CoViD-19 : Chronologie de la pandémie

Devant le développement de la pandémie, nous individualisons la chronologie de notre publication initiale pour lui consacrer un billet spécifique (Sources : SCMP, AP, AFP, Le Monde, Libération, Mediapart) :

 

30 novembre 2017. Après avoir étudié durant cinq ans les chauve-souris d’une grotte de Yunnan, et leurs coronavirus, l’institut de virologie de Wuhan estime que leur recombination est possible et invite à se préparer à l’apparition de nouvelles maladies. 

17 novembre 2019. Premier cas détecté en Chine, à Wuhan (prononciation : wou-ran), dans la région du Hubei, d’une personne de 55 ans infectée par un virus inconnu (NB : cause déterminée à postériori).

15 décembre 2019. Des médecins chinois de la région de Wuhan en Chine diffusent des messages alarmistes sur des cas de pneumonies graves de cause inconnue. Selon le Canard Enchaîné du 6 mai 2020, le Président Emmanuel Macron est averti par l’ambassadeur de France à Pékin de l'épidémie émergente en Chine.

16 décembre 2019. Une femme est hospitalisée pour une pneumonie à Wuhan. L’hôpital conclue à une infection provoquée par un virus de la famille du SARS.

21 décembre 2019. Un foyer de pneumonies virales de la famille du SARS est identifié à Wuhan.

27 décembre 2019. VisionLabs, un laboratoire de Guangzhou, commence à séquencer le virus à partir d’échantillons d’un livreur du marché aux animaux sauvages de Wuhan, agé de 65 ans, atteint de la maladie. 

30 décembre 2020. Ai Fen, directrice du département des urgences de l’hôpital central de Wuhan, transmet les analyses des poumons du premier patient à ses collègues. Li Wenliang, médecin ophtalmologue à l'hôpital central de Wuhan, les transfère à une centaine de médecins sur WeChat, en évoquant 7 cas de virus de type SRAS à Wuhan. Son message devient "viral" en quelques heures. « Effrayant, le SRAS est-il en train de revenir ? » répond un des destinataires. Le lendemain, les autorités sanitaires de Wuhan convoquent Li Wenliang pour l'interroger sur ces messages.

31 décembre 2019. La Chine informe la communauté internationale de cas groupés (officiellement : 59 cas entre le 12 et le 29 décembre 2019 mais selon des sources indépendantes, plus de 250 cas entre mi novembre et fin décembre) d’une infection respiratoire inconnue, en relation avec le Seafood Wholesale Market, le marché aux poissons de la ville de Wuhan (où sont aussi vendues diverses espèces d'animaux vivants). Aussitôt, Taiwan prend des mesures de quarantaine vis-à-vis des personnes arrivant sur son sol en provenance de la province chinoise du Hubei.

1er Janvier 2020. Fermeture du Seafood Wholesale Market de Wuhan (NB : des études scientifiques démontreront par la suite que ce marché a plus été un amplificateur de l'épidémie que le lieu de diffusion initial).

02 Janvier 2020. Ouverture d’une veille sanitaire en France par le CORRUSS (Centre opérationnel de réception et de régulation des urgences sanitaires et sociales)

03 Janvier 2020. La police de Wuhan convoque l'ophtalmologue Li Wenliang, accusé d'avoir « répandu des rumeurs en ligne » et « gravement perturbé l'ordre social ». Sa garde à vue prend fin avec la signature et la lecture en public d'une déclaration dans laquelle il reconnaît son « délit ». 

09 janvier 2020. Premier mort officiellement confirmé à Wuhan. Identification du virus responsable : il s'agit bien d'un nouveau variant de coronavirus.

12 janvier 2020. La Chine partage la séquence génétique du virus.

13 janvier 2020. Premier cas officiel (importé) hors de Chine (Thailande)

14 janvier 2020. En France, le ministère de la santé alerte les agences régionales de santé (ARS) ; 16 établissements hospitaliers français sont choisis pour être centre de prise en charge de référence des patients éventuels de Covid-19.

15 janvier 2020. En France, le SNJMG ouvre sur son site Internet une veille informative sur le nouveau coronavirus

17 janvier 2020. Protocole de test diagnostique RT-PCR  publié par l’OMS et réalisé en Allemagne.

20 janvier 2020. La Chine confirme la transmission inter humaine de la pathologie.

21 janvier 2020. Premier cas officiel aux USA (Seattle). En France, la ministre de la santé Agnès Buzyn, lors d’un point de presse, juge que « le risque d’introduction en France est faible mais ne peut pas être exclu, d’autant qu’il y a des lignes aériennes directes avec Wuhan ». Elle ajoute : « Notre système de santé est bien préparé, professionnels et établissements de santé ont été informés. » De son coté, le Pr Yazdanpanah déclare : " Il ne va pas y avoir d'épidémie en France parce qu'on est préparé. Il peut y avoir un cas mais on pourra très rapidement le contenir".

22 janvier 2020. Le comité d’urgence de l’OMS reconnait « l’urgence de la situation ». En Chine, le port du masque devient obligatoire à Wuhan. En France, le CORRUSS, centre opérationnel de régulation et de réception des urgences, est placé en "vigilance renforcée" selon le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, auditionné par le Sénat le 26 février 2020.

23 janvier 2020. Début du confinement à Wuhan et suspension des liaisons aériennes Paris-Wuhan. Arnaud Fontanet, responsable de l'unité des maladies émergentes à l'Institut Pasteur, donne son avis sur les risques pour la France : "on peut s'attendre à voir un cas diagnostiqué en France. Il faut y être prêts, ce qui est le cas (...) le scénario pour l'instant le plus plausible ce sont des importations en France, vraisemblablement. Mais sur le sol français, on a de bonnes raisons d'espérer qu'il n'y ait pas d'épidémie qui démarre". 

24 janvier 2020. Trois premiers cas (importés de Chine) sont recensés en France, les premiers en Europe. La ministre de la santé Agnès Buzyn déclare : « Le risque d’importation depuis Wuhan était modéré. Il est maintenant pratiquement nul, puisque la ville, vous le savez, est isolée. Les risques de propagation dans la population [française] sont très faibles. » (NB : l'analyse des mutations génétiques du virus démontrera plus tard que le coronavirus circulait sur le territoire français déjà à bas bruit en janvier 2020 parmi des personnes asymptomatiques ou pauci symptomatiques)

25 janvier 2020. En Chine, la région entière de Hubei, soit près de 60 millions d’habitants, est placée en quarantaine. Premier cas officiel en Océanie (Australie).

26 janvier 2020. La Chine annonce que des malades asymptomatiques peuvent transmettre le virus. En France, la ministre de la santé Agnès Buzyn rassure sur le stock de masques : « Nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie, ce sont des choses qui sont d’ores et déjà programmées. Si un jour nous devions proposer à telle ou telle population ou personne à risque de porter des masques, les autorités sanitaires distribueraient ces masques aux personnes qui en auront besoin. »

28 janvier 2020. Premier cas officiel de contamination entre individus en Europe (Allemagne). L’Union européenne active son dispositif de crise, qui vise principalement à partager les informations entre États membres.

29 janvier 2020.  Louis Gautier, ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDN), confie à L’Obs : « Je ne comprends pas : pourquoi n’ont-ils pas encore déclenché le plan pandémie ? On perd un temps précieux ! » 

30 janvier 2020. L’OMS déclare « l’urgence de santé publique de portée internationale » (USPPI). « Cette déclaration n’est pas due à ce qui se passe en Chine, mais à ce qui se passe dans les autres pays, commente le directeur général de l’OMS. Notre plus grande préoccupation est la possibilité que le virus se propage dans des pays dont les systèmes de santé sont plus faibles. »  Si L’OMS « s’oppose à toute restriction aux voyages », l’Italie suspend ses vols avec la Chine. En France, la Direction générale de la santé (DGS) demande à l’agence Santé publique France d’acquérir « dès que possible » 1,1 million de masques FFP2. De son côté, une équipe allemande obtient la preuve que les malades en phase d’incubation peuvent être contagieux, rendant le contrôle de l'épidémie encore plus difficile.

31 janvier 2020. Premier rapatriement par avion de Français présents à Wuhan, avec organisation de mises en quatorzaine dans le sud de la France (région PACA). Marie Fontanel quitte son poste à l’Élysée de conseillère solidarités et santé d’Emmanuel Macron pour s’installer à Strasbourg, où son époux est le candidat LREM à l’élection municipale. Elle ne sera remplacée que le 1er mars 2020.

1er février 2020. Tous les pays de l’espace Schengen, sauf la France, suspendent les visas avec la Chine.

03 février 2020. Dans le document « Préparation stratégique et plan de réponse », l’OMS écrit : « Tous les pays sont exposés au risque et doivent se préparer. » L’OMS rappelle la nécessité de gérer l’approvisionnement et les chaînes logistiques, entre autres, de matériels médicaux. 

05 février 2020. Un article de Science évoque le risque de pandémie et de surcharge des réanimations devant le nombre de cas graves 

07 février 2020. Li Wenliang, infecté par le coronavirus, meurt dans un hôpital de Wuhan. L'annonce de sa mort déclenche une forte colère populaire en Chine qui oblige les jours suivants le pouvoir à le réhabiliter. En France, Nouvelle demande de la DGS à SPF ; il s’agit cette fois d’acquérir 28,4 millions de FFP2, à travers « une procédure accélérée d’achat ». 

08 février 2020. Cinq nouveaux cas d’infection sont détectés en France dans un chalet des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie). « Le cas initial nous a été signalé hier soir. Il s’agit d’un ressortissant britannique de retour de Singapour où il avait séjourné du 20 au 23 janvier », explique Agnès Buzyn. « L’ensemble des cas positifs et les contacts de ce ressortissant britannique, tous de nationalité britannique, ont été hospitalisés cette nuit dans trois hôpitaux à Lyon, Saint-Étienne et Grenoble », a précisé la ministre. Les autorités retracent les contacts étroits de ces personnes.

09 février 2020. Avec 811 morts officiels en Chine, le nouveau coronavirus devient plus meurtrier que le SARS.

10 février 2020. Le Président des USA, Donald Trump, annonce la fin de l'épidémie d'ici 2 mois : “Bon, ce virus, il y a plein de gens qui pensent qu’il disparaîtra en avril avec la chaleur, avec le retour de la belle saison. D’habitude, ça s’en va en avril. En attendant, on gère très bien. On n’a que douze cas. Onze, et la plupart se sont rétablis.”A l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus s'inquiète : «La détection d'un petit nombre de cas peut indiquer une transmission plus répandue dans d'autres pays (...) Tous les pays doivent utiliser la fenêtre d'opportunité créée par la stratégie de confinement pour se préparer à l'arrivée éventuelle du virus

12 février 2020. En France, sur les 28,4 millions de masques commandés, SPF n’en a reçu que 500 000 et en a commandé 250 000 autres, pas encore livrés.

14 fevrier 2020. Premier cas officiel en Afrique (Egypte). Premier mort en France (un touriste chinois, agé de 80 ans), le premier hors d’Asie.

16 février 2020. Agnès Buzyn démissionne du ministère de la santé pour prendre la tête de liste de la campagne municipale LREM à Paris (à la place de Benjamin Griveaux). Elle est remplacée par Olivier Véran au ministère de la Santé.

17 février 2020. Début du rassemblement évangélique de l’Église Porte ouverte chrétienne à Mulhouse, qui réunit de 2 000 à 2 500 personnes jusqu’au 21 février.

18 février 2020. Olivier Véran déclare sur France Inter : « La France est prête car nous avons un système de santé extrêmement solide. »

19 février 2020. Alors que le virus se diffuse déjà discrètement en Lombardie et dans la province de Valence, en Espagne, plus de 40 000 supporteurs assistent dans le stade milanais de San Siro au match de Ligue des champions entre l’Atalanta Bergame et le Valence CF.

21 février 2020. Premières mesures de confinements en Italie, dans la région de Codogno, en Lombardie.

22 février 2020. Le directeur général de l’OMS avertit que « la fenêtre d’opportunité pour contenir l’épidémie se rétrécit ».

23 février 2020. La France déclenche le stade 1 d'un plan de réaction à la pandémie de coronavirus, qui repose sur le plan Orsan et plus précisément le volet Orsan REB, consacré aux risques épidémiques et biologiques.

25 février 2020. Premier décès officiel "non importé" en France : c’est un enseignant de Crépy-en-Valois et conseiller municipal de Vaumoise, dans l’Oise.

26 février 2020. En France, Jérôme Salomon, directeur général de la santé, est auditionné par la commission des affaires sociales du Sénat : « Nous avons débloqué les stocks stratégiques et passé en urgence une commande de masques protecteurs à destination des professionnels de santé. Santé publique France détient des stocks stratégiques importants de masques chirurgicaux. Nous n’avons pas d’inquiétude sur ce plan. Il n’y a donc pas de pénurie à redouter, ce n’est pas un sujet. »

28 février 2020. L’OMS appelle les États à agir vite: il faut « adopter une approche englobant ‎l’ensemble du gouvernement et l’ensemble de la société. Ce n’est pas ‎un travail pour le seul ministère de la santé ». En France, le SNJMG publie une version développée de ses informations sur la gestion du CoViD-19 en Médecine Générale.

29 février 2020. Réunion en France d’un conseil des ministres exceptionnel consacré à la crise du Covid-19… mais qui autorise également, à la demande du Premier Ministre, Edouard Philippe, le recours au 49-3 pour faire passer sans vote le projet de loi de réforme des retraites en cours d'examen à l’Assemblée nationale. A la sortie du conseil, le ministre de la Santé annonce le passage au stade 2 de l’épidémie et l'annulation des manifestations de plus de 5.000 personnes dans des lieux fermés.

2 mars 2020. Le directeur de l’OMS avertit : « Avec des mesures précoces et agressives, les pays peuvent arrêter la transmission et sauver des vies. »

3 mars 2020. En Grande Bretagne, lors d'une conférence de presse, le Premier ministre conservateur de 55 ans, Boris Johnson, fanfaronne : il a "serré la main à tout le monde" en visitant un hôpital où se trouvaient des malades du Covid-19. En France, sur proposition du président de la République, le Premier ministre réquisitionne par décret l’ensemble des stocks et productions de masques sur le territoire national "afin de préserver les ressources en masques de protection dans le cadre de la lutte contre le COVID-19"

4 mars 2020. L’Italie compte 3 100 cas officiels d’infections et décide de la fermeture des écoles. En France, le Pr Bricaire annonce sur BFM TV que l'épidémie ne durera que quelques semaines, au pire "deux à trois mois" et Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, affirme sur France Inter : « On ne fermera pas toutes les écoles de France. » 

6 mars 2020. Emmanuel Macron et son épouse se montrent au théâtre : « Si on prend des mesures qui sont très contraignantes, ce n’est pas tenable dans la durée. » Les pharmacies reçoivent l’autorisation de fabriquer du gel hydroalcoolique, la pénurie se généralisant.

8 mars 2020. Le président du Conseil italien Giuseppe Conte place en quarantaine les régions italiennes les plus touchées, avant d’étendre le lendemain le confinement à l’ensemble du pays.

9 mars 2020. Les rassemblements de plus de 1 000 personnes interdits en France.

10 mars 2020. En France, création d’un conseil scientifique chargé de conseiller le président de la République sur la gestion de la pandémie (NB : quelques jours plus tard, le HCSP publie un communiqué rappelant que c’est sa mission). Tous les pays de l’Union européenne sont désormais officiellement touchés par le Covid-19.

11 mars 2020. L’OMS déclare officiellement l’état de pandémie : « Nous sommes très inquiets par les niveaux de diffusion et de dangerosité, ainsi que par les niveaux alarmants de l’inaction de la communauté internationale », indique son directeur général. En France, le ministre de la Santé, Olivier Véran, annonce : « Les enfants ne constituent pas un public fragile, il ne faut donc pas avoir peur de les envoyer à l’école. » En revanche, il annonce l’interdiction de toutes les visites dans les Ehpad.

12 mars 2020. Le matin, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, déclare : « Nous n’avons jamais envisagé la fermeture totale des écoles. » Le soir, le président de la République annonce la fermeture des écoles, collèges, lycées et universités. Emmanuel Macron annonce également le maintien du premier tour de l’élection municipale : les scientifiques « considèrent que rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes », assure-t-il, ce qui n’est pas ce que dit l’avis du conseil scientifique du 12 mars, qui précise que « cette décision éminemment politique ne pouvait lui incomber » (NB : il semblerait que le Président était personnellement favorable à l’annulation du premier tour mais qu’il a finalement cédé à la pression du Premier ministre, Edouard Philippe, du président du Sénat, Gérard Larcher, et de responsables des différentes oppositions dont Christian Jacob, Les Républicains).

14 mars 2020. Intervention en France du premier ministre Édouard Philippe pour annoncer le passage au stade 3 de l’épidémie et la fermeture à minuit de tous les lieux de regroupements non indispensables (cafés, restaurants, cinémas, discothèques…). Les magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac, stations-essence restent ouverts.

15 mars 2020. Premier tour des élections municipales en France. L’Espagne décide d’un confinement général.

16 mars 2020. L’OMS insiste sur « un message simple : testez, testez, testez ! Isolez les personnes positives et remontez leurs chaînes de contacts ». L’Europe annonce la fermeture de ses frontières extérieures pour un mois minimum. En France, le président de la République, annonce pour le lendemain midi un confinement pour au moins 15 jours : « Nous sommes en guerre ». Il annonce également le report du second tour des élections municipales.

17 mars 2020. Avant l’entrée en vigueur du confinement en France, plus d’un million de personnes ont quitté l’Île-de-France. Quant à la pénurie de masques, Olivier Véran se veut catégorique : « Nous avons assez de masques aujourd’hui pour permettre aux soignants d’être armés. Nous avons suffisamment de masques FFP2 pour faire face aux besoins hospitaliers et pour équiper les infirmières ou les médecins libéraux. ». De son coté, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, précise : « Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n'est pas nécessaire si l'on n'est pas malade. ». Enfin, deux mois après les premières recommandations du SNJMG, le College de Médecine Générale publie des recommandations (officielles car en collaboration avec HCSP) pour la prise en charge des patients suspects de maladie CoViD-19.

18 mars 2020. Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, reconnaît dans un entretien à France 2 que la stratégie adoptée par le pouvoir est une stratégie par défaut, adaptée à la pénurie de moyens (masques, tests) : le manque de tests est « un vrai problème ».

21 mars 2020. L’Italie décide d’interrompre toutes les activités économiques non essentielles. L’Espagne fait de même une semaine après, le 28 mars. En France, le SNJMG publie une fiche synthétique sur la prise en charge des patients suspects de CoViD-19, reprenant ses informations précédentes et les recommandations officielles du HCSP et du College de MG.

22 mars 2020. En France, adoption de la loi sur l’état d’urgence sanitaire qui autorise le gouvernement à gouverner par ordonnances jusqu'au 24 mai 2020.

23 mars 2020. Le confinement est décrété pour trois semaines en Grande Bretagne. En France, un décret remplace celui du 3 mars sur la réquisition des masques : Si les masques produits sur le territoire national restent réquisitionnés jusqu’au 31 mai, il n’en n’est pas de même pour les masques importés. Au-delà d’une importation de 5 millions de masques par trimestre, une demande d’importation doit être adressée au ministère de la Santé, qui a alors 72 heures pour dire s’il réquisitionne partiellement ou totalement la commande. En l’absence de réponse dans ce délai, les masques ne pourront être réquisitionnés.

25 mars 2020. En France, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement déclare : « Il n’y a pas besoin d’un masque quand on respecte la distance de protection vis-à-vis des autres. » Le soir même, Emmanuel Macron visite l’hôpital de campagne de Mulhouse avec un masque FFP2 sur le visage.

27 mars 2020. Dans un entretien à la revue Science, Georges Gao, qui dirige la plus haute autorité de santé en Chine, le Chinese Center for Disease, met en garde : « La grande erreur aux États-Unis et en Europe est, à mon avis, que la population ne porte pas de masque. » « Il faut porter un masque. » Quatre pays d’Europe centrale (République tchèque, Slovaquie, Autriche et Slovénie) ont rendu le port du masque obligatoire dans l’espace public.En France, le premier ministre prolonge le confinement national au moins jusqu'au 15 avril.

30 mars 2020. En France, le SNJMG rassemble toutes ses informations sur CoViD-19 dans un mini site dédié (NB : cette somme documentaire a été revue et complétée avec la participation de la Revue Prescrire le 15 décembre 2020).

1er avril 2020. En France, le premier ministre, Édouard Philippe, affirme qu'il n'y a « pas de preuve que le port du masque dans la population apporterait un bénéfice. Ce serait même plutôt le contraire, à cause d’une mauvaise utilisation. »

03 avril 2020. En France, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, déclare : « Si nous avons accès à des masques, nous encourageons effectivement le grand public, s’il le souhaite, à en porter. »

05 avril 2020. En Grande Bretagne, le Premier ministre, Boris Johnson, infecté par le coronavirus est hospitalisé "à titre de précaution" : il passera 3 jours en soins intensifs et sortira d'hospitalisation le 12 avril 2020

07 avril 2020. Le président etatsunien, Donald Trump, juge que l’organisation mondiale de la santé s’est "complètement plantée", s’est trop fiée à la Chine, et remet en question la participation financière des Etats-Unis à son financement. 

08 avril 2020. Levée du confinement à Wuhan. En France, le ministre de la Santé, Olivier Véran, déclare dans un entretien au journal Le Monde : « Depuis le premier jour de la crise épidémique, nous avons décidé d’être dans l’anticipation, c’est-à-dire de disposer au moment opportun de tous les moyens possibles pour lutter contre la diffusion du virus. »

13 avril 2020. En France, le Président de la République, annonce, si les conditions le permettent, la réouverture progressive des crèches, écoles, collèges et lycées et le début du déconfinement à compter du 11 mai 2020.

14 avril 2020. Le FMI annonce une récession mondiale historique

15 avril 2020. Les Danois sont les premiers européens à rouvrir crèches et écoles primaires. La Norvège emboîte le pas le 27 avril. Suivent les lycées allemands et autrichiens.

20 avril 2020. L’Allemagne annonce l'annulation cette année de l'Oktoberfest (deux semaines à Munich entre fin septembre et début octobre).

23 avril 2020. Le Président des USA, Donald Trump, formule des hypothèses thérapeutiques : « Je vois le désinfectant qui le neutralise en une minute. Est-ce qu'on pourrait faire quelque chose comme ça, avec une injection à l'intérieur ou… ? (...) Ça serait intéressant de tester ça ».

26 avril 2020. En France, un arrêté autorise la vente de masques dits « grand public » ou « alternatifs » dans les pharmacies.

28 avril 2020.  Le matin, le SNJMG publie un communiqué avec la Quadrature du Net pour s’opposer au projet d’application StopCoviD. L’après midi, le premier ministre Édouard Philippe présente le plan du gouvernement pour le 11 mai 2020 et le début du dé confinement. Mais il reporte le vote sur l’application StopCovid : « Je serais bien en peine de vous dire comment [l’application] fonctionne, et comment elle fonctionnera précisément. Les ingénieurs travaillent d’arrache-pied pour faire fonctionner ce projet, mais tant que ce n’est pas le cas, le débat est prématuré ».

30 avril 2020.  En France, le Pr Salomon, DGS, et Olivier Véran, ministre de la Santé, présentent la première carte indicative des départements en vue du dé confinement. Il apparaît qu’au moins trois départements font l’objet d’erreurs de calculs…

03 mai 2020. En France, les sociétés de journalistes et rédactions de trente médias papier et audiovisuels demandent au gouvernement, au nom de la liberté de la presse et du refus d'une information officiellement labellisée, de retirer du site gouvernement.fr une sélection d'articles de presse qui seraient des "articles de médias français luttant, dans le cadre de la crise sanitaire, contre la désinformation".

05 mai 2020. Le Royaume-Uni devient le pays européen le plus endeuillé

07 mai 2020. En France, plus de 50 médecins, scientifiques et Prix Nobel réclament l'obligation du port d'un masque ou d'une protection faciale.

11 mai 2020. En France, première phase de sortie du confinement : les commerces rouvrent, les sorties sont possibles sans attestation dans une limite de 100Km, les écoles se préparent à accueillir des élèves, malgré les réticences du Conseil scientifique ; les masques ne sont obligatoires que dans les transports publics. La plupart des autres pays européens allègent aussi leurs mesures de confinement, progressivement entre mai et juin, avec des stratégies différentes concernant les écoles.

22 mai 2020. L'Amérique latine devient le nouvel épicentre de la pandémie

02 juin 2020. Alors que les chiffres de l'épidémie s'améliorent en France, le gouvernement amplifie le déconfinement, avec la réouverture des bars, restaurants, écoles et collèges, lieux de culture...

22 juin 2020. En France, nouvel allègement du protocole sanitaire avec de nouvelles réouvertures d'activités (NB : les lycées et université restent fermées).

14 Juillet 2020. En France, sous la pression de différents appels de médecins, le Président de la République annonce l'obligation du port du masque en lieu public clos, à compter du 1er aout 2020. Devant les protestations concernant le délai de mise en application de la mesure, la date est finalement avancée au 20 Juillet 2020.

30 août 2020. En France, deux jours avant la mise en place d'un protocole sanitaire en milieu professionnel, le gouvernement publie un décret qui restreint très significativement  les critères permettant aux salariés de bénéficier du chômage partiel du fait de la pandémie.

1er septembre 2020. En France, rentrée des classes sous protocole sanitaire : Tous les élèves de collèges et lycées doivent obligatoirement porter un masque mais il n'y a plus de prise en charge des arrêts de travail d'un des 2 parents pour garde d'enfants. C'est, ce même jour, la mise en place d'un protocole sanitaire en milieu professionnel (avec port du masque systématisé) rendu public... la veille au soir entre 20 et 21 h.

09 septembre 2020. En France, selon Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, le gouvernement «va être obligé de prendre un certain nombre de décisions difficiles dans les huit à dix jours maximum (...) On peut être faussement rassuré» parce que l'augmentation de la circulation du virus a «peu de retentissement actuel» sur le système de soins, mais il peut y avoir «une augmentation très rapide, exponentielle, dans un deuxième temps»..Le président de la République lui répond indirectement le lendemain : "Chacun doit rester à sa place, c'est aux dirigeants démocratiquement élus de prendre des décisions". Et le surlendemain, le Premier ministre Jean Castex prend la parole à l'issue du Conseil de défense consacré à la gestion de l'épidémie pour confirmer la réduction attendue de la quarantaine de 14 à 7 jours mais sans annoncer de mesures supplémentaires contre la CoViD-19, en dépit d'une "dégradation manifeste" de la situation.

10 septembre 2020. En France, 10 jours après la rentrée des classes, retour, sous la pression de nombreuses critiques, de la prise en charge des arrêts de travail d'un des 2 parents pour garde d'enfants.

14 septembre 2020. En France, avec 2 semaines de retard sur la rentrée des classes, le SNJMG publie ses recommandations pour la prise en charge en Médecine Générale d'enfants malades ou contact de cas CoViD+.

28 septembre 2020. La pandémie de coronavirus a franchi le cap du million de morts officiels dans le monde depuis l’apparition des premiers cas en décembre, d’après les chiffres compilés par l’AFP.

14 octobre 2020. En France, devant la dégradation des indicateurs sanitaires, couvre-feu obligatoire dans les zones les plus atteintes sur décision des autorités compétentes.

15 octobre 2020. En France, le Conseil d'Etat annule en partie le décret du 29 aout 2020 qui avait restreint très significativement les critères permettant aux salariés de bénéficier du chômage partiel du fait de la pandémie.

23 octobre 2020. En France, 1 million de cas sont officiellement dénombrés dans le territoire depuis le début de la pandémie.

30 octobre 2020. En France, confinement généralisé sur décision gouvernementale : Fermeture obligatoire des commerces non-essentiels mais les établissements scolaires restent ouverts, interdiction des déplacements et retour des attestations de déplacement (sortie personnelles limitées à 1km pendant 1h)

1er novembre 2020. En France, le taux d'occupation des prisons françaises atteint 103 % avec un bond de 1 000 nouveaux détenus en un mois, laissant dormir 597 détenus sur un matelas au sol, certains prisonniers avaient été libérées dans les prisons plein à 200 % en raison de l'urgence sanitaire. 

05 novembre 2020. En France, séance houleuse à l'Assemblée Nationale où l'opposition vote par amendement la limitation dans le temps de l’État d'urgence finalement prolongé jusqu'à la fin de l'hiver 21. L'opposition dénonce le caractère de gouvernement très vertical en France où le Conseil de Défense sanitaire administre le pays de façon opaque.

09 novembre 2020. Pfizer et BioNTech annoncent un premier vaccin efficace à 90 % contre le Covid-19.

11 novembre 2020. En France, le gouvernement publie un décret qui lui permet de contouner la décision prise le 15 octobre 2020 par le Conseil d'Etat sur les critères permettant aux salariés de bénéficier du chômage partiel du fait de la pandémie.

14 novembre 2020. En France, 2 mois après le SNJMG, le Collège de MG publie des recommandations (officielles car en collaboration avec HCSP) pour la prise en charge en Médecine Générale d'enfants malades ou contact de cas CoViD+.

16 novembre 2020. Moderna annonce un vaccin efficace à 94,5 % contre le Covid-19

17 novembre 2020. Plus de 15 millions de cas recensés en Europe.

04 décembre 2020. Le cap du 1,5 million de morts dans le monde est franchi et plus de 65 millions de personnes ont été contaminées par le virus de la Covid-19. Les Amériques et l'Europe demeurent les deux foyers majeurs de l'épidémie, avec respectivement 42% et 40% des nouveaux cas rapportés au niveau mondial, entre le 23 et le 29 novembre. 

07 décembre 2020. Le Royaume-Uni lance la première campagne de vaccination en Europe

16 décembre 2020. Emmanuel Macron, président de la République française, est testé positif au COVID-19

21 décembre 2020. La Commission européenne valide l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle du vaccin BioNTech/Pfizer. En Grande-Bretagne, un nouveau confinement est décidé devant la prolifération d'un nouveau variant.

27 décembre 2020. En France, à l'occasion d'un reportage video en direct sur les chaines d'information continue, une ancienne aide ménagère, "Mauricette" est la première française à être vaccinée. C’est ensuite un médecin cardiologue de 65 ans, le Dr Jean-Jacques Monsuez, qui a été vacciné, sans être filmé...

28 décembre 2020. En Chine, Zhang Zhan, «journaliste citoyenne», qui avait couvert l'épidémie de Covid-19 à Wuhan a été condamnée à quatre ans de prison, sous l'accusation de «provocation aux troubles», une terminologie fréquemment utilisée contre les opposants au régime du président Xi Jinping. Les journalistes et les diplomates étrangers n'ont pas été autorisés à entrer dans le tribunal de Shanghai où cette ancienne avocate âgée de 37 ans a été jugée en l'espace de quelques heures.

29 décembre 2020. En France, 2 semaines avant le Collège de Médecine Générale, le SNJMG publie sur son site Internet une fiche pratique sur la vaccination anti CoViD-19 à destination des internes et des (jeunes) médecins généralistes.

31 décembre 2020. En France, 48 heures après la revendication "assumée" par le ministre de la Santé d'un démarrage progressif de la vaccination, Emmanuel Macron déclare, lors de ses voeux aux Français : « Je ne laisserai pas […] une lenteur injustifiée s'installer » (NB : Une "révélation" du Journal du dimanche fait état, quelques jours plus tard, de l'agacement du Président de la République devant le démarage poussif de la vaccination). De façon concomittante, Olivier Véran, annonce l'ouverture de la vaccination aux professionnels de santé de plus de 50 ans et/ou présentant des comorbidités à compter du 4 janvier 2021.

05 janvier 2021. En France, Olivier Véran, ministre de la Santé, annonce une modification de la stratégie vaccinale avec notamment la multiplication de centres de vaccination. Cette modification est confirmée et précisée par le Premier Ministre lors des conférences de presse des 07 et 14 janvier 2021.

06 janvier 2021. La Commission européenne valide l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle du vaccin Moderna

07 janvier 2021. En France, le Premier ministre annonce l'ouverture de la vaccination à toutes personnes de plus de 75 ans, à compter du 18 janvier 2021 ; l'ouverture des prises de rendez vous se fera le 14 janvier 2021.

11 janvier 2021. En Chine, apres plusieurs jours de blocage, le gouvernement accepte la venue de scientifiques de l'OMS pour enquêter sur les origines de la pandémie. En France, ouverture des premiers centres de vaccination consacrés à l'ambulatoire (conformément aux annonces gouvernementales). 

14 janvier 2021. En France, la plateforme des centre de vaccination "plante" à l'occasion de l'ouverture des prises de rendez vous dans les centre de vaccinations ; cette ouverture est finalement repoussée de 24 heures. Entre temps, le Premier ministre annonce l'ouverture des vaccinations aux patients vulnérables à très haut risque. C'est donc bien plus de 6 millions de personnes qui sont éligibles à la vaccination alors que le pays ne disposera que de 3,5 millions de doses vaccinales (cumulées depuis décembre 2020) au début février 2021...

16 janvier 2021. En France, devant la dégradation des données épidémiologiques, le gouvernement décide la mise en place d’un couvre-feu de 18h00 à 06h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain.

26 janvier 2021. Plus de 100 millions de cas sont recensés à l'échelle de la planète. Le Royaume-Uni franchit le cap des 100 000 morts.

29 janvier 2021. La Commission européenne valide l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle du vaccin Astra Zeneca. En France, alors que le gouvernement avait promis 500 000 rendez vous supplémentaires de vaccination pour lundi dernier, ce ne sont que 400 000 rendez vous supplémentaires qui sont ouverts ce jour. Mais c'est le Premier Ministre, Jean Castex qui crée la surprise par une intervention publique inattendue au sortir d'un conseil de défense : le gouvernement, sous la pression du Président de la République, décide d'éviter autant que possible tout reconfinement ! En revanche, il annonce la fermeture des commerces non-alimentaires de plus de 20 000 mètres carrés et la fermeture des frontières aux pays extérieurs à l’Espace Européen.

06 février 2021. En France, le ministère de la Santé annonce l'ouverture (en centres de vaccination) de la vaccination par le vaccin Astra Zeneca aux professionnels de santé de moins de 50 ans.

09 février 2021. En France, alors que le Premier Ministre avait annoncé le 04 février 500 000 nouveaux rendez vous de vaccination, le ministre de la Santé révèle qu'en dehors des nouveaux rendez vous pour le vaccin Astra Zeneca, tous les rendez vous de vaccination sont complets pour le mois de Février (NB : le nombre de décès dépasse les 80 000).

10 février 2021. Le Brésil franchit le cap des 10 millions de cas.

22 février 2021. Aux USA, le bilan de l’épidémie a dépassé 500 000 morts soit plus que lors de la première guerre mondiale, la seconde guerre mondiale et la guerre du Vietnam combinées.

24 février 2021. Plus de 2,5 millions de décès sont rapportés à l'échelle de la planète depuis le début de la pandémie.

25 février 2021. En France, début de la vaccination dans les cabinets de Médecine Générale avec le vaccin Astra Zeneca des personnes de 50 à 64 ans avec co morbidité(s). Le soir même, le Premier Ministre Jean Castex annonce la mise en place d'un confinement le weekend du vendredi 18h au lundi 6h du matin pour Dunkerque et une partie du département des Alpes-Maritimes.

02 mars 2021. En France (et, le jour même et les jours suivants, dans l'ensemble de l'Union Européenne), au vu d'études britanniques, la vaccination par le vaccin Astra Zeneca est élargie aux patients de 65 ans et plus.

04 mars 2021. En France, le ministre de la Santé se fixe l'objectif de 9 millions de doses injectées pour la fin du moins.

11 mars 2021. L'EMA valide l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle du vaccin de Johnson and Johnson.

12 mars 2021. En France, le nombre de décès dépasse les 90 000.

15 mars 2021. Suite à une alerte sur des troubles thromboemboliques initiée par le Danemark et complétée par l'Allemagne, plusieurs pays européens (dont la France) suspendent la vaccination par le vaccin Astra Zeneca (NB : c'était, en France, le premier jour de la vaccination en pharmacies).

16 mars 2021. En France, le Premier Ministre, malgré la suspension du vaccin Astra Zeneca, confirme l'objectif qu'il s'était fixé samedi 13 mars 2021 : "Nous sommes en mesure d'atteindre l'objectif de 10 millions [de vaccinés] au 15 avril"

 

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