Loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires : Un espoir pour la Médecine Générale ?

 

Ce mardi 10 février 2009, l'Assemblée Nationale commence l'examen du projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires.

Cette loi doit, entre autres, donner une traduction législative aux travaux des Etats Généraux de l'Organisation de la Santé qui s'étaient tenus suite à la grève des internes de médecine en Octobre 2007 et en vue d'une nouvelle organisation du systeme de santé autour des soins primaires.

Ainsi, le Bureau National du SNJMG se félicite de trouver dans le projet de loi une définition de la Médecine Générale qui, conformément à la demande du syndicat lors des Etats Généraux, reprend les missions internationalement admises par la profession.

Le Bureau National du SNJMG prend acte de la définition dans le projet de loi d'un médecin généraliste de premier recours qui rajoute aux missions internationalement admises du médecin généraliste la participation à la Permanence de Soins (PDS). Le Bureau National du SNJMG qui s'était battu pour une PDS moderne reposant sur le volontariat des médecins, demande que cette définition du médecin généraliste de premier recours ne crée pas de clivage au sein de la profession et il sera très vigilant vis à vis de toute tentative de remise en cause de la mission de service public de la PDS ou du volontariat des médecins y participant.

Par ailleurs, le Bureau National du SNJMG apprécie que conformément aux conclusions de la grève des internes et à l'engagement du ministre de la Santé, le texte de loi ne contienne aucune référence à des mesures coercitives à l'installation des médecins. De même, le Bureau National du SNJMG apprécie le programme de structures pluridisiciplinaires et les projets de diversification des modes de rémunération inclus dans le texte de loi.

Le Bureau National du SNJMG espere que ce texte de loi donne une concrétisation aux discours de revalorisation de la médecine générale ; toute mesure coercitive ou de régression ne pouvant que remettre en question les quelques progrès chèrement aquis ces dernieres années et précipiter la Médecine Générale dans la crise qui la menace.