Publication de la revue Jeune-MG de Mars 2016 (#14)

Au sommaire du numero de Mars 2016 de la revue Jeune-MG :

- Retour sur la mobilisation de la profession à l'occasion de la loi de modernisation de Santé (1ere partie : de 2013 à fin 2015)
- Entretien avec paul Sheffer (Formindep)
- Présentation du livret de la Troupe du Rire
- Plateforme des revendications de base du SNJMG à l'occasion de la Grande Conférence de Santé et de l'ouverture des négociations pour une nouvelle convention médicale
- Annonces professionnelles
 
Cette revue est adressée gratuitement à toutes les personnes (quel que soit leur statut professionnel) inscrites sur le site snjmg.org.
 
L'inscription sur le site est elle même gratuite ; elle permet d'acceder à toutes les rubriques du site (ex : service d'annonces professionnelles).
 
NB : Toutes les données confiées au syndicat sont soigneusement (et depuis toujours) protégées par le SNJMG : aucune adresse n'est transmise à un tiers sans acceptation préalable de la personne concernée.
 

Négociations conventionnelles 2016 (4)

Pour en savoir plus sur le cadre général des négociations et les autres séances : 

 

La séance du jour... et ses suites :

 

 

Choix de stages hospitaliers des IMG de Paris / Ile de France

Depuis hier et jusqu'au lundi 4 avril 2016 se déroulent les choix de stages hospitaliers pour le semestre d'été 2016 sur Paris/ile de France.

Depuis 1992, le SNJMG est présent sur place pour représenter et défendre les internes de MG :

N'hésitez pas à venir rencontrer nos représentants et à les alerter sur tout problème concernant votre cursus d'internat ! 

Pour en savoir plus :

- Infos générales sur les choix de stages hospitaliers de Paris/ile de France : Fiche explicative.
- Infos pratiques sur les choix du printemps 2016 : Renseignements documentaires.

 

Pas de négos sans les jeunes

 

 

Réunis le mercredi 23 mars, les syndicats de médecins libéraux et l’UNCAM se sont rencontrés sans la participation indépendante des structures représentatives des étudiants en médecine, internes, remplaçants, chefs de clinique, assistants et jeunes installés. Malgré les demandes répétées et la volonté de concertation affichée, les portes de la négociation restent belles et bien fermées. Un an presque jour pour jour après la mobilisation unitaire d’une profession unie pour dire son inquiétude face à l’avenir, les partenaires conventionnels ont fait un choix simple : garder les mêmes recettes, pour arriver aux mêmes conclusions.

 

La mise à l’écart progressive des structures jeunes dans l’élaboration de la convention médicale n’est pas un épiphénomène : elle est un marqueur de la déconnexion totale entre la pratique médicale vécue et la réglementation qui l’entoure. Alors que l’âge d’installation recule, alors que l’exercice libéral séduit toujours moins, et alors que les futurs et jeunes médecins aspirent à bouleverser profondément leurs modes de pratiques, la convention paraît bloquée, constatant le monde qui change sans jamais l’accompagner. Pour les jeunes que nous représentons, cette situation n’est plus acceptable. Notre présence à la séance du 16 mars, rendue obligatoire par la loi, ne peut être la seule.

 

Si nous ne remettons pas en cause la  légitimité des syndicats de médecins libéraux à négocier la convention pour leurs mandants, nous sommes les seuls à pouvoir porter la voix des remplaçants, des futurs et des jeunes installés, c’est à dire de la majorité des médecins à l’horizon 2030.

En 2013 déjà l’IGAS proposait, dans un rapport, d’associer plus fortement les structures jeunes au mécanisme conventionnel, la situation actuelle surprend autant qu’elle révolte.  Nous demandons à pouvoir négocier directement avec l’UNCAM, et en dehors du cadre conventionnel, de dispositions spécifiques applicables à nos mandants.

 

La ré-ouverture immédiate du dialogue est un préalable nécessaire à l’élaboration d’une convention ambitieuse, tournée vers les évolutions nécessaires de la pratique médicale et les attentes légitimes des médecins déjà installés. Le malaise profond de la profession, largement exprimé depuis plusieurs années, n’autorise ni la légèreté des manoeuvres de couloir, ni l’inconséquence d’un document négocié au bout de la ficelle.

 

Dans ces conditions, les structures représentant les futurs et jeunes médecins demandent à être reçues dans les plus brefs délais par Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, pour explorer les pistes qui permettraient de prendre en compte de façon pleine et entière les aspirations professionnelles de notre génération.

 

 

Pour l’ANEMF, Sébastien FOUCHER, Président.

Pour l’ISNAR-IMG, Yves-Marie VINCENT, Président.

Pour l’ISNCCA, Dr. Julien LENGLET, Président.

Pour l’ISNI, Baptiste BOUKEBOUS, Président.

Pour ReAGJIR, Dr. Jacques Olivier DAUBERTON, Président.

Pour le SNJMG, Dr. Émilie FRELAT, Présidente.

 

 

Contacts presse :

 

  • Sébastien FOUCHER, Président de l’ANEMF – president@anemf.org | 06 82 11 98 82
  • Yves-Marie VINCENT, Président de l’ISNAR-IMG – president@isnar-img.com | 06 73 07 53 01
  • Dr. Julien LENGLET, Président de l’ISNCCA  –  president@isncca.org | 06 43 21 17 29
  • Baptiste BOUKEBOUS, Président de l’ISNI – president@isni.fr | 06 50 67 39 32
  • Dr. Émilie FRELAT, Présidente du SNJMG - presidente@snjmg.org | 06 19 90 26 57
  • Dr. Jacques Olivier DAUBERTON, Président de ReAGJIR – president@reagjir.com | 06 42 18 40 14

Négociations conventionnelles 2016 (3)

Pour en savoir plus sur le cadre général des négociations et les autres séances : 

 

La séance du jour... et ses suites :

 

 

 

 

 

 

 

 

Négociations conventionnelles : les jeunes veulent en être !

Hier s’est tenue la deuxième journée de la grande messe des négociations conventionnelles rassemblant les acteurs du monde médical libéral : les cinq structures syndicales représentatives, l’UNCAM et l’UNOCAM. Les structures jeunes, invitées comme le prévoient les textes pour cette deuxième réunion, se félicitent d’un signe d’ouverture nécessaire.

Au terme d’une année 2015 marquée par l’expression d’un malaise profond de toute la profession, la négociation conventionnelle de 2016 ne peut être envisagée que comme une construction collective.

 

L’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNI, l’ISNCCA, ReAGJIR et le SNJMG considèrent que les sujets de démographie médicale et de protection sociale évoqués ce mercredi sont fondamentaux.

Au cœur de nos préoccupations, la capacité de la profession médicale à répondre aux enjeux d’accès aux soins est déterminante pour l’avenir.

 

  • Démographie médicale : la responsabilité de la réponse apportée est sociétale. Cette réponse implique aussi bien le refus de mesures coercitives et de conventionnement sélectif, délétères à terme, que la nécessité de mesures incitatives innovantes, seules à même de redonner une dynamique de réinvestissement des déserts médicaux par les jeunes médecins. Les mesures d'aide à l'installation restent à prioriser.

 

  • Protection sociale : c’est un enjeu symbolique et fondamental, pour une profession qui a exprimé son malaise face à des conditions d’exercice fortement dégradées. La protection sociale des médecins, au-delà d’un enjeu d’égalité des droits, est une nécessité pour favoriser l’installation. Trop souvent encore, le rejet de l’exercice libéral est fondé sur la peur d’une pratique fragile sur le plan de la protection sociale.

 

Alors que se poursuivront la semaine prochaine les réunions autour de la prochaine convention, les structures jeunes n’envisagent pas qu’elles puissent se tenir sans elles.

Dans une période où l’avenir de la profession médicale et les conditions de l’exercice sont remises en question, les jeunes demandent officiellement à l’ensemble des partenaires conventionnels d’être associés en leur nom propre aux discussions en cours.

 

Ce n’est qu’avec la participation de ceux qui feront la médecine de demain que les conditions d’exercice en libéral pourront évoluer, en respectant les attentes des patients et en phase avec les aspirations professionnelles des médecins en exercice et en formation.

 

Pour l’ANEMF, Sébastien FOUCHER, Président.

Pour l’ISNAR-IMG, Yves-Marie VINCENT, Président.

Pour l’ISNCCA, Dr. Julien LENGLET, Président.

Pour l’ISNI, Baptiste BOUKEBOUS, Président.

Pour ReAGJIR, Jacques Olivier DAUBERTON, Président.

Pour le SNJMG, Dr. Émilie FRELAT, Présidente.

 

 

Contacts presse :

 

Sébastien FOUCHER, Président de l’ANEMF – president@anemf.org | 06 82 11 98 82

Yves-Marie VINCENT, Président de l’ISNAR-IMG – president@isnar-img.com | 06 73 07 53 01

Dr. Julien LENGLET, Président de l’ISNCCA  –  president@isncca.org | 06 43 21 17 29

 Baptiste BOUKEBOUS, Président de l’ISNI – president@isni.fr | 06 50 67 39 32

Dr. Émilie FRELAT, Présidente du SNJMG - presidente@snjmg.org | 06 19 90 26 57

Dr. Jacques Olivier DAUBERTON, Président de ReAGJIR – president@reagjir.com | 06 42 18 40 14

#JuniorDoctorsStrike #3

Malgré le succès de leur deux premières journées de grève (les 12 janvier et 10 février 2016), les junior doctors du NHS sont toujours en butte avec le gouvernement conservateur de David Cameron qui veut leur imposer de nouveaux contrats de travail (cf : exposé des griefs des juniordoctors).

Constatant une convergence certaine entre ce mouvement et son action en France à propos du temps de travail des internes, le SNJMG réitère son soutien à la mobilisation des juniors doctors.

 

Voici la suite de notre dossier sur le mouvement des junior doctors :

- Février 2016 : Crispation du conflit (NB : le gouvernement annonce son intention d'imposer les nouveaux contrats en Aout 2016 et la BMA prévoit 3 nouvelles grèves en mars et avril 2016)

 

 

 

- Grève des 9 et 10 mars 2016

 

 

 

Junior doctors' industrial action - 9 and 10 March 2016

NB : Live blog du BMJ sur la grève des 9 et 10 mars 2016

Cette grève n'a pourtant en rien convaincu le gouvernement Cameron de revenir sur ces positions. Au contraire, il multiplie les attaques verbales contre les juniors doctors :

 

 

 

 

NB : retour sur la troisiéme grève avec le storify de la BMA :

 

Femmes médecins généralistes : encore des améliorations en attente

 

 

En prélude à la journée des femmes, les "Chiennes de garde" ont "récompensé" l’auteur de la déclaration ou insulte la plus sexiste contre les femmes de l'année passée.

 

Pour 2015, le prix du « Macho de l’année » a été décerné au sénateur Jean-François Mayet pour sa phrase sur la féminisation médicaleJean-François Mayet avait estimé que l’une des causes de la désertification médicale en France était « la féminisation, puisque 75 % des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l’égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants ».

 

Au-delà de la polémique, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) rappelle en ce 8 mars 2016 que le temps de travail des médecins est moindre qu'autrefois, aussi bien chez les femmes que chez les hommes, du fait des évolutions sociologiques, et que la féminisation du métier ne peut donc pas être considérée comme la cause des problèmes démographiques que traverse la médecine générale.

 

Il existe toutefois des difficultés concernant la protection sociale des médecins, auxquelles les femmes sont particulièrement exposées. Aussi, même s'il attend avec impatience l'application des promesses de la Grande Conférence de la Santé sur la couverture maternité, le SNJMG rappelle ses autres revendications concernant les médecins :

  • la prorogation de la durée de validité des licences de remplacement en cas de maternité/paternité/adoption ou maladie/accident de travail,
     
  • le non déclassement des internes après un arrêt maternité/maladie/accident du travail à l'occasion des choix de postes,
     
  • une dispense d’astreintes à partir du 3e mois de grossesse pour les médecins hospitaliers (y compris internes et FFI).

 

 

Contacts Presse :

Dr Emilie FRELAT -  Présidente - 06 19 90 26 57- presidente@snjmg.org