Démographie médicale : les jeunes médecins généralistes réaffirment leur opposition à la coercition



Le titre 2 de la loi HPST sera discuté à l'Assemblée Nationale à compter du lundi 2 mars 2009.
Il concerne notamment la démographie médicale ; ce qui interesse au premier chef les jeunes médecins généralistes.
Le BN du SNJMG soutient les orientations de cette partie de la loi sur l'organisation des soins ambulatoires car elles sont issues des États Généraux de l’Organisation de la Santé, que nous avions voulu après le mouvement de septembre/octobre 2007 et auxquels nous avons participé et largement contribué. Nombreuses de nos revendications s'y retrouvent.
Notre système de Santé à trop longtemps souffert d’une inorganisation, faute de savoir qui y fait quoi, que nous ne pouvons que nous féliciter de la définition des niveaux d'accès aux médecins et de la place du médecin généraliste.
Nous avons depuis des années rappelé que les conditions actuelles d’exercice des médecins généralistes n’incitaient plus les jeunes professionnels à choisir l’exercice ambulatoire de cette spécialité. La volonté de développer les structures pluridisciplinaires, autour des acteurs de premier recours, est une mesure incitative forte, de même que l’évolution des modes de rémunérations.
Enfin, l’absence de toutes mesures coercitives (immédiates ou à venir) concernant l’installation ou les médecins déjà installés ne peut que nous satisfaire. Non pas que nous voulions défendre un quelconque privilège mais bien parce ces mesures seraient injustes, inefficaces et contre-productives.
C’est avec ces orientations et les moyens adéquats qui devront être mis à leur disposition, que nous pourrons garantir des soins de qualité à l’ensemble de la population, sur l’ensemble du territoire dans un système de Santé solidaire, mission pour laquelle les jeunes médecins généralistes que nous représentons, sont prêts à s’engager.