Flash : Suppression de la "taxe bachelot" !‏

Bonjour

En cette fin d'après midi, le site Internet de l'hebdomadaire "Le Généraliste" a relaté les retouches du jour apportées par la commission des affaires sociales du Sénat au texte de loi HPST voté par les députés. Et, il y en a 2 particulièrement importantes :

"la commission a supprimé le caractère obligatoire du « contrat santé solidarité » destiné à faire participer les médecins des zones surdenses à la satisfaction des besoins des zones déficitaires. Autrement dit : il n’est plus question d’une taxe Bachelot dans quatre ans ! Les sénateurs sont revenus à l’esprit de la proposition des EGOS : les volontaires pourront prêter main-forte à leurs confrères des zones déficitaires, mais il n’est plus question de contraindre qui que ce soit. La principale mesure incitative concoctée par les députés – la bourse d’étude d’un montant mensuel de 1 200 euros- est même encore plus attractive après relecture par la commission des affaires sociales du Sénat. Ainsi, cette dernière entend même limiter le « montant de l’indemnité due en cas de non-respect de l’obligation d’exercice dans les zones déficitaires par les médecins ayant signé un contrat d’engagement de service public pendant la durée de leurs études au seul montant des sommes perçues et non au double de celles-ci ». Autrement dit, si finalement les internes qui ont perçu cette allocation pendant leurs études n’ont plus envie de s’installer dans une zone déficitaire, il leur suffit de rembourser".

Cette information donne raison à tous ceux qui se sont mobilisés contre les nouvelles contraintes d'exercice que les députés voulaient imposer aux médecins généralistes et le SNJMG peut etre fier d'être de cette mobilisation.

Toutefois, il est encore trop tôt pour crier victoire car :
- le chemin est encore long jusqu'au vote de la loi
- d'autres retouches apportées par les sénateurs posent problême pour les médecins généralistes : le parcours de soins est ainsi assoupli pour les gynecologues, psychiatres et ophtalmologues mais rien n'est fait pour les jeunes installés en Médecine Générale ; par ailleurs, la réécriture du texte sur la PDS semble plus compliquer la situation que lever les ambiguités...
- d'autres demandes du SNJMG sur l'accès aux soins n'ont pas été reprises par les sénateurs (du moins, pour l'instant)

Plus que jamais, la mobilisation est determinante !
Ainsi, Youcha Hassan, président du SNJMG, sera présent demain au Sénat pour défendre les contre-propositions du syndicat.
Par ailleurs, nous renouvelons notre appel aux jeunes médecins généralistes (de l'internat à la 10e année d'installation) pour participer à notre forum sur Internet sur la loi HPST : pour y participer, merci de vous signaler par retour de courriel.

A bientôt