Lettre aux IMG (T3 et T2) de Paris - Ile de France

Chers collègues internes,
Les deux premières journées des choix de stages hospitaliers à Paris pour le semestre de Novembre 2017 à Avril 2018 se sont déroulées dans de mauvaises conditions.
En plus de la censure exercée spécifiquement à notre encontre, l’ARS a fait preuve d'un grand amateurisme et de beaucoup de mépris vis à vis des internes, pour qui un choix a toujours des conséquences importantes, tant sur la formation que sur la vie privée.
Le premier jour, l’ARS a présenté des listes d’internes ne correspondant pas à l’ancienneté et au rang de classement aux ECN : des semestres étaient mélangés et certaines listes dataient de 2 ans.
Quant à la liste des postes, issue des commissions préparatoires aux choix auxquelles l'ARS nous a interdit de participer, elle ne tenait pas compte de la situation de tous les internes inscrits en DESC. Ce défaut a contraint l’ARS à modifier la liste, en cours de choix, lors de la première journée (Précision complémentaire : l'ARS n'a rendue publique la liste de postes que deux jours avant les choix alors que la commission s'était réunie la semaine précédente).
De plus, cette liste se caractérisait par la diminution du nombre de postes, à la fois dans des stages validants pour la maquette (pôle mère-enfant et CHU) mais aussi dans des stages libres ayant de bonnes appréciations de la part de précédents internes. 
Devant cet état de fait, les internes présents aux choix vendredi après midi se sont unis pour suspendre les choix. Ils ont ouvert un débat afin d'établir un certain nombre de revendications comme l'ouverture de postes en CHU et en pôle mère-enfant. Un certain nombre aurait aussi souhaité plus de postes intra-muros. Seules trois personnes se sont prononcées contre cet accord, aucune ne s'est abstenueDe nombreux internes ont signé la feuille afin d'attester de cet accord.
En réponse, l'ARS aurait écarté, sans véritable discussion, les propositions des internes et menacé tous les récalcitrants de les déclasser pour les prochains choix de stages puis de les répartir dans les postes vacants par tirage au sort, l’ARS les considérant comme absents. Du coté de la conférence des doyens, Mr Riou s’est déclaré disponible au dialogue, mais seulement pour les prochains choix...
NB : Si l’arrété du 04 février 2011 sur les stages d'internes modifié par l’arrété du 04 Octobre 2011 prévoit bien qu'« En cas de non-respect (des stages obligatoires définis par chaque maquette de formation), le directeur général de l'agence régionale de santé ou son représentant (…) peut (…) imposer l'affectation de l'interne au stage du semestre suivant. Dans la mesure où un stage conforme à la maquette de formation est disponible, l'interne ou le résident est affecté d'office dans ce dernier. » Mais ceci ne correspond pas à la situation de suspension des choix de vendredi...
Devant l’intransigeance et les menaces des organisateurs,les internes de MG, malgré le mouvement réussi de leurs collègues psychiatres le mois dernier, se sont résolus à reprendre les choix.
 Au terme de ces deux premières journées, différentes questions se posent quant aux internes T3 et T2 :
  • Ceux qui ont choisi jeudi et vendredi sont ils satisfaits de leur choix ? ceux qui le sont seraient ils d’accord pour procéder à de nouveaux choix dans de bonnes conditions ? et quelle est la situation des internes pénalisés par leur choix ?
  • Ceux qui doivent choisir cette semaine, se satisfont ils des postes proposés ? Sont ils prêts à tenir bon pour obtenir la suspension des choix ?
Tous les internes, adhérents ou non au SNJMG, peuvent signaler leur situation et leur desiderata auprès de notre secrétariat (contact).
 
Le SNJMG les invite également à une réunion de concertation (retour sur les choix et préparation des prochains) le samedi 21 octobre 2017 après midi dans les locaux de la revue Prescrire (inscription en ligne).