Femmes médecins généralistes : encore des améliorations en attente

 

 

En prélude à la journée des femmes, les "Chiennes de garde" ont "récompensé" l’auteur de la déclaration ou insulte la plus sexiste contre les femmes de l'année passée.

 

Pour 2015, le prix du « Macho de l’année » a été décerné au sénateur Jean-François Mayet pour sa phrase sur la féminisation médicaleJean-François Mayet avait estimé que l’une des causes de la désertification médicale en France était « la féminisation, puisque 75 % des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l’égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants ».

 

Au-delà de la polémique, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) rappelle en ce 8 mars 2016 que le temps de travail des médecins est moindre qu'autrefois, aussi bien chez les femmes que chez les hommes, du fait des évolutions sociologiques, et que la féminisation du métier ne peut donc pas être considérée comme la cause des problèmes démographiques que traverse la médecine générale.

 

Il existe toutefois des difficultés concernant la protection sociale des médecins, auxquelles les femmes sont particulièrement exposées. Aussi, même s'il attend avec impatience l'application des promesses de la Grande Conférence de la Santé sur la couverture maternité, le SNJMG rappelle ses autres revendications concernant les médecins :

  • la prorogation de la durée de validité des licences de remplacement en cas de maternité/paternité/adoption ou maladie/accident de travail,
     
  • le non déclassement des internes après un arrêt maternité/maladie/accident du travail à l'occasion des choix de postes,
     
  • une dispense d’astreintes à partir du 3e mois de grossesse pour les médecins hospitaliers (y compris internes et FFI).

 

 

Contacts Presse :

Dr Emilie FRELAT -  Présidente - 06 19 90 26 57- presidente@snjmg.org