Il y a un bémol à cette satisfaction car l'arrêté prévoit :

- pour les internes en Médecine Générale, que si leur nombre est supérieur à 430 alors le taux d'inadéquation de 7% ne s'applique plus et on ouvre juste 30 postes de plus, ce qui diminue le taux d’inadéquation,
- pour les internes des autres spécialités, que si leur nombre est inférieur à 15 alors le taux d'inadéquation de 7% ne s'applique plus et on ouvre 2 postes de plus, ce qui augmente le taux d’inadéquation.

Le SNJMG constate avec regret que la spécialité Médecine Générale est une nouvelle fois discriminée.

Quoiqu'il en soit, le SNJMG veillera à la bonne application de ces textes et à la concrétisation des autres promesses de la ministre de la Santé.

 

Contacts Presse :

Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57 - frelat.emilie@gmail.com

Tiers-payant : le SNJMG répond « Non merci » aux complémentaires santé

 

Alors que se tient aujourd’hui une nouvelle réunion technique du groupe de travail sur la mise en place du tiers-payant, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) tient à répondre aux velléités des complémentaires et à rappeler la philosophie de ses positions.

Les présidents des trois fédérations de complémentaires santé ont fait savoir la semaine dernière leur accord sur un dispositif commun visant à organiser l’implication des complémentaires dans le tiers payant pour les actes médicaux.

Ce projet consisterait à mettre en place "un serveur en ligne commun aux complémentaires de santé que le médecin pourra utiliser en introduisant la carte Vitale du patient dans son serveur informatique". Ce dispositif serait testé dès la fin de l’année 2015 pour s’assurer qu’il réponde aux exigences en termes de "simplicité, rapidité, garantie de paiement et qualité de service". Suite à ce test, un dispositif "performant et opérationnel" serait déployé au 1er janvier 2017.

Pour avoir participé le 29 janvier à la réunion du groupe de concertation sur « la dispense d’avance de frais », le SNJMG comprend les précautions prises quant aux délais... En effet, alors que le ministère envisage de présenter sous peu sa loi au vote du parlement, nous avons découvert avec stupéfaction que le travail sur la faisabilité technique était au point mort !

Plus grave encore, le SNJMG voit dans l'annonce des assurances complémentaires une concrétisation de ses craintes en matière d'extension du domaine d'intervention de celles-ci dans le système de santé aux dépens de l'Assurance Maladie.

Favorable à une Assurance Maladie solidaire, publique et universelle, cogérée par les patients et les professionnels de santé, le SNJMG s’oppose à cette institutionnalisation des assurances complémentaires dans notre système de soins.

Sans aucun bénéfice prouvé pour les patients, cette dérive n’aboutirait qu’à multiplier les frais de gestion et à complexifier encore le fonctionnement de notre système de santé. Comme l’a très bien montré Didier TABUTEAU dans son ouvrage Démocratie Sanitaire, le temps du choix est arrivé entre une dérégulation commerciale ou un système sanitaire organisé, car rien n’est moins efficient qu’une « voiture avec deux volants, deux accélérateurs et deux pédales freins »…

Un élément de rationalisation serait la reprise en charge par l’Assurance Maladie des 30 % qu’elle ne rembourse pas actuellement. Ce « ticket modérateur » ne modère en effet plus rien depuis longtemps, si ce n’est l’accès aux soins des personnes ayant des difficultés à se payer une mutuelle. Cette mesure serait à appliquer prioritairement aux soins primaires, permettant ainsi aux complémentaires de se désengager de ce champ où leur utilité ne saute pas aux yeux… Partageant une même analyse sur ce sujet, le SNJMG s’associe donc à la pétition mise en ligne par le SMG en espérant un geste politique fort de la part du gouvernement.

En attendant, le SNJMG rappelle son exigence d'un tiers payant non-obligatoire, simple et garanti, fonctionnant sur le principe d'un guichet unique au sein de l'Assurance Maladie.

En vue d’obtenir la modification indispensable du projet de loi « santé » en faveur d’un système de soins solidaire et organisé où la médecine générale aurait enfin toute sa place, le SNJMG maintient son appel à participer à la manifestation nationale des jeunes médecins le dimanche 15 mars 2015 à Paris.

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

 

Rémunération des jeunes généralistes : un scandaleux apartheid

 

La publication par l’INSEE d’un nouveau rapport sur les revenus des médecins vient jeter une lumière crue sur une situation malheureusement déjà trop bien connue et douloureusement vécue par les jeunes médecins généralistes.

Etudiée sur les cinq premières années d’exercice, la rémunération d’un nouvel installé en médecine générale est aujourd’hui moitié moindre (69.940 € par an) que celle de ses confrères des autres spécialités (141.970 € en moyenne).

10 ans après la reconnaissance de la médecine générale comme une spécialité à part entière, cette criante discrimination est devenue insupportable pour les jeunes généralistes.

Notons que la convention de 2005 a aggravé les inégalités préexistantes. Tandis que les généralistes se voyaient généreusement attribuer le titre honorifique de « médecin traitant », les autres spécialités bénéficiaient dans le même temps de l’ouverture de différentes majorations, notamment la possibilité de coter des consultations au double de la valeur de celle du médecin traitant (« C2 ») ou de pratiquer des dépassements d’honoraires (« DA ») récompensant le contournement du parcours de soins… Résultat logique : une croissance des honoraires des généralistes de 2% seulement entre 2005 et 2011, alors qu’elle a été de 11 % pour les autres spécialités… 

Autre étape de l’acharnement contre la médecine générale : le 29 novembre 2006, date de la signature de l’avenant 19. Cet avenant de la honte a contourné la reconnaissance de la médecine générale comme une spécialité en l’excluant de la « majoration provisoire clinique » (MPC = 2 €) réservée à 44 autres spécialités…

Quant à la « majoration de coordination » (MCS = 3 €), tandis qu’elle est systématiquement cotée par les autres spécialités en portant leur consultation à un minimum de 28 €, elle est interdite au médecin généraliste qui effectue la coordination et prend le temps de téléphoner et/ou d’écrire un courrier pour adresser son patient. Cherchez l’erreur !

Les généralistes ont-ils la possibilité d’échapper à ce carcan tarifaire ? Non, car la discrimination frappant la médecine générale concerne aussi le choix du secteur d’exercice. Face à l’insuffisance des revalorisations tarifaires en secteur 1, les jeunes médecins des autres spécialités sont de plus en plus nombreux à fuir vers le secteur 2, phénomène qui consacre une médecine à deux vitesses, que ce soit pour les médecins ou pour les patients. Depuis 1990, les critères restreignant l’accès au secteur 2 « protègent » les jeunes généralistes de ce genre de tentation…

Dans de telles conditions d’injustice, comment s’étonner de la désaffection des jeunes médecins vis-à-vis de l’installation en médecine générale ?

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) appelle les pouvoirs publics à redistribuer au plus vite les moyens consacrés à la santé, ceci afin de sauver la médecine générale d’une disparition hautement préjudiciable aux intérêts de la population.

Mobilisé sur cet enjeu depuis plusieurs mois, le SNJMG ne désarmera pas avant d’avoir obtenu :

  • l’ouverture de majoration provisoire clinique (MPC) aux médecins généralistes,
  • une majoration pour le médecin traitant quand la consultation comporte un acte de coordination (appel téléphonique, rédaction d’un courrier),
  • une meilleure protection par l’Assurance Maladie des praticiens conventionnés en secteur 1 pour les risques maladie, maternité ou accident du travail,
  • des dotations conventionnelles structurantes visant à l’amélioration des conditions d’exercice, en favorisant notamment l’embauche de personnel salarié dans les cabinets de médecine générale.

 

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

 

Internes, Remplaçants, Médecins Généralistes : Tous en grève le 5 février 2015

C'est aujourd’hui jeudi 5 février 2015 que toutes les générations de Médecins Généralistes sont invitées à se mobiliser pour la défense de leur métier et d’un système de soins solidaire.

 

Après avoir lancé sa campagne d'information du public dès le 23 décembre 2014, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait déjà appelé à participer à une journée de grève le 6 janvier 2015.

 

En réponse au succès de cette grève et à l'impact médiatique des différents mouvements de médecins, la ministre de la Santé a certes proposé des discussions, mais rien de concret.

 

Pire, la ministre a exprimé lors du groupe de travail sur « la dispense d’avance de frais » qu’il n’était pas question pour elle de remettre en cause le rôle des complémentaires dans la mise en place du futur tiers-payant, ceci malgré les implications pratiques (complexification) et politiques (privatisation rampante du système de soins) que nous dénonçons.

 

Pour obtenir un vrai changement de cap, le SNJMG appelle donc aujourd’hui à une nouvelle journée de grève des consultations (hors éventuellement prise en charge des urgences) dans les cabinets : ni Médecin Généraliste, ni Interne, ni Remplaçant !

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

Lettre d'information du SNJMG #151 bis

1. Grève des internes, remplaçants et installés en Médecine Générale le jeudi 05 février 2015

 

Jeudi 05 février 2015, c'est la journée de mobilisation de la Médecine Générale !

 

C'est après-demain que toutes les générations de Médecins Généralistes sont invitées à se mobiliser pour la défense de leur discipline et de l'accès de tous à des soins de qualité.

Grâce au préavis de grève déposé la semaine dernière par le SNJMG, les internes de Médecine Générale peuvent participer à cette mobilisation aux côtés des remplaçants et des installés.

Notre proposition pour cette journée : fermeture partielle ou totale des cabinets de Médecine Générale, pas d'interne, ni de remplaçant, ni de médecin titulaire !

Vous pouvez trouver toutes les informations sur cette journée de grève (position du SNJMG, affiche annonçant la fermeture des cabinets de médecine générale, modalités pratiques de grève pour les internes et les remplaçants) sur notre site Internet.

 

NB : Après l'annonce de cette journée de grève du 5 février 2015, d'autres organisations d'internes ont appelé à la grève pour le 04 février. Le SNJMG déplore les incompréhensions résultant de ces annonces différentes mais se réjouit que la date du 15 mars 2015 puisse faire consensus pour la manifestation nationale des (jeunes) médecins.

 

2. Déclaration ROSP 2014

 

La Sécurité sociale accorde un délai aux médecins pour la déclaration des indicateurs 2014 de la ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique). 

Cette déclaration sera encore possible du 11 au 18 février 2015.

La ROSP « devrait » être réglée en avril 2015. 

 

A bientôt !

Tous ensemble !

Engagé dès le 23 décembre dans la mobilisation concernant la loi de Santé et le sort réservé à la Médecine Générale, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) se réjouit de l’entrée en scène des autres syndicats d’internes.

Ces derniers jours, l’ISNI puis l’ISNAR-IMG ont en effet annoncé leur volonté de participer à une réécriture de la loi de Santé, ainsi que leur intention de manifester le dimanche 15 mars, vite rejoints dans ce projet par la plupart des syndicats « seniors » déjà impliqués dans la grogne actuelle.

Le SNJMG appelle également ses adhérents et ses sympathisants à manifester le dimanche 15 mars 2015 à Paris.

Comme prévu, les motifs de l’engagement sans faille des Internes, Remplaçants, Jeunes Salariés et Installés du SNJMG seront réexpliqués à la presse ce jeudi 5 février 2015 à l'occasion de la journée de grève des internes, remplaçants et installés en Médecine Générale. 

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com

Lettre d'information du SNJMG #151

 

Bonjour,

  

Voici notre lettre d'information de janvier 2015 avec au sommaire :

  

1. Grève des internes et des médecins généralistes (05.02.15)

2. Conseil National du SNJMG

3. Déclarations ROSP 2014

4. Alertes à la grippe

5. Coups de pouce

6. Petites annonces du SNJMG

 

Bonne lecture !

 

1. Grève des internes et des médecins généralistes du 05.02.15

Suite aux débats des Assises Nationales des Jeunes Médecins Généralistes du 6 décembre dernier, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a appelé ses adhérents et sympathisants à un mouvement d’action afin de sauvegarder la Médecine Générale et l'accès à des soins de qualité pour tous.

Au vu des chiffres fournis par la CNAMTS (-28.6% de FSE le 06 janvier 2015 contre - 17,21% la veille et - 2.83% le lendemain), la journée de grève à l’appel de MG-France et du SNJMG a été bien suivie.

En réponse à cette grève et aux différents mouvements revendicatifs depuis décembre 2014, Mme Marisol Touraine a concédé la mise en place de groupes de travail thématiques en vue d’amendements au projet de loi de Santé. 

Le SNJMG porte la voix des jeunes médecins généralistes dans ces groupes de travail mais l'improvisation dans leur mise en place (invitations aléatoires, calendrier ultra court...) et, pire, l'impression d'impréparation laissée par les cabinets ministériels lors des premières réunions ne plaident pas en faveur de la prise en considération des revendications des (jeunes) médecins généralistes par la ministre de la Santé...

Tout ceci de même que les visées des complémentaires sur le tiers payant et le double refus (du ministère et de la CNAMTS) d’évoquer les questions tarifaires ont conduit le Bureau National du SNJMG à appeler les internes, remplaçants, collaborateurs et jeunes installés ou salariés à une nouvelle journée de grève le 05.02.15.

(Jeunes) Médecins Généralistes : Mobilisons nous pour obliger Mme Marisol Touraine à répondre à nos revendications ! Faisons grève le 5 février 2015 !

Et merci à tou(te)s de répondre à ce questionnaire en ligne pour l'organisation de cette journée !

 

2. Conseil National du SNJMG

Si l'Assemblée Générale de Décembre 2014 a élu un nouveau Bureau National en charge de la direction du syndicat, tout membre du SNJMG peut intervenir dans les débats internes et donner son avis sur les décisions du syndicat dans le cadre du Conseil National. Il peut rejoindre ce Conseil National et/ou le quitter à sa guise en contactant le secrétariat via ce formulaire en ligne.

  

3. Déclarations ROSP 2014

Le SNJMG rappelle aux médecins généralistes collaborateurs et installés que le 31 janvier 2015 est le dernier jour pour procéder aux déclarations pour la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP). Ces déclarations qui peuvent confiner au gag et les bugs de versement de la rémunération (notamment aux dépens des jeunes installés) viennent en écho des critiques émises par le SNJMG sur cette rémunération « à la performance ».

  

3. Alerte à la grippe

Toujours dans la catégorie «gags officiels », la Direction Générale de la Santé (DGS) vient de s’illustrer avec un message urgent à destinations des médecins à l’occasion du début de l’épidémie de grippe. Dans ce message, la DGS préconise l’utilisation précoce de Tamiflu° sans donner la moindre référence scientifique pour étayer son propos... Mais il n'y a pas que la DGS à faire du n'importe quoi ! Dans un article du Monde hier, Isabelle Bonmarin, chargée de la surveillance de la grippe à l’Institut national de veille sanitaire (InVS), invite la population à vite se faire vacciner alors que l'épidémie a déjà commencé, que le délai d'immunisation suite au vaccin est de deux semaines et que le vaccin 2014-2015 ne prend en compte le type AH3N2 présent dans 62% des cas de grippes en France...

On se croirait un peu revenu en 2009 en plein festival d’incongruités sur la grippe H1N1… à moins qu’on n’en soit jamais sortis…

Pour en savoir plus : Dossier du Formindep sur le Tamiflu°

  

4. Coups de pouce du SNJMG

Nous vous rappelons  l'ouverture récente sur notre site d'une rubrique "Coups de pouce" que nous mettons à la disposition de tous les jeunes médecins généralistes.

Nous l'avons inauguré avec le questionnaire de thèse de Karolina Rogowska consacré à la télédermatologie.

La rubrique se développe avec actuellement :

- Le questionnaire du mémoire d’éthique (bio) médicale sur les médecines complémentaires et le cancer du sein de Marie Schnebelen

- Le questionnaire de thèse sur les nouveaux anti coagulants oraux en Médecine Générale de Chloé Berthelot

Merci de continuer de répondre au questionnaire sur la télé dermatologie et de contribuer aux deux nouveaux questionnaires !

  

5. Petites annonces du SNJMG

  Parmi les travaux restant à accomplir sur notre nouveau site, il y a la mise en ligne d'un nouveau service de petites annonces. En attendant, nous maintenons en ligne l'actuel service gratuit et nous vous avons sélectionné les annonces suivantes :

  

- Poste de Praticien Hospitalier temps plein dans la discipline de Médecine Générale

 A pourvoir dès février 2015 au sein de l'unité somatique de l'hôpital psychiatrique R. PREVOT à Moisselles (Val d'Oise).

L'équipe de l'unité somatique est déjà constituée d'un P.H. temps plein et d'une équipe Infirmière.

Il s'agit d'un nouveau poste créé au sein de l'établissement, qui pourrait convenir à un jeune collègue finissant son Internat de médecine générale ou son Assistanat.

L'hôpital est accessible par la route (25 mn de la porte de Paris) ou par transport (15 mn de la gare du Nord, station « gare d'Ezanville »)

Contacts :

Dr. DELASSE : PH de médecine générale : Tel. : 01 39 35 67 31

Dr. GASMAN : Chef de Pôle du secteur de Clichy-la-Garenne : 01 41 06 63 70 / 01 39 35 63 68

 

- Bourse d’installation en Seine et Marne

En Seine-et-Marne, un hôpital neuf vient d'ouvrir à Marne-la-Vallée, un autre va le faire à Melun.

Plus de 80 projets de structures d'exercice libéral collectif pluridisciplinaires sont en cours de création. Les prix de l'immobilier sont en moyenne 5 fois inférieurs à Paris.

Le Département propose aux étudiants en médecine des bourses de 1000 euros par mois.

Ces bourses vous permettront de vous installer, par exemple :

- à Marne-la-Vallée

- dans la maison de santé universitaire du Mée-sur-Seine, liée à la faculté de Paris VI (4 généralistes, 15 paramédicaux), à 100m du RER

- dans les maisons de santé associées aux maisons unversitaires de Fontainebleau ou Coulommiers (liées à la faculté de médecine de Créteil)

Un accompagnement individuel est proposé à chaque professionnel de santé pour son installation.

La Seine-et-Marne, ce sont 2 sites classés au patrimoine mondial de l'humanité, 2 universités, des pôles de compétivité, la ville à la campagne ...

Contact :

David BRESSON Mission santé du Département de Seine-et-Marne 01 64 14 70 92

david.bresson@cg77.fr

  

Tous nos vœux de bonne et heureuse année 2015 !

 

 

La voix des Futurs et Jeunes Médecins Généralistes

Dès la divulgation du contenu du projet de loi dit « de Santé », sans équivoques ni atermoiements, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a fait connaître ses points de désaccord et sa volonté d’obtenir une réécriture du texte.

La mobilisation de ses adhérents et sympathisants à compter du 23 décembre 2014 puis le 6 janvier 2015 a permis au SNJMG d’engager un début de dialogue avec les pouvoirs publics.

Malheureusement le SNJMG constate qu’un lobbying bien implanté au sein des institutions tente de faire écarter la voix des Futurs et Jeunes Médecins Généralistes de certains groupes de travail.

Ceci n’est pas acceptable et ne sera pas accepté par le SNJMG.

En effet, la place de la Médecine Générale et l’attractivité de ce métier pour les jeunes sont au cœur de la problématique actuelle.

Fort de sa transversalité (Internes - Remplaçants - Jeunes Salariés et Installés) et de son expérience (24 ans d’engagement sans concessions ni connivences), le SNJMG est particulièrement qualifié pour s’exprimer sur ces sujets.

Dans ce contexte, le SNJMG appelle à une nouvelle journée d’action le jeudi 5 février 2015, pour laquelle il dépose un préavis de grève couvrant :

Les Internes en Médecine Générale,
Les Médecins Généralistes Remplaçants ou Collaborateurs,
Les Jeunes Médecins Généralistes Salariés ou Libéraux.

Une réflexion est en cours pour coordonner des actions communes et de grande ampleur avec les autres organisations partageant nos valeurs et souhaitant s’engager plus avant dans cette mobilisation, importante pour l’avenir de notre profession et du système de Santé.

 

Contacts Presse :

 Théo COMBES - Président - 06 81 00 22 90 - president@snjmg.org

Emilie FRELAT -  Première Vice-Présidente - 06 19 90 26 57- frelat.emilie@gmail.com