Après comme pendant le confinement, le Syndicat des Jeunes Médecins Généralistes privilégie la solidarité à la surveillance

 

Alors que la pandémie poursuit sa décrue en France comme en Europe, notre pays entame la 2e phase de sortie du confinement : désormais, finie la limitation essentiellement administrative des 100 km pour les déplacements personnels et fini l’entassement de personnes dans les lieux publics faute d’accès aux parcs et jardins !

Quelque soit la phase de la pandémie, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) maintient la ligne suivie depuis 4 mois et demi (début de l’extension de la maladie en Chine) et singulièrement depuis 3 mois (passage au stade 2 en France) : informer plutôt que communiquer, protéger plutôt que contraindre et accompagner plutôt que contrôler.

Ainsi, le SNJMG a d'abord mis en place un service d'informations médicales et professionnelles pour (jeunes) Médecins Généralistes (Nb : ce mini site professionnel est librement accessible sur cette page) et dénoncé les propos et actes racistes anti asiatiques.

Quand le gouvernement a été contraint de recourir à des mesures drastiques, le SNJMG ne s'est pas associé au recours en Conseil d'Etat des organisations de jeunes médecins (recours soutenu par l’Ordre des Médecins) demandant un confinement total mais il a proposé directement au ministère de la Santé un ensemble de propositions concrètes, médicales et sociales, privilégiant la solidarité (cf : communiqué du 13 mars 2020 et communiqué du 23 mars 2020).

Par la suite, à l'instar des organisations de défense des libertés et des droits de l'homme (comme la CNCDH, la LDH, Amnesty France…), le SNJMG s'est mobilisé contre toute atteinte non motivée et/ou non proportionnelle aux droits fondamentaux dans le cadre de l'Etat d'urgence sanitaire.

Alors qu'aujourd'hui même le gouvernement met à disposition l'application stopcovid, le SNJMG, sur les bases d'une analyse commune avec la Quadrature du Net, réaffirme son opposition à cet outil et demande aux (jeunes) médecins généralistes d'informer leurs patient.es du manque d'intérêt pratique et du danger symbolique de l'utiliser.

En revanche, le SNJMG propose un mini site d’information grand public, libre d'accès, sur les gestes barrières et les conditions pratiques du dé confinement (NB : ce mini site grand public est librement accessible sur cette page) et incite les (jeunes) médecins généralistes à le proposer à leurs patient.es.

Ensemble, nous pouvons maitriser la pandémie sans recourir à la surveillance de masse ni aux contrôles policiers.