Elections URPS : les jeunes médecins généralistes déplorent les conditions du premier vote

Initialement, les Unions Régionales de Professionnels de Santé (URPS), mises en place par la loi HPST, offraient l'espoir d'un véritable rôle d'intervenant dans la politique de santé (à la différence des Unions Régionales des Médecins Libéraux - URML - créées par les ordonnances Juppé et appelées à céder la place aux URPS).
 
Hélas, à l'occasion de la "concertation" accompagnant la loi HPST, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés en libéral ou salariés, s'est plaint de voir le mode d'election bloquer la représentation des médecins à une liste restreinte d'organisations, et l'organisation de ces URPS limiter la répresentation de la Médecine Générale au simple maintien d'un college electoral spécifique.
 
De plus, ces premières elections de médecins aux URPS se font dans un temps très court (entre juin et septembre 2010), limitant de facto la campagne électorale à quelques jours, à une époque de l'année où les médecins ne sont pas les plus disponibles et, qui plus est, avant d'importantes échéances pour la Médecine Générale : Rapport de la Misssion Hubert sur la médecine de proximité et présentation du PLFSS 2011.
 
Dans un tel contexte, et compte tenu de l'exclusion des remplaçants du vote, le Bureau National du SNJMG a décidé de ne pas présenter de candidats es qualité, dans cette élection d'allure vérouillée, déconnectée des vrais débats sur la politique de santé.
Sur le terrain, le SNJMG continuera à participer (au sein de l'intersyndicale) au mouvement de protestation des médecins généralistes initié au début de l'année 2010.